SECCION Crisis monetaria: US/EURO, dolar vs otras monedas

Gráfico del tipo de cambio del Dólar Americano al Euro - Desde dic 1, 2008 a dic 31, 2008

Evolucion del dolar contra el euro

US Dollar to Euro Exchange Rate Graph - Jan 7, 2004 to Jan 5, 2009

V. SECCION: M. PRIMAS

1. SECCION:materias primas en linea:precios


[Most Recent Quotes from www.kitco.com]


METALES A 30 DIAS click sobre la imagen
(click sur l´image)

3. PRIX DU CUIVRE

  Cobre a 30 d [Most Recent Quotes from www.kitco.com]

4. ARGENT/SILVER/PLATA

5. GOLD/OR/ORO

6. precio zinc

7. prix du plomb

8. nickel price

10. PRIX essence






petrole on line

Find out how to invest in energy stocks at EnergyAndCapital.com.

azucar

azucar
mercados,materias primas,azucar,precios y graficos azucar i otros

6 may 2008

Gobierno eleva límite de inversión en el exterior de AFP a 40% del fondo,RPP

Gobierno eleva límite de inversión en el exterior de AFP a 40% del fondo

Martes, 06 de Mayo del 2008 - 12:46:13


La norma reitera que el BCR podrá establecer porcentajes máximos operativos y/o sublímites a lo establecido, y para ello deberá contar con la opinión de la Superintendencia de Banca, Seguros y AFP (SBS).

El Poder Ejecutivo elevó hoy (martes) de 20 a 40 por ciento el límite legal de inversión en el exterior de los fondos previsionales que manejan las Administradoras de Fondos de Pensiones (AFP), en el marco de las facultades legislativas otorgadas por el Congreso de la República para implementar el Tratado de Libre Comercio (TLC) con Estados Unidos.

Cabe señalar que el límite operativo de inversión de las AFP en el exterior, que fija el Banco Central de Reserva (BCR), es de 20 por ciento, similar al límite legal vigente hasta hoy.

Según el decreto legislativo publicado hoy (martes) por el Poder Ejecutivo, la suma de las inversiones de los fondos previsionales a cargo de las AFP en instrumentos emitidos o garantizados por el Estado peruano tendrá un límite máximo de 30 por ciento del valor del fondo.

Asimismo, la suma de las inversiones en instrumentos emitidos o garantizados por el BCR tendrá como máximo 30 por ciento del valor del fondo.

La suma de las inversiones precedentes (en instrumentos del Gobierno y del BCR) no podrá superar de manera conjunta el 40 por ciento del valor del fondo.

Además, indica que la suma de las inversiones en instrumentos emitidos por gobiernos, entidades financieras y no financieras cuya actividad económica mayoritariamente se realice en el exterior como máximo debe ser el 30 por ciento del valor del fondo.

Igualmente, la norma reitera que el BCR podrá establecer porcentajes máximos operativos y/o sublímites a lo establecido, y para ello deberá contar con la opinión de la Superintendencia de Banca, Seguros y AFP (SBS).

Las inversiones de los fondos de pensiones sólo podrán efectuarse en dichos porcentajes, y en caso de que el BCR no determine porcentajes máximos se entenderán aplicables los señalados en la norma publicada el martes.

Sostiene también que la SBS, de acuerdo con los criterios técnicos y las necesidades del sistema de pensiones, tendrá a su cargo fijar límites de inversión que puedan efectuar las AFP.

La norma indica que estas inversiones deben generar una rentabilidad cuyo resultado neto será materia de una adecuada difusión hacia los afiliados y público en general.

"Dicha rentabilidad será ordenada de mayor a menor en función de los niveles obtenidos por cada AFP, de acuerdo con las normas y periodicidad que sobre el particular apruebe la SBS.

