SECCION Crisis monetaria: US/EURO, dolar vs otras monedas

Gráfico del tipo de cambio del Dólar Americano al Euro - Desde dic 1, 2008 a dic 31, 2008

Evolucion del dolar contra el euro

US Dollar to Euro Exchange Rate Graph - Jan 7, 2004 to Jan 5, 2009

V. SECCION: M. PRIMAS

1. SECCION:materias primas en linea:precios


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18 abr 2009

G20: BONUS MALUS

Les bonus refléteront
les performances réelles

A. G.
03/04/2009 | Mise à jour : 09:21
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Crédits photo : AP

«De nouvelles règles sur les salaires et les bonus»

Un salaire fixe «modeste» compensé par une part variable qui le démultiplie : ce système de rémunération des opérateurs de marché a participé à la propagation de la crise financière. Il incite en effet les banquiers à maximiser la prise de risques sur le court terme. Tous les acteurs financiers, jusqu'aux banques, d'après un sondage de l'Institute of International Finance paru cette semaine, s'accordent aujourd'hui sur la nécessité de les réformer.

En adoptant les recommandations du Forum de stabilité financière (FSF), le G20 a fixé jeudi le cadre de ces réformes. Celles-ci s'appliqueront sur toutes les places financières, ce qui est crucial car les tentatives de régulation nationale se seraient heurtées à des problèmes de distorsion de concurrence.

Les principes du FSF déclinent trois thèmes : gouvernance effective des rémunérations par les comités de direction, alignement des rémunérations des opérateurs sur les risques pris au nom de l'entreprise, engagement des régulateurs nationaux et de toutes les personnes impliquées dans la gestion de l'entreprise sur ces questions. Le calendrier de distributions des bonus se calquera sur l'horizon de temps des investissements. Nous «mettrons en place à l'échelle mondiale de nouvelles règles sur les salaires et les bonus, qui refléteront les performances réelles et ne récompenseront plus les échecs», a affirmé Gordon Brown.

G20:SOSTENER EL CRECIMIENTO EMERGENTE

Les pays en voie de développement seront soutenus

Cy. L.
03/04/2009 | Mise à jour : 09:06
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Une jeune costaricaine lave du linge dans un ruisseau, au sud de la capitale, San Jose.
Une jeune costaricaine lave du linge dans un ruisseau, au sud de la capitale, San Jose. Crédits photo : AP

6 milliards de dollars d'or vendus pour les pays les plus pauvres.

Ne pas laisser les pays les plus pauvres s'enfoncer dans la crise. La France avait fait de l'aide au développement l'un des thèmes phares de ce G20. Paris présidait d'ailleurs le groupe de travail chargé de plancher sur ces questions en vue de la préparation du sommet de Londres. Le communiqué final fait la part belle à ces questions.

Dans les trois prochaines années, les pays les plus pauvres se verront allouer quelque six milliards de dollars tirés des ventes d'or du Fonds monétaire international. Les modalités précises de ces opérations seront discutées lors du sommet de printemps du FMI qui se tiendra à Washington fin avril.

Par ailleurs, les banques multilatérales de développement recevront 100 milliards de dollars supplémentaires de facilités de prêts. Ceci devra leur permettre de continuer à investir dans l'éducation des populations les plus défavorisées, et à «mettre en place des stimulations fiscales pour construire des infrastructures solides, durables et faibles consommatrices d'énergie», dans les pays en développement.

«Nous avons conscience de la dimension humaine de cette crise», indiquent par ailleurs les chefs d'État du G20. «Nous nous engageons à mettre en place les ressources financières nécessaires pour garantir la protection sociale des plus défavorisés et poursuivre la mise en place de programmes alimentaires à long terme».

G20: COMERCIO ABIERTO

Stimuler le commerce et rejeter le protectionnisme

A. R.
03/04/2009 | Mise à jour : 08:49
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Pascal Lamy va pouvoir profiter d'un sommet de crise pour relancer les négociations du cycle de Doha sur le commerce international.
Pascal Lamy va pouvoir profiter d'un sommet de crise pour relancer les négociations du cycle de Doha sur le commerce international. Crédits photo : Le Figaro

250 milliards de dollars en deux ans pour soutenir le commerce mondial.

L'OMC est priée de mener à bien les négociations du cycle de Doha. «À quelque chose malheur est bon.» Le proverbe n'aura pas menti à Londres.

Pascal Lamy, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) va pouvoir profiter d'un sommet de crise pour relancer les négociations du cycle de Doha sur le commerce international, dans l'impasse depuis l'échec de la réunion de Genève, fin juillet 2008.

Pas moins de 250 milliards de dollars vont être débloqués dans les deux ans à venir pour financer le commerce mondial. Cette décision confirme le rôle moteur de ce dernier pour soutenir la croissance, alors même que l'OMC prédit une baisse de 9 % des échanges cette année.

Pascal Lamy, surtout, voit réaffirmée haut et fort la nécessité de «résister au protectionnisme» et de «ne pas élever de nouvelles barrières à l'investissement et au commerce dans les biens et les services».

Le mois dernier, l'OMC pointait du doigt une dérive vers des mesures défensives, qui visaient, sans les nommer, les États-Unis et certains pays d'Europe, dont la France.

Cerise sur le gâteau, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce se retrouve en position de force pour conclure Doha. La réussite de ce cycle, affirme le communiqué final, est une «urgente nécessité». Il peut, insiste-t-il, permettre d'insuffler «au moins 150 milliards de dollars par an» dans l'économie mondiale.

G20:REGULATION BANCAIRE

Des banques plus solides

Bertille Bayart
03/04/2009 | Mise à jour : 08:41
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La banque américaine Lehman Brothers avait été l'une des premières à tomber, l'automne dernier.
La banque américaine Lehman Brothers avait été l'une des premières à tomber, l'automne dernier. Crédits photo : AP

«Les standards de régulation doivent être renforcés»

Instruits par les moments de panique de l'automne dernier - où les systèmes bancaires occidentaux ont frôlé l'effondrement - les chefs d'États et de gouvernements du G20 ont renforcé jeudi en profondeur leurs exigences à l'égard du secteur financier. Pour les banques, le mot d'ordre est clair : elles devront être assises sur davantage de capitaux propres. Cependant, afin de ne pas affaiblir encore la distribution du crédit très laborieuse depuis six mois, ces nouvelles dispositions ne s'appliqueront qu'une fois la croissance revenue. Ce qui laisse aux autorités le temps d'harmoniser d'ici à la fin 2009 leurs définitions des capitaux propres des banques, puis, en 2010, d'adopter de concert des normes de solvabilité plus rigoureuses.

Les banques devront, en période de vaches grasses, alimenter leurs réserves. Dans le système actuel, qui a fait la preuve de ses limites, la constitution de provisions était fondée sur des modèles simulant l'évolution des risques. Il faudra donc aller plus loin, avec des provisions forfaitaires, comme cela se fait déjà en Espagne.

Le pendant de l'exigence de solidité sera l'assurance d'une moindre prise de risques par les banques. «La régulation doit éviter les effets de leviers excessifs», indique le communiqué du G20. Traduction : les banques devront limiter la démultiplication de leurs engagements permise par l'utilisation de la dette. La technique de la titrisation ne devra plus permettre aux banques d'évacuer en totalité un risque de leur bilan : elles en conserveront, à chaque opération, une petite partie.

Enfin, le G20 a engagé jeudi le chantier de l'harmonisation des normes comptables. La décision prise par l'autorité américaine, jeudi également, d'assouplir ses règles au bénéfice des banques américaines, va d'ailleurs dans ce sens.

