A cette époque, les Etats-Unis avaient vu leur produit intérieur brut (PIB) chuter de 27 % et le taux de chômage atteindre 25 %. Les plus pessimistes n'envisagent pas que le recul du PIB puisse franchir les 10 %. Mais il se peut que nous connaissions une sorte de simili dépression qui entraînerait une baisse durable du niveau de vie dans les pays développés, et ce pendant plusieurs dizaines d'années. Le niveau de vie des pays développés reste bien plus élevé que celui des pays émergents : le PIB américain par tête vaut 4,6 fois la moyenne mondiale. Mais la mondialisation est en train de réduire les écarts entre pays. Jusqu'à présent, riches et pauvres ont vu leur situation s'améliorer, même si les pauvres se sont enrichis à un rythme plus soutenu. Cette ère est peut-être révolue : la croissance des pays pauvres pourrait maintenant se faire au détriment des pays riches. Supposons que le multiplicateur de 4,6 déjà cité soit divisé par deux d'ici quinze ans, et que, pendant ce temps-là, le PIB mondial continue de se développer à raison de 2,6 % par an, la moyenne constatée entre 1960 et 2000. Dans ce cas, on verrait le PIB américain par tête baisser mécaniquement de 27 % à l'horizon de 2022. Et il faut admettre que la réaction des Etats, qui ont choisi une politique de dépense publique débridée et de taux très bas, ne va pas dans le sens de la croissance sur le long terme. Si l'on s'entête dans cette voie, le poids de l'Etat dans l'économie va croître, les déficits publics vont devenir encombrants, et le jour où l'on ne pourra plus rembourser l'argent emprunté, l'inflation risque de s'emballer. En l'état, il se trouve que le sort des pays pauvres dépend étroitement de la santé des pays riches. Mais cela pourrait bien changer, si les pays pauvres apprennent à moins miser sur l'exportation de produits bon marché. Ils pourraient au contraire créer un cercle vertueux en investissant pour améliorer la productivité et permettre aux revenus de croître. Même si les pays développés se trouvaient amputés d'un tiers de leurs richesses, ils seraient encore bien plus riches qu'en 1929. Mais, psychologiquement, le fait de s'appauvrir plusieurs années de suite peut être des plus dévastateurs.La mondialisation va affaiblir les pays riches
Níquel trepa antes de restructuración de índices
Por Julie Crust
LONDRES (Reuters) - El níquel trepó el viernes casi un 16 por ciento por compras antes de la restructuración anual de los grandes índices de materias primas, mientras que el cobre avanzó y el estaño subió más de un 8 por ciento.
En la Bolsa de Metales de Londres (LME) el níquel para entrega en tres meses saltó un 15,8 por ciento hasta un máximo de dos meses de 13.550 dólares la tonelada desde los 11.700 dólares de su cierre previo. Luego operaba en las ruedas oficiales a 13.200 dólares.
"La restructuración de los índices de materias primas tendrá cierto impacto positivo", dijo David Wilson, jefe de investigación de metales básicos de Societe Generale. Sin embargo, agregó que espera que el impacto sea temporario dada la caída de la demanda de materias primas.
Una vez por año los compiladores de índices de materias primas vuelven a calcular la proporción de las materias primas indivuales en sus índices. La restructuración de principios de este mes alimentará la volatilidad y permitirá a los operadores obtener ganancias fáciles en los sectores de la energía, los metales, los granos y el ganado.
El estaño avanzó más de un 8 por ciento, a 11.625 dólares la tonelada, un máximo de dos semanas y media, por compras de algunos de los fondos más pequeños después de un cierre positivo de fin de año para la mayoría de los metales. El miércoles cerró a 10.700 dólares.
El cobre subía más de un 6 por ciento a un máximo de 3.265 dólares por tonelada antes de operar a 3.231 dólares por tonelada en la sesión a viva voz desde los 3.070 dólares del cierre del miércoles por compras técnicas de corto plazo.
Los precios del cobre se desplomaron más de un 50 por ciento en el 2008 y los inventarios aumentaron a causa de que la crisis financiera mundial redujo la demanda.
Los inventarios del metal, utilizado en los sectores de la construcción y la electricidad, se incrementaron en los depósitos de la LME 775 toneladas, a 340.550, un máximo de cerca de cinco años.
De acuerdo a operadores, nuevos incrementos de los inventarios de la LME podrían frenar el ímpetu alcista en los metales.
Las existencias de aluminio crecieron en 9.400 toneladas, a 2,34 millones de toneladas, su nivel más alto desde septiembre de 1994.
Los precios del aluminio se negociaban a 1.570 dólares desde los 1.540 dólares por tonelada.
El zinc se negociaba a 1.280 dólares, tras haber saltado más temprano a un máximo de 1.298 dólares, frente a su cierre previo de 1.208 dólares. El plomo operaba a 1.090 dólares, luego de haber tocado los 1.100 dólares por tonelada, frente a un cierre de 999 dólares el miércoles.
(Reporte adicional de James Regan; Editado en español por Marcel Deza)