Fannie Mae se desploma tras anunciar pérdida de 2.200 millones

El grupo hipotecario estadounidense Fannie Mae arrancó la sesión con un fuerte descuento tras dar a conocer unas pérdidas de 2.200 millones en el primer trimestre y anunciar que recortará su dividendo y ampliará su capital en 6.000 millones de dólares, ya que prevé que el desplome del sector de la vivienda se extienda al próximo año.





AFX
06/05/2008 (16:33h.)

En los primeros minutos de negociación los títulos de Fannie Mae perdían un 4,9% a 26,90 dólares, mientras que el DJIA cedía un 0,71% a 12.877,60.

El valor de los activos netos de Fannie Mae a 31 de marzo era de 12.200 millones, un 66% menos que los 35.800 de finales de diciembre.

La pérdida de primer trimestre de 2008 contrasta con el beneficio de 961 millones que se anotó el grupo en el mismo periodo del año anterior.

Además Fannie Mae dijo que va a recortar su dividendo a partir del tercer trimestre de 35 a 25 centavos por título, y advirtió de que prevé una debilidad severa en el mercado inmobiliario en 2008, lo que provocará un aumento en los impagos y ejecuciones de hipotecas.

Los alimentos suben un 28% en un año en Europa,LVR


El precio de las materias primas alimentarias importadas por la zona euro ha subido un 28,2% en el 2007, el crecimiento más elevado de los últimos 13 años, según un último informe elaborado por Caixa Catalunya. La entidad bancaria señala que las causas del aumento de los precios son la utilización de cultivos para la producción de biocombustibles, la reducción de la oferta por las condiciones meteorológicas y la creciente demanda de las economías emergentes.

ESPAÑA:DESEMPLEO CRECE 15.5% ANUAL

ROCARD&BALLADUR. DEBAT (II)

LE FIGARO. - Vous êtes tous deux convaincus de la nécessité de réformer la France. Mais quand doit-on faire des réformes ? Quand la situation est difficile ou quand elle est bonne ?
Michel ROCARD. - Je déteste l'expression réforme de l'État. La réforme de l'État, c'est le succès espéré de 350 ou 400 réformes ponctuelles, qu'il faut faire séparément et qui ne se conditionnent pas toutes les unes les autres. J'aime encore moins cette attitude qui consiste à considérer que toute réforme doit passer par une législation. Je préfère les décrets, moins voyants et plus faciles à mettre en œuvre. Enfin, il y a les contrats que nous oublions trop souvent. Nous appelons réformes ce qui se vote à l'Assemblée, si possible dans un contexte conflictuel et violent ! J'ai changé les statuts d'Air France par la négociation, et j'ai aussi sauvé Renault dont j'ai fait modifier les statuts et qui a pu racheter Nissan. Ces réformes ont une caractéristique : je n'ai rien annoncé à l'avance. Je n'ai saisi le législateur que quand la négociation était avancée. La loi doit se contenter d'être enregistreuse.Édouard BALLADUR. - Quand on peut passer des contrats ou décider par décret plutôt que de voter des lois, cela vaut mieux, j'en suis d'accord, à condition qu'il y ait une concertation préalable. Est-ce qu'il faut engager des réformes quand cela va bien ou mal, est-ce qu'il faut les annoncer à l'avance ? Je suis partisan de la franchise. La réforme est nécessaire pour sortir des difficultés. Si l'on attend que celles-ci se résorbent d'elles-mêmes, on risque de ne rien faire. Il faut les faire quand elles sont nécessaires. Contrairement à Michel Rocard, je crois qu'il faut les annoncer. Il faut fixer un cap, pour que les citoyens puissent voir où on veut les mener.