G20: HEDGE FUNDS CONTROLES

Contrôler les hedge funds

Anne Bodescot
03/04/2009 | Mise à jour : 08:30
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Les États-Unis (ici, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner) ont déjà fait un premier pas vers la régulation en février dernier, en annonçant que les hedge funds devraient à l'avenir s'enregistrer auprès du gendarme de la Bourse américain, la SEC.
Les États-Unis (ici, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner) ont déjà fait un premier pas vers la régulation en février dernier, en annonçant que les hedge funds devraient à l'avenir s'enregistrer auprès du gendarme de la Bourse américain, la SEC. Crédits photo : AP

«Les institutions, instruments et marchés financiers seront surveillés»

Les hedge funds, ces fonds d'investissement spéculatifs accusés d'accroître la volatilité des marchés financiers, vont être mieux encadrés d'ici à la fin 2009. Les pays réunis du G20 ont décidé que ces fonds ou leurs gérants devront s'enregistrer auprès d'une autorité de tutelle et lui fournir des informations sur leur gestion, notamment sur leur recours à l'endettement et la façon dont ils contrôlent les risques. Ces informations pourront être transmises d'un pays à l'autre, pour qu'un hedge fund puisse être surveillé même s'il est établi dans un paradis fiscal.

Les États-Unis ont déjà fait un premier pas dans cette voie en février dernier, en annonçant que les hedge funds devraient à l'avenir s'enregistrer auprès du gendarme de la Bourse américain, la SEC. «Ils y avaient déjà été contraints en 2006, puis cette obligation avait été levée», rappelle Marc Landeau, président d'Olympia. En France et en Grande-Bretagne, les hedge funds doivent déjà s'enregistrer.

G20:CONSEIL STABILITE FINANCIERE

«Un dispositif d'alerte précoce pour toutes les futures crises financières»

Exit le Forum de stabilité financière (FSF), créé en 1999 pour répondre à la crise du fonds spéculatif LTCM. Il sera remplacé par le Conseil de stabilité financière (Financial stability board). Tout comme le FSF, le CSF rassemblera toutes les autorités nationales contribuant à la stabilité financière, dans les domaines de la monnaie, le crédit, l'assurance, la bourse ou la comptabilité. En France c'est notamment la Banque de France, la commission bancaire ou l'Autorité des marchés financiers. Toutes exercent un rôle de surveillance, de régulation et de normalisation.

Le changement de nom aura une double portée. D'une part le nombre des pays membres va s'élargir à tous les pays du G20, alors que le FSF était un club de pays avancés, plus Hongkong et Singapour. D'autre part le CSF aura une mission plus affirmée. Certes, il fonctionnera selon le même principe de coopération entre autorités nationales qui se mettent d'accord sur des normes et leur application. Le G20 étend son rôle de supervision à «toutes les institutions financières et les produits et les marchés ayant une importance systémique». Et est-il précisé, «pour la première fois les hedge funds». De même le CSF aura à s'occuper des «places offshore non coopératives et des paradis fiscaux», ainsi que des «principes de rémunération» des établissements financiers. Il exercera ses fonctions en concertation avec le FMI dont la surveillance restera essentiellement macroéconomique.

G20: FMI PIVOT

Le FMI sera le pilier de la relance économique mondiale

J.-P. R.
03/04/2009 | Mise à jour : 08:15
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750 milliards de dollars pour le Fonds monétaire international.


Les financements mis à la disposition des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale et banques régionales de développement) constituent le véritable apport nouveau, et le seul, en matière de relance de ce sommet. Il s'agit d'aider les pays émergents ou en développement, qui contrairement aux pays avancés, n'ont pas la possibilité de mettre en place des programmes de soutien budgétaire.

Les ressources, que le FMI peut distribuer, vont tripler passant de 250 à 750 milliards de dollars. Selon plusieurs formes différentes. Tout d'abord 250 milliards seront fournis par la procédure dite «nouveaux accords d'emprunts», dont 100 milliards émanant du Japon et 100 milliards de l'Europe. Il est prévu par ailleurs de procéder à une émission de 250 milliards de DTS (droits de tirages spéciaux), dont le communiqué ne donne pas la clé de répartition ni la date. Les DTS se définissent comme une «créance virtuelle» pour les pays bénéficiaires (selon la définition du FMI), ce qui revient à améliorer leurs liquidités internationales. Troisième ressource, les ventes de 403 tonnes d'or du FMI, ce qui représente quelques milliards de dollars. Par ailleurs il est prévu que le FMI puisse faire appel au marché financier, si nécessaire, ce qui constitue une innovation. Enfin, les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale seront choisis, à l'avenir, en fonction de «leur compétence». Ce ne sera plus systématiquement un Européen et un Américain.

G20: LISTE PARADIS FISCAUX

Les trois listes des paradis fiscaux établies par l'OCDE


02/04/2009 | Mise à jour : 22:47
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EXCLUSIF - Voici la liste publiée par l'OCDE, à la demande du G20, «des paradis fiscaux qui ne sont pas en conformité avec les règles mondiales d'échange d'informations fiscales».

1.Liste blanche : (Etats ou territoires qui ont mis en œuvre des standards internationaux en signant au moins 12 accords conformes à ces standards)

Argentine, Australie, Barbades, Canada, Chine(*), Chypre, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Guernesey, Hongrie, Islande, Irlande ile de mans Italie, Japon, Jersey, Corée, Malte, ile Maurice, Mexique, Hollande, Nouvelle Zélande, Norvège, Pologne Portugal, Russie, les Seychelles, la Slovaquie, Afrique du sud, l'Espagne, la Suède, la Turquie, les Emirats arabes unis, royaume uni, Etats-Unis, les iles Vierge

2.Liste grise : états ou territoires qui se sont engagés à respecter les standards internationaux mais ont à ce jour signés moins de douze accords

- Liste gris foncée (paradis fiscaux déjà identifiés en 2000 par l'Ocde) : Andorre, Anguilla Antigua, Barabade, Aruba, Bahamas, Bahrein, Belize, les Bermudes, les iles vierges anglaises, les iles Cayman, les iles Cook, la Dominique, Gibraltar, Grenade, Liberia, le Liechtenstein, les Iles marshall, Monaco, Montserrat, Nauru, les Antilles néérlandaises, Niue, Panama, St Kitts and Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent et Grenadine, Samoa, San Marin, les iles Turks and Caicos, Vanuatu

- Liste gris clair (autres centres financiers) : Autriche, Belgique, Brunei, Chili, Guatemala, Luxembourg, Singapour, Suisse

3. Liste noire (Etats ou territoires qui ne se sont pas engagés à respecter les standards internationaux) : Costa Rica, Malaisie (Labuan), Philippines, Uruguay

(*) Macao et Hong Kong territoires chinois, ont pris l'engagement en 2009 de se conformer aux standards internationaux, en conséquence ces deux territoires ne sont plus mentionnés dans la liste grise

G20: PARADIS FISCAUX

Paradis fiscaux : l'OCDE
a publié une nouvelle liste

Anne Cheyvialle
03/04/2009 | Mise à jour : 18:49
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Macao (ici en photo, le vieux quartier colonial) et Hong Kong, territoires chinois, ont pris l'engagement en 2009 de se conformer aux standards internationaux, en conséquence ces deux territoires ne sont plus mentionnés dans la liste grise.
Macao (ici en photo, le vieux quartier colonial) et Hong Kong, territoires chinois, ont pris l'engagement en 2009 de se conformer aux standards internationaux, en conséquence ces deux territoires ne sont plus mentionnés dans la liste grise. Crédits photo : Associated Press

«L'ère du secret bancaire est terminée»

Pour sortir la tête haute de la délicate question des paradis fiscaux, les grands argentiers ont mis l'OCDE devant ses responsabilités. L'Organisation de coopération pour le développement économique a publié jeudi soir une nouvelle liste «des paradis fiscaux qui ne sont pas en conformité avec les règles mondiales d'échange d'informations fiscales», selon le communiqué final. «Nous sommes prêts à déployer des sanctions pour protéger nos systèmes financiers. Le temps du secret bancaire est révolu», poursuivait le texte.

Nicolas Sarkozy a reconnu que la principale opposition est venue de la Chine qui refusait de respecter des règles émanant d'un organisme comme l'OCDE, dont elle ne fait pas partie. «Nous nous sommes vus très tard avec Barack Obama et Hu Jintao, a précisé le président français. Et nous sommes parvenus à un accord.» Au-delà des principes, l'enjeu porte notamment sur Hongkong ou Macao, placés sous la juridiction chinoise. Pékin avait du mal à accepter qu'ils figurent sur le document de travail transmis par le secrétariat de l'OCDE à la présidence du G20. Alors que la liste officielle ne comprenait jusqu'à présent qu'Andorre, le Liechtenstein et Monaco.

Il y a maintenant trois groupes : «blancs», «gris» et «noirs». D'un côté, les bons élèves, ceux qui ont signé des accords bilatéraux de coopération fiscale aux normes OCDE. C'est-à-dire qu'ils acceptent de transmettre des informations bancaires, en cas d'évasion et de fraude fiscale. La deuxième liste regroupera les pays ayant fait part de bonnes intentions, comme la Suisse et l'Autriche, qui ont accepté d'assouplir leur secret bancaire mais doivent maintenant négocier les conventions bilatérales de double imposition. Les cancres de l'évasion fiscale figureront sur la «liste noire».

G20:RESULTATS

Accord mondial pour
un nouveau capitalisme

De notre envoyée spéciale à Londres, Alexandrine Bouilhet
03/04/2009 | Mise à jour : 15:27
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Crédits photo : AP

DOSSIER - A l'issue du G20, le FMI voit ses ressources tripler, la France et l'Allemagne obtiennent gain de cause sur la régulation des marchés financiers et Pékin impose son influence dans l'arène des grands.

Malgré le scepticisme entourant ce sommet «historique», le G20 de Londres a frappé fort. Face à la crise la plus grave depuis les années 1930, les dirigeants des plus grandes puissances mondiales ont décidé jeudi d'injecter 1 000 milliards de dollars supplémentaires dans l'économie, à travers les institutions financières internationales, dont les ressources sont dopées.

Même s'il ne s'agit pas de nouveaux plans de relance, en raison de l'opposition franco-allemande, les chiffres annoncés jeudi à Londres ont fait bondir les marchés, un gage de succès pour Gordon Brown, hôte de la réunion. Le G20 évalue à 5 000 milliards de dollars les dépenses déjà engagées par ses membres d'ici à mi-2010, ce qui devrait augmenter le PIB mondial de 4 %. «Il s'agit du plus grand plan de soutien macroéconomique jamais mis sur pied», s'est félicité Gordon Brown.

Premier vainqueur du sommet, sur le plan financier : le FMI, qui voit ses ressources tripler, passant de 250 à 750 milliards de dollars, un effort sans précédent, conforme à la volonté des États-Unis, réalisé grâce au Japon, à l'Union européenne, à la Norvège et au Canada. Plus novateur, les droits de tirage spéciaux du Fonds (DTS), l'unité de compte du FMI, sont revalorisés de 250 milliards de dollars, ce qui revient à faire marcher la «planche à billets» à l'échelle internationale, une solution qui n'est pas sans risques pour l'inflation. Cela ne semble pas inquiéter le G20, qui, à l'exception de l'Allemagne, redoute surtout la déflation.

Sur le plan politique, la palme du sommet revient, sans conteste, au couple franco-allemand qui a réussi à imposer sa patte sur le communiqué final, en exigeant une réglementation aussi précise que possible des marchés financiers et une nouvelle régulation internationale. «C'est au-delà de ce que nous pouvions espérer !», s'est félicité Nicolas Sarkozy. À défaut d'avoir obtenu la publication, par le G20, d'une liste noire de paradis fiscaux, sujet trop délicat sur le plan diplomatique en raison de l'opposition de la Chine, le président français estime avoir arraché au camp anglo-saxon une «réforme du capitalisme mondial». «C'est la fin du consensus de Washington», a reconnu le premier ministre britannique Gordon Brown.

Après avoir mis une forte pression sur Londres et Washington, Paris et Berlin ont obtenu gain de cause sur leurs principales lignes rouges : l'enregistrement des «hedge funds» et des agences de notations ; l'encadrement des bonus des traders ; des limites à la titrisation - une technique financière qui consiste à revendre les crédits sous forme de titres - ; la révision des normes comptables ; l'engagement du G20 à prendre des sanctions contre les paradis fiscaux. «L'ère du secret bancaire est révolue», a insisté Gordon Brown, renvoyant la publication d'une liste des centres «non coopératifs» à l'OCDE, et le détail des sanctions à la prochaine réunion des ministres des Finances du G20. À travers le nouveau Conseil de stabilité financière, un «forum» (FSF) aux pouvoirs renforcés, la France estime détenir la «nouvelle organisation mondiale de la finance».

Priorité des priorités pour Paris et Berlin, la question des paradis fiscaux aura empoisonné le sommet jusqu'à la dernière minute. Le président Hu Jintao s'est fermement opposé à la stigmatisation de Hongkong ou Macao, contestant les critères et légitimité de l'OCDE dans cette affaire. Pour apaiser les tensions, Gordon Brown avait pris soin de placer Nicolas Sarkozy à côté du président chinois lors du dîner officiel à Downing Street. Le résultat fut un petit compromis. «Que la Chine accepte de faire référence à l'OCDE, un organisme dont elle n'est pas membre, c'est déjà énorme !», estime Nicolas Sarkozy.

La fermeté du couple franco-allemand

Sur le plan diplomatique, c'est l'affirmation de la Chine, forte de ses 2 000 milliards de dollars de réserves, qui a marqué le sommet du G20 et ses participants. Très affaiblis par la crise financière, montrés du doigt pour leur responsabilité, et surtout, peu préparés sur le détail des négociations, les États-Unis sont apparus en retrait dans les discussions. Les Chinois n'ont pas ouvertement critiqué le rôle du dollar comme monnaie de réserve, mais ils ont laissé les Russes le faire à leur place. Pékin n'a pas seulement contesté la légitimité de l'OCDE, organisation basée à Paris, mais dominée par les Américains. Le président chinois a exigé une réforme rapide du FMI, qui lui donne plus de droits, afin de transformer cette «annexe du Trésor américain» en organisation représentative des nouveaux équilibres du monde.

Pris en tenaille entre la Chine et les États-Unis, les Européens ont réussi à tirer leur épingle du jeu, en imposant leurs vues sur la régulation, grâce à la fermeté du couple franco-allemand, plus indispensable que jamais.

ASIE: DAVOS CHINOIS

Au «Davos chinois», l'Asie échafaude sa sortie de crise

Arnaud Rodier
17/04/2009 | Mise à jour : 20:47
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Ce sommet économique se veut une plate-forme d'échanges entre les pays asiatiques et entre l'Asie et le reste du monde.
Ce sommet économique se veut une plate-forme d'échanges entre les pays asiatiques et entre l'Asie et le reste du monde. Crédits photo : AP

Les pays d'Asie sont réunis depuis vendredi au Forum de Boao.

De notre envoyé spécial à Hainan

Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, c'est tout le gratin de la finance asiatique qui est réuni depuis vendredi à Boao, sur l'île de Hainan, au sud-ouest de Hongkong. Banquiers, hommes d'affaires, responsables politiques, tous se retrouvent pendant trois jours pour la conférence annuelle du Forum de Boao pour l'Asie, véritable Davos régional qui attire également de plus en plus d'Occidentaux.

Créé en 2001 par l'ancien président des Philippines, Fidel Ramos, l'ancien premier ministre australien Bob Hawke et l'ancien premier ministre japonais Morihiro Hosokawa, il a officiellement élu domicile en Chine l'année suivante. Il se veut une plate-forme d'échanges entre tous les pays d'Asie et entre l'Asie et le reste du monde. Mais cette année, le Forum de Boao est un exercice imposé : comment la région fait-elle face à la crise ? Comment peut-elle en sortir renforcée ? Quels rôles vont être amenés à jouer les pays émergents ?

Pas «d'optimisme aveugle»

Dès ce matin, le premier ministre chinois, Wen Jiabao, va donner le ton. La situation de l'économie chinoise est «meilleure que prévu», estime-t-il. Si la croissance du pays a ralenti à 6,1 % sur un an au premier trimestre, les investissements en capital fixe ont rebondi de 28,6 % dans les zones urbaines et la production industrielle a réussi à progresser de 8,3 % le mois dernier.

Mais Wen Jiabao se garde de «tout optimisme aveugle». À ses yeux, la convalescence de la Chine n'est pas solide. Et de citer pêle-mêle la faiblesse de la demande mondiale, les surcapacités industrielles dans de nombreux domaines et les suppressions d'emplois.

Pour Yao Gang, vice-président de la Commission de régulation des marchés financiers chinois, «les investisseurs du monde entier ont les yeux tournés vers les marchés des capitaux asiatiques. Comment les remettre sur pied pour qu'ils conduisent la reprise» ? s'interroge-t-il. Tandis que le gouverneur de la Banque populaire de Chine demande : «Comment les marchés émergents devraient-ils s'accommoder de la complexité croissante de la situation financière internationale ? Quelle nouvelle architecture financière faut-il mettre en place pour prévenir de nouvelles crises ?» Cette crise est également l'occasion rêvée de relancer les négociations de Doha sur la libéralisation du commerce international, interrompues à l'automne dernier. Pascal Lamy, le directeur général de l'OMC (Organisation mondiale du commerce), a fait exprès le déplacement à Boao. La secrétaire d'État au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, y sera également.

«La crise va-t-elle permettre d'avancer plus vite et de ne pas tomber dans le protectionnisme ?» : tel est le thème d'un débat, cet après-midi, auquel participent également Cheng Deming, ministre du Commerce chinois, Toshihiro Nakai, son homologue pour le Meti japonais, et Kim Jong-hoon, ministre du Commerce de la Corée du Sud, promet d'être difficile.

«Je suis extrêmement frappée par l'optimisme constructif des Chinois. Ils l'ont manifesté par le grand esprit de responsabilité qu'ils ont montré au G20 tant en matière de relance qu'en matière de régulation», affirme Anne-Marie Idrac. «En ce qui concerne les aspects commerciaux, nous devons insister sur deux points : la lutte absolue contre le protectionnisme et sur le rôle particulier que doivent jouer les pays émergents et en particulier la Chine.»

Les vieux modèles de croissance caractérisés par une Asie qui exporte et épargne, tandis que les États-Unis consomment en s'endettant, sont de moins en moins viables. «Il est maintenant impératif que les économies d'Asie cherchent d'autres modèles et construisent leur propre compétitivité», juge pour sa part Fan Gang, président du National Economic Research Institute de Pékin. À sa manière, le Forum de Boao souhaite faire oublier le sommet des pays asiatiques en Thaïlande, avorté le week-end dernier.

» Croissance : la Chine prête à rebondir

TRIBUNE - Dominique de Villepin

lecture de la situation actuelle et propositions économiques et sociales.

Le G20 a marqué un sursaut international susceptible de redonner confiance et espoir. Les responsables politiques ont su trouver un langage commun face aux difficultés financières de la planète. La France y a pleinement joué son rôle de force de propositions et d'initiatives.

Pour autant, ce n'est pas un aboutissement, mais un point de départ. Conservons l'élan de ce sommet pour enclencher de nouvelles dynamiques. La crise est loin d'être derrière nous. Trop d'incertitudes demeurent sur la reprise de la demande mondiale et sur l'assainissement du système financier pour considérer la guérison acquise. D'une ampleur inégalée, elle marque la fin d'un modèle de croissance et un basculement de la puissance économique de la zone euroaméricaine vers la zone asiatique.

Sur le front intérieur, les marges de manœuvre sont étroites. Trop peu de relance, et c'est le risque d'un allongement de la crise et d'une déstabilisation de notre tissu social. Trop de dépenses publiques, et c'est le risque, par un endettement excessif, de marges de manœuvre rognées, d'un risque inflationniste et d'un prévisible recours massif aux impôts. Dans cet exercice difficile, nous devons privilégier tout ce qui peut accélérer la sortie de crise, en prenant en compte les peurs et les mécontentements qui s'expriment un peu partout en France. Que la détermination montrée ici comme ailleurs dans le sauvetage des institutions financières soit aujourd'hui mise en œuvre dans la lutte contre le chômage et dans la garantie de nos systèmes de protection sociale. Les Français attendent aujourd'hui qu'une même énergie soit déployée pour traiter deux questions centrales : l'avenir de notre modèle de protection sociale, et la définition d'une nouvelle stratégie économique.

L'exigence sociale d'abord. Elle constitue aujourd'hui une priorité face à la montée du chômage, inédite par son ampleur et sa rapidité. La montée en puissance du Fonds d'investissement social doit permettre d'apporter des réponses concrètes, au cas par cas, aux situations les plus difficiles. Mais, au-delà, la crise fait ressortir de graves inquiétudes sur un modèle éducatif perçu comme inégalitaire, sur des régimes de retraite fragilisés ou sur la pérennité de notre système de santé. Nous n'échapperons pas à une grande réflexion sur le financement de notre protection sociale. Je propose que trois messages forts soient envoyés aux Français. D'abord en matière de justice sociale et pour une meilleure répartition des efforts, la contribution des plus aisés doit être accrue par un relèvement temporaire du bouclier fiscal. Une autre piste consisterait à augmenter de manière transitoire le taux de la plus haute tranche de l'impôt sur le revenu à 45 %.

Ensuite, en matière de retraites. Nous disposons d'un outil, le Fonds de réserve des retraites. Renforçons-le en y apportant des participations non stratégiques de l'État, et les revenus financiers qu'il perçoit au titre du plan de sauvetage des banques. Ainsi, nous dirons à nos concitoyens que ce que nous avons fait pour nos banques, nous pouvons le faire pour nos retraites.

Enfin, je propose de sanctuariser le budget de l'Éducation nationale pour le reste du quinquennat, tout en le recentrant sur ses missions essentielles. Le plan de relance a mis l'accent sur les infrastructures. Mais quoi de plus essentiel que l'investissement dans le savoir des générations futures ? Nous pourrions aller plus loin en imaginant sur le modèle de ce qui est fait pour la Défense de proposer une loi de programmation pluriannuelle en faveur de l'éducation et de la connaissance.

Il nous faut également une stratégie économique. Une nouvelle hiérarchie mondiale va se mettre en place. Certains pays sortiront plus forts de cette crise. Je pense à l'Allemagne, qui continue de faire de l'excellence de son appareil industriel le moteur de sa croissance, aux régions les plus innovantes des États-Unis ou aux économies indienne et chinoise. Quels sont les secteurs qui tireront la France de demain ? Quels moyens leur attribuer ? Notre aide à l'innovation est faible, dispersée et mal coordonnée. La recherche spatiale représente 40 milliards de dollars aux États-Unis, 4 milliards d'euros pour l'Europe. Il devient urgent de créer aujourd'hui une vraie agence européenne de l'innovation, capable de définir une dizaine de filières clés et de mettre de vrais moyens sur la table. Elle pourrait se financer en lançant un emprunt européen en faveur de l'innovation. Enfin, quelles relations entre nos champions nationaux, nos PME et notre recherche publique ? J'ai renforcé, lorsque j'étais à Matignon, les pôles de compétitivité initiés par Jean-Pierre Raffarin. Ils ont permis de dynamiser la croissance et de créer des liens forts entre recherche et industrie. Ils doivent redevenir un outil central de notre politique industrielle, en y injectant les fonds nécessaires. Je propose là encore de créer un vrai service public de l'innovation en France, conçu comme un point de contact unique pour les entreprises en matière d'aide, de subvention et de développement.

Mais la France ne surmontera pas la crise seule dans la compétition multipolaire. C'est l'occasion de donner un second souffle à l'Europe. Le spectre de faillites d'États et le libre jeu des égoïsmes nationaux soulignent l'urgence d'un gouvernement économique de la zone euro. Le renforcement récent du couple franco-allemand est un signe positif. Travaillons sur cette lancée pour mettre à plat nos divergences sur le terrain énergétique et lancer une réflexion sur la sécurité des approvisionnements. Mettons en place une vraie politique industrielle commune en renforçant nos engagements dans l'industrie spatiale ou automobile. Et pourquoi ne pas aller plus loin, en cherchant ensemble des convergences en matière de fiscalité et de protection sociale ?

Choisissons l'initiative : un gouvernement concentré sur les enjeux économiques et sociaux de long terme, conscient de sa place en Europe et dans le monde, soucieux de la singularité forte de son modèle, qui est un atout dans cette crise majeure. Ce sont là les clés pour sortir renforcés de ces épreuves.

BANCOS: CITIGROUP BENEFICIOS

Citigroup cierra el primer trimestre del año con su primer beneficio neto en 18 meses


17/04/2009 | Actualizada a las 16:37h | Economía

Madrid. (EFECOM).- El banco estadounidense Citigroup anunció hoy que cerró el primer trimestre de 2009 con su primer beneficio neto en 18 meses, que fue de 1.590 millones de dólares (1.223 millones de euros), ayudado por la mejora de las operaciones en el negocio de banca de inversión.

MÁS INFORMACIÓN

Según datos recogidos por Efe, el banco, que siguió aumentando sus reservas para pérdidas por préstamos, consiguió casi duplicar sus ingresos y situarlos en 24.790 millones de dólares (unos 19.000 millones de euros), debido a una menor depreciación de activos.

Citi, que anunció que en lo que va de año ha recortado su plantilla en 13.000 personas, obtuvo un beneficio neto de 1.590 millones de dólares en el primer trimestre, frente a unas pérdidas netas de 5.110 millones en el mismo período del año anterior.

Las noticias ayudaron a las acciones de Citi, que subían el 1,8% en las operaciones de preapertura, hasta 4,06 dólares, después de haber multiplicado por cuatro su valor en el último mes por las perspectivas de que Citigroup cerraría el trimestre con beneficios y por las noticias favorables sobre su canje de acciones preferentes.

China y el G-20

China acudió a la reunión del G-20 consciente de ser un país clave para la recuperación económica mundial


Carlos Hernández | Sichuan (China), lector corresponsal | 15/04/2009 |

China dispone de abundantes recursos financieros y en términos absolutos es la tercera economía del planeta. Consciente de estos dos "ases", el gobierno chino quiere ganar más peso político y económico a nivel mundial.

PERFIL DE CARLOS HERNÁNDEZ


Profesión: Economista
Vivo en... Chengdu, Sichuan (China)
Desde... Enero de 2007
Lo mejor de China: Su pragmatismo ante la vida
Lo peor de China: Su forma de conducir


En enero del 2009 se formalizó el ingreso de China en el 'Banco Interamericano de Desarrollo' (tras un proceso de 15 años y en la categoría de país donante). En este año se han organizado varias giras diplomáticas por diversos países de América Latina, Europa y Asia. Las giras tuvieron un trasfondo económico: firmando acuerdos de cooperación (en Europa por unos 13.600 millones de Euros) y acuerdos de intercambios de divisas (con Corea del sur, Malasia, Bielorrusia, Indonesia y Argentina por unos 650.000 millones de RMB –aproximadamente unos 70.000 millones de euros).

Asimismo, y gracias a sus recursos financieros, China se está erigiendo en defensora de los países menos desarrollados, mitigando los efectos de la crisis vía condonación de deuda o ayuda financiera. Según el primer ministro chino, Wen Jiabao, desde finales del 2008 China ha condonado deudas por valor de 5.850 millones de euros, prestado asistencia financiera, no impone tarifas en la mayoría de los productos importados de esos países, y tiene programas de cooperación para la construcción de hospitales, escuelas, así como becas para estudiar en China.

China acudió a la reunión del G-20 consciente de la cada vez mayor importancia que tiene el país en el orden internacional, de la relevancia que los medios financieros han dado a su plan de rescate, y en general de que se le considera uno de los países claves en la recuperación económica internacional. Pero, ¿cuáles eran sus inquietudes antes de la cumbre? y ¿cuál ha sido el resultado?

La posición previa a la reunión del G-20 era en términos generales de cooperación, evitar el proteccionismo y buscar respuestas consensuadas. Además se daba mucho énfasis a la responsabilidad. Es decir China no iba a vender masivamente sus reservas de dólares, y cooperaría con el resto de países para ayudar en la recuperación económica mundial. Los líderes chinos lanzaban los siguientes mensajes en diferentes foros y medios:

• China podría aportar recursos al FMI, pero a cambio de ver incrementada su participación y papel en la toma de decisiones. Algunos especialistas hablaban de una aportación de hasta 100.000 millones de dólares.
• Crear una divisa de reserva internacional diferente al dólar (muestra de la creciente preocupación del gobierno chino en cuanto a sus inversiones en dólares, así como la presión sobre el tipo de cambio del RMB). En este sentido, el gobernador del Banco Popular de China dijo que los Derechos Especiales de Giro (SDR en sus siglas en inglés) tienen el potencial para actuar como una divisa de reserva supranacional.
• Aunque no ligado a la cumbre, se comentaba la idea de tomar medidas para potenciar el RMB como divisa de comercio internacional.

En la cumbre, se ha decidido que China aporte 40.000 millones de euros adicionales al FMI (mientras que la unión Europea y Japón pondrán 100.000 millones de Euros cada uno). Según algunos periódicos, con esta aportación los derechos de voto de China en el FMI pasarán a ser sólo del 3,997%, lejos aún del 17% de EE.UU. que ocupa el primer lugar. La idea de crear una divisa de reserva diferente al dólar no ha avanzado; si bien se ha decidido crear 250.000 millones de dólares en SDRs las autoridades financieras consideran que esta medida no indica nada especial en este sentido. Por ultimo, en cuanto al tema de potenciar el RMB como divisa de comercio internacional, China ya está tomando medidas en tal sentido, si bien todavía muy limitadas como por ejemplo los acuerdos de intercambios de divisas con otros países, así como las pruebas que está llevando a cabo en varias zonas del país.

En términos generales el resultado de la cumbre se ha presentado de forma positiva en los medios. Se han destacado las entrevistas del Presidente Chino con sus homólogos de otros países, y se considera como un paso más de China para su reconocimiento y posicionamiento a nivel internacional. Se han remarcado mucho las reuniones que mantuvo el Presidente chino, Ju Hintao, con Obama, mencionándose como el G-2 dentro del G-20, y enviando el mensaje de que es necesario profundizar en este diálogo para superar la crisis, sin perjuicio de las conversaciones con otros líderes tanto europeos como asiáticos.

CUMBRE:AMERICA LATINA USA,DISTENSION

18/04/2009 | Actualizada a las 19:20h

Puerto España. (EFE).- El presidente de Estados Unidos, Barack Obama, reiteró su voluntad de una nueva colaboración con América Latina en una reunión en la que los gobernantes sudamericanos se lamentaron de políticas pasadas y que transcurrió "sin tensiones".


El encuentro, que se prolongó durante una hora y cuarto antes de las sesiones plenarias de la V Cumbre de las Américas en Trinidad, permitió un "intercambio franco de opiniones" en un clima "educado" y "sin tensiones", según dijo un alto funcionario estadounidense. "Tengo mucho que aprender y muchas ganas de escuchar", afirmó el presidente estadounidense.

Acercamiento a Venezuela aunque Chávez se niega a firmar la declaración
Una de las grandes incógnitas de la reunión era cómo iba a desarrollarse el tono con Chávez, en el pasado el gran antagonista en la región de la política exterior de EE.UU. y que llegó a calificar al presidente anterior, George W. Bush, como "el diablo".

El tono fue aparentemente cordial. Obama y Chávez intercambiaron palmadas en la espalda y un apretón de manos cuando, después de una intervención del presidente estadounidense, el venezolano se levantó del extremo de la mesa donde se encontraba sentado y le regaló un libro, "Las Venas Abiertas de América Latina", del uruguayo Eduardo Galeano.

Según explicó posteriormente Chávez, el libro, una crítica contra la injerencia europea y de EE.UU. en la región, tenía inscrita la dedicatoria "Para Obama, con afecto". El presidente venezolano declaró que su colega es "un hombre inteligente" y quiere convertirse en su "amigo".

Con respecto a un posible acercamiento entre Venezuela y Estados Unidos -enfrentados en los últimos años-, Chávez dijo que "no tengo la menor duda" de que existirá ese acercamiento, y añadió que "creo que hemos comenzado con buenos pasos". Pese a ello, indicó que no firmará la declaración final de la Cumbre al estar en desacuerdo con la ausencia de Cuba.

Por su parte, preguntado por un periodista sobre la posibilidad de una reunión bilateral con Chávez, Obama respondió que "estamos logrando progresos en la Cumbre" de las Américas.

Ambos ya se habían saludado con otro apretón de manos antes de la ceremonia inaugural de la Cumbre de las Américas el viernes.

La intervención de Chávez en la reunión con Unasur, de un par de minutos, mantuvo un tono "educado", según un alto funcionario estadounidense.

No obstante, como hicieron otros líderes latinoamericanos, criticó la política exterior previa de EE.UU. antes de expresar su esperanza de un cambio tras la llegada al poder de Obama.

El presidente estadounidense indicó que la cumbre no debe centrarse en debatir la historia pasada, sino en "avanzar hacia el futuro" y reiteró su voluntad de mantener una nueva colaboración en términos de igualdad con la región.

Obama indicó que otros países también deben reconocer el pasado y evitar la "tentación fácil" de culpar a EE.UU. de todos los males, explicó el alto funcionario.

Cuba, la gran ausente, centra la reunión
La reunión, en la que se abordaron también cuestiones económicas, energéticas y de inmigración, tuvo entre sus asuntos principales la situación de Cuba, el país ausente de la reunión como régimen no democrático.

Varios líderes latinoamericanos exhortaron al presidente de EEUU a normalizar las relaciones con la isla, después de que Obama ordenara el lunes el levantamiento de las restricciones a los viajes y envíos de remesas de familiares a la isla, así como medidas para facilitar las comunicaciones entre EE.UU. y Cuba.

Tras la reunión con Obama, la presidenta de Argentina, Cristina Fernández; el gobernante de Uruguay, Tabaré Vázquez, y el canciller brasileño, Celso Amorim, coincidieron en la petición que hicieron al presidente de EE.UU. sobre Cuba como miembros de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur).

Tabaré Vázquez explicó que los presidentes suramericanos coincidieron en la necesidad de integrar a Cuba a estas cumbres. "El presidente Obama quedó en estudiar este planteamiento", dijo Vázquez a periodistas.

La cuestión cubana fue uno de los planteamientos comunes que los mandatarios de Argentina, Bolivia, Brasil, Chile, Colombia, Ecuador, Guayana, Paraguay, Perú, Guayana, Uruguay y Venezuela hicieron a Obama en la reunión multilateral de hoy, confirmó Amorim.

Según explicaron las fuentes, Obama reiteró la posición que ya había expuesto en su discurso inaugural: que Estados Unidos busca un "nuevo comienzo" en su relación con Cuba pero ese cambio no ocurrirá de la noche a la mañana.

Está dispuesto, explicó el presidente estadounidense, a mantener un diálogo sobre un amplio abanico de temas, desde los derechos humanos a la inmigración y la economía, pero no a "hablar por hablar".

A lo largo de la jornada, Obama buscará mantener apartes con los presidentes de Haití, René Preval; Chile, Michelle Bachelet; Perú, Alan García; Colombia, Álvaro Uribe, y el primer ministro canadiense, Stephen Harper.

BANCOS: ALIVIO

Los bancos de EE. UU. asoman por primera vez la cabeza desde la crisis
Citigroup, JP Morgan y Goldman Sachs obtienen beneficios al inicio del 2009
MARC BASSETS - Nueva York. Corresponsal - 18/04/2009

PRONTO PARA CELEBRAR Economistas y los propios banqueros admiten que puede haber más baches

Los bancos estadounidenses estuvieron en el origen del huracán financiero que se desató el pasado septiembre. Los mismos bancos empiezan ahora, después de meses de turbulencia, a asomar la cabeza. Es pronto para cantar victoria. Economistas y banqueros temen que más baches interrumpan el camino a la recuperación. Pero varias entidades - Goldman Sachs, JP Morgan Chase y Citigroup-han presentado en los últimos días los resultados del primer trimestre del 2009. Algunos, por primera vez en meses, vuelven a ganar dinero, gracias en gran parte al multimillonario plan de rescate adoptado en octubre por decisión de la Administración Bush. Citigroup anunció ayer que en el primer trimestre ganó 1.600 millones de dólares. Es la primera vez desde otoño del 2007 que esta entidad obtiene beneficios. ...

GENERAL MOTORS, AL BORDE DE LA QUIEBRA

GM va à nouveau tailler dans ses capacités de production

[ 17/04/09 - 18H08 - actualisé à 20:16:00 ]

Le premier constructeur automobile américain a indiqué ce vendredi qu'il allait durcir le plan de restructuration annoncé en février avec de nouvelles suppressions de postes à la clé. Le groupe, qui a déjà obtenu 13,4 milliards de dollars d'aide de l'Administration américaine, espère ainsi convaincre Washington de lui octroyer 5 milliards supplémentaires.

Photo : AFP/Scott Olson
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Nouveau tour d'écrou en vue pour General Motors. Le premier constructeur automobile américain, qui se démène plus que jamais pour éviter la faillite, planche sur des réductions de capacités supplémentaires assorties de suppressions d'emplois, a annoncé vendredi son PDG, Fritz Henderson, qui espère convaincre ainsi Washington de lui octroyer une rallonge de 5 milliards de dollars.

"Nous travaillons à d'autres réductions de capacités. Les fermetures d'usines devront aller plus loin que celles annoncées dans le plan de restructuration présenté en février", a-t-il indiqué lors d'un point d'étape téléphonique sur les avancées du plan de redressement du groupe. Dans ce contexte, de nouvelles suppressions de postes parmi les employés et ouvriers sont à prévoir, a-t-il ajouté, sans les chiffrer.

Présenté le 17 dernier février, le plan de "viabilité" de GM prévoyait la fermeture de 14 de ses 47 usines américaines de composants et d'assemblage d'ici à 2012, soit 5 de plus déjà qu'annoncé par le groupe en décembre. Le constructeur avait alors averti qu'il comptait supprimer 47.000 postes supplémentaires dans le monde.

Dans l'attente de nouveaux financements

On n'en attendait pas moins du successeur de Rick Wagoner, ex-directeur financier de GM et nommé fin mars précisément pour muscler ce plan alors jugé insuffisant par Washington. Et ce, d'ici au1er juin. Faute quoi, le numéro un de l'automobile américaine n'aura d'autre option que de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites. Un scénario que Fritz Henderson ne peut écarter. Mais s'il s'y prépare également, "en détails", GM préfère se restructurer "en dehors d'un tribunal", a-t-il à nouveau insisté vendredi, comme il l'avait fait lors de sa dernière intervention sur le sujet.

Le constructeur, qui continue à estimer à 4,6 milliards de dollars son besoin de financement pour le deuxième trimestre, n'espère pas cependant être le seul à faire des efforts. A ce stade, il est encore "prématuré" de savoir si, en contrepartie de ces sacrifices, Washington "donnera son accord à de nouveaux financements", après les 13,4 milliards déjà versés depuis décembre, a toutefois reconnu Fritz Henderson.

Quand aux tractations avec le syndicat automobile UAW et les créanciers, autres points imposés par Washington, elles se poursuivent, a-t-il confirmé.

Le patron de GM a aussi qualifié de "spéculations" les rumeurs récemment rapportées par la presse concernant une éventuelle cession de GMC, retenue en février parmi les marques principales que le groupe entend conserver aux côtés de Buick, Cadillac et Chevrolet.

S'agissant de ses autres marques, mises en vente, Fritz Henderson a, en revanche, espéré être en mesure de trancher "avant la fin du mois" entre de trois candidats potentiels au rachat de Hummer. Plusieurs groupes auraient également manifesté leur intérêt à la reprise de Saturn tandis qu'en Europe, Saab examine des offres.

En revanche, GM est, pour le moment, revenu sur sa décision, annoncée en Octobre, de vendre l'équipementier AC Delco, spécialisé notamment dans les batteries de démarrage, les filtres à huile et les composants de freinage, faute de pouvoir en tirer son juste prix, estimé à environ 4 milliards de dollars. "Nous préférons le conserver et le développer," a reconnu Fritz Henderson.

CUMBRE:AMERICA LATINA USA

Espoirs de nouvelle ère entre les Etats-Unis et l'Amérique du sud

[ 18/04/09 - 12H09 - actualisé à 17:41:00 ]

Un rapprochement américano-cubain semblait se dessiner au deuxième jour du sommet des Amériques. Obama a échangé vendredi avec Chavez une poignée de main chaleureuse et ce dernier s'est montré conciliant samedi. Mais Obama a estimé important "que les Etats-Unis ne soient pas le seuls à devoir changer ".

AFP - Barack Obama serre la main d'Hugo Chavez
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Le président américain Barack Obama a eu samedi son premier face à face avec une douzaine d'homologues d'Amérique du sud, à Trinité-et-Tobago, alors qu'un rapprochement américano-cubain semblait se dessiner au deuxième jour du sommet des Amériques.

Ce premier contact a été d'autant plus important que ces douze dirigeants, membres de l'Union des nations sud-américaines (Unasur), ont l'espoir, avec leurs différences, d'entamer une nouvelle ère avec les Etats-Unis.

Bête noire de Washington durant l'administration de l'ancien président américain George W. Bush, le chef d'Etat vénézuélien Hugo Chavez s'est de nouveau montré conciliant envers son successeur en lui offrant un livre, au lendemain d'une poignée de mains très remarquée.

Cet ouvrage, "Les veines ouvertes de l'Amérique latine" (Las Venas Abiertas de America Latina) de l'Uruguayen Eduardo Galeano - une fable sur le pillage des ressources du continent au cours des siècles - est devenu un classique.

La poignée de mains de la veille a fait samedi la Une des journaux à Port of Spain: "Face à Face", affichait le Saturday Newsday. "Soyons amis", titraient de concert le Saturday Express et The Guardian. "One love" (un amour), résumait The Guardian, en référence à la chanson de Bob Marley, idole des Caraïbes.

Parmi les douze dirigeants se trouvaient les plus critiques des Etats-Unis: M. Chavez, ainsi que ses alliés l'Equatorien Rafael Correa et le Bolivien Evo Morales. Mais aussi des pays modérés comme le Brésil de Luiz Inacio Lula da Silva ou le Chili de Michelle Bachelet, mieux vus à Washington.

La Colombie d'Alvaro Uribe, allié inconditionnel de George W. Bush, est dans une position inconfortable, tandis que l'Argentine de Cristina Kirchner, critique de l'ex-locataire de la Maison Blanche, tente d'améliorer ses relations avec Washington.

M. Obama avait vendredi mis ses détracteurs devant leurs responsabilités: "Les Etats-Unis ont changé", a-t--il fait valoir, rappelant qu'ils n'étaient pas "les seuls à devoir changer".

Dans son esprit, c'est aussi cela le "partenariat d'égal à égal" qu'il propose aux Latino-américains. "Je ne suis pas venu ici m'occuper du passé, mais de l'avenir", a-t--il dit, sans ignorer que la question cubaine serait de nouveau soulevée.

Exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 1962, Cuba n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques. Mais elle est omniprésente.

Al'initiative de M. Chavez, le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, la Dominique et Saint-Vincent ont annoncé qu'ils jugeaient "inacceptable" la déclaration finale du sommet faisant l'impasse sur l'embargo contre l'île communiste.

Le président américain a dit croire dans la possibilité de donner "une nouvelle direction" aux relations avec Cuba. Sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton avait vu dans des propos du président cubain Raul Castro une "ouverture" dont il fallait tenir compte.

Raul Castro avait assuré être ouvert "à un dialogue sur tout" avec Washington, "y compris les droits de l'homme, la liberté de la presse, les prisonniers politiques".

Vendredi, Barack Obama s'est dit prêt à engager un dialogue avec Cuba en soulignant qu'il s'agissait d'aboutir à des résultats.

Le chefs d'Etat devaient se pencher, à l'issue de cette première rencontre, sur "le développement, la sécurité énergétique et l'environnement durable".

M. Obama a proposé un "Partenariat des Amériques pour l'énergie et le climat" devant favoriser les énergies renouvelables et contrer le changement climatique.

Source AFP

BCE: TAUX ZERO?

Trichet: une politique de taux zéro "n'est pas appropriée" au cas européen

[ 18/04/09 - 08H18 - AFP ]

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), le Français Jean-Claude Trichet, a répété samedi qu'un taux d'intérêt directeur proche de zéro, comme au Japon, n'était de son point de vue "pas approprié au cas européen".
"J'insiste sur le fait que nous pensons que, dans notre cas, en tenant compte de tous les éléments, une politique monétaire à taux zéro ne serait pas appropriée", a souligné M. Trichet lors d'une rencontre avec la presse à Tokyo.
La Banque centrale européenne avait de nouveau abaissé de 0,25 point au début du mois son principal taux directeur, le faisant descendre à son plancher historique (1,25%), un niveau qui reste cependant très supérieur à celui du principal taux directeur de la Banque du Japon (0,1%).
"Je ne m'exprime pas pour les autres banques centrales, je parle uniquement du cas de la zone euro", a souligné le président de la BCE qui n'a pas écarté pour autant l'hypothèse d'une nouvelle réduction.
"Nous n'excluons pas d'abaisser encore les taux", mais de façon "très mesurée", a-t-il dit, signalant qu'il avait employé "le même qualificatif" concernant la précédente réduction, sans livrer davantage d'indices.
Le président de la banque centrale a cependant de nouveau laissé entendre que des mesures "non-conventionnelles" pourraient être mises en oeuvre prochainement pour aider les agents économiques à reprendre confiance, un facteur-clef de la reprise, selon lui.
"Je ne donnerai aucune indication sur ce que nous ferons le 7 mai (lors de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs), je vous fixerai un rendez-vous quand nous aurons décidé et j'expliquerai alors en détail ces décisions", a-t-il conclu.

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DELPLA DU CAE

SUSAN GEORGE:CRISE

C. DE BOISSIEU:CRISE

MONNAIE INTERNATIONALE?

CHINE:FONDS SOUVERAIN

Le fonds souverain chinois prêt à investir en Europe

[ 18/04/09 - 18H27 - actualisé à 18:43:00 ]

Le président du CIC s'est félicité du protectionnisme européen l'an dernier qui l'a empêché d'investir à un mauvais moment, rapporte Reuters. Mais la situation a changé, estime-t-il. Lors du même Forum, le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'est de son côté voulu rassurant sur l'état de l'économie chinoise.

Le fonds souverain chinois CIC (China Investment Corp) est activement à la recherche d'opportunités d'investissements à l'étranger et notamment en Europe. Doté de 200 milliards de dollars, il aurait déjà identifié de nombreuses opportunités, a déclaré son président samedi au Forum annuel de Boao.

A ce même forum, le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'est quant à lui voulu rassurant sur l'état de l'économie chinoise, "meilleur que prévu", et a annoncé la création d'un fonds de 10 milliards de dollars pour les infrastructures en Asie, au Forum annuel de Boao.

Lou Jiwei, le président du CIC, s'est senti "reconnaissant" vis-à-vis de "tous ces protectionnistes financiers en Europe," rapporte l'agence Reuters. "Nous n'avons pas investi un penny en Europe l'an dernier. Si nous avions investi dans la zone Euro, nous aurions essuyé des pertes terribles," a-t-il estimé.

Mais les opportunités sont désormais beaucoup plus nombreuses. Et "l'Europe se montre beaucoup plus ouverte et ne mentionne plus ces freins [aux investissements, NDLR]," a noté Lou Jiwei.

Pékin avait mis en place CIC pour diversifier les investissements réalisés avec ses centaines de milliards de dollars de réserves de change, essentiellement investies en obligations américaines. CIC avait réalisé en 2007 des investissements en capital aux Etats-Unis, notamment dans des sociétés financières (Blackstone, Morgan Stanley). Ils se sont révélés perdants dans de larges proportions.

Créé en 2001, le Forum rassemble des chefs d'Etat ou de gouvernements, anciens ou encore en fonction, et des responsables économiques, sur l'intégration économique de l'Asie.

L'édition 2008, samedi et dimanche, accueille notamment le président pakistanais Asif Ali Zardari, qui a lancé un appel à l'aide pour la lutte antiterroriste, et l'ancien président américain George W. Bush, qui devait prononcer un discours en soirée.

"Le plan de relance de la Chine a déjà montré des résultats, l'économie a vu des changements positifs, et la situation est meilleure que prévue", a dit le chef du gouvernement chinois dans son discours. "La croissance de l'investissement s'est accélérée, la consommation a progressé de manière rapide et la demande intérieure continue de monter".

Mais, a dit M. Wen, "le développement économique et social de la Chine est confronté à des grandes difficultés".

"Les principales (d'entre elles) sont une demande extérieure qui continue de se contracter, une forte baisse des exportations (...) une surcapacité dans certains secteurs industriels", a-t--il dit, ajoutant que les rentrées fiscales étaient en baisse et que le chômage allait en sens inverse.

La croissance chinoise a continué de ralentir de janvier à mars, à 6,1% sur un an, atteignant son pire niveau trimestriel en une décennie au moins.

Cependant, de nombreux analystes estiment que le plan de relance chinois, annoncé en novembre dernier, de 4.000 milliards de yuans (460 milliards d'euros) commence à porter ses fruits et que le pire pourrait être passé.

Pour 2009, la Chine s'est fixé l'objectif d'une croissance de 8%, nécessaire au maintien de l'emploi dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants.

M. Wen a par ailleurs annoncé que la Chine allait mettre en place un fonds de 10 milliards de dollars pour des projets d'infrastructure en Asie du Sud-Est.

"Nous devrions accélerer le développement des infrastructures dans les transports, l'énergie et les communications dans la région et la sous-région pour parvenir à l'interconnection et à la formation d'un réseau", a dit Wen Jiabao.

Il devait initialement annoncer la création du fonds en Thaïlande lors du sommet de l'Association des Nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) le week-end dernier, mais celui-ci avait été annulé en raison de violentes manifestations antigouvernementales.

Le président du Pakistan a de son côté appelé à l'aide dans la lutte contre le terrorisme, au lendemain de l'octroi par des donateurs de cinq milliards de dollars pour stabiliser son pays.

"Cette question est liée au fait de ne pas pouvoir contrôler le terrorisme qui se développe autour du Pakistan, de l'Afghanistan et bien sûr de la région", a déclaré M. Zardari, "aidez--nous à (...) lutter contre cette menace".

Le Pakistan est secoué par une vague d'attentats islamistes et des régions entières, notamment les zones tribales du nord-ouest voisines de l'Afghanistan, échappent au contrôle d'Islamabad.

Quelque 27 Etats et 16 organisations ont promis vendredi à Tokyo 5,28 milliards de dollars au Pakistan, pour la plupart sur deux ans, sous forme de dons ou prêts.

Mais l'émissaire américain pour l'Afghanistan et le Pakistan Richard Holbrooke a prévenu samedi que ces cinq milliards "ne suffiraient pas".


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NR.: Director, no presidente ---------------------------------------------- Bruno Seminario 1 ------------------------- Bruno Seminario 2 -------------------- FELIX JIMENEZ 1 FELIZ JIMENEZ 2 FELIX JIMENEZ 3, 28 MAYO OSCAR DANCOURT,ex presidente BCR ------------------- Waldo Mendoza, Decano PUCP economia ---------------------- Ingeniero Rafael Vasquez, parlamentario 24 set recordando la crisis, ver entrevista en diario

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