Quel jugement portez-vous sur la révision générale des politiques publiques (RGPP) ?
M. R. - Il y a sur la RGPP un malheur culturel. La France avait très peu, et pas du tout jusqu'à mon arrivée, l'habitude d'évaluer les politiques publiques. Nous ne connaissions que le contrôle comptable. Or, cela n'a rien à voir. J'ai introduit pour la première fois l'évaluation d'une politique publique dans la loi créant le RMI. Et j'ai fait voter, par décret, le principe selon lequel toute politique publique doit être soumise à une évaluation qui soit acceptée. Le problème de la RGPP, ce n'est pas qu'on fasse de l'évaluation des politiques publiques, c'est qu'on prétend les faire toutes à la fois, ce qui n'est pas possible.E. B. - S'agissant de la réduction des dépenses publiques, il est vrai qu'elle dépend d'abord d'une réforme des structures. Il faut savoir quelle conception on se fait du rôle et de la mission de l'État, des collectivités locales, de la Sécurité sociale, avant de décider des moyens à leur allouer, et de juger du coût. Je ne pense pas qu'il soit dans les intentions du gouvernement de tout faire à la fois, ce serait impossible, mais il faut prendre d'ores et déjà des décisions significatives pour réduire la dépense publique qui a atteint un niveau exorbitant qui handicape gravement. La diminution des déficits publics est une priorité absolue. La réduction du nombre de fonctionnaires est nécessaire, mais ce qui est plus important encore, c'est ce qu'on va leur demander de faire. Il y a aussi des gaspillages qui sont des sources de dépenses immenses, je pense à la superposition des structures publiques qui alourdit tellement la fiscalité locale. Autrement dit, le gouvernement a raison de vouloir avoir des idées claires pour mieux réduire les dépenses. C'est à cela que correspond la révision générale des politiques publiques, qui est une action heureuse.M. R. - Je refuse la mise en cause des fonctionnaires. Toute insulte aux fonctionnaires faite par un gouvernement aura pour conséquence qu'il sera plus mal servi, ce qui est assez catastrophique. Le problème du courage politique est décisif. Je vais prendre l'exemple de la fiscalité locale. Le fait que nous n'ayons pas été capables, depuis la fin de la dernière guerre, de rattacher les ressources des collectivités territoriales sur les impôts nationaux a pour résultat une fiscalité sui generis avec ses propres assiettes. 8 000 à 10 000 fonctionnaires ne font que ça ! Après, on dit aux fonctionnaires : « Vous êtes trop nombreux ! » La plupart des Français considèrent qu'on est tout juste suffisant en matière de police et de gendarmerie. Mais nous savons aussi qu'en matière de juges et de greffiers, le compte n'y est pas. Nous n'avons pas assez d'infirmières. Quant à l'Éducation, nous avons supprimé les surveillants dans les lycées. Nous le payons très cher en termes d'insécurité. On ne résoudra pas ce problème par de nouvelles suppressions d'emploi.

Monsieur Rocard, vous n'êtes donc pas d'accord avec l'idée du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite?
M. R. - Pas partout. Je suis d'accord pour assainir les dépenses publiques, mais je n'accepte pas l'application d'une règle brutale. E. B. - Le principe de suppression d'un fonctionnaire sur deux est une moyenne globale. Dans certains secteurs, on en supprimera moins et dans d'autres davantage. C'est une règle souple. Nous avons trois réformes capitales à faire : la réforme de l'État, qui permettra celle de la fiscalité et la réduction des déficits, la réforme de la formation, nécessaire au plein-emploi, et la réforme de l'organisation du travail. À ce prix, nous pouvons retrouver la croissance, augmenter le pouvoir d'achat et assainir nos finances publiques. Nicolas Sarkozy a eu raison de le dire : tout est lié.

Le projet de loi de révision constitutionnelle constitue-t-il une réforme majeure de la Constitution de 1958?
E. B. - Je le crois. Nous avons depuis un demi-siècle des institutions efficaces qui assurent la solidité de l'exécutif. Mais la V e République est allée trop loin dans l'affaiblissement du Parlement, qui a moins d'influence que dans n'importe quelle autre démocratie occidentale. Tout l'effort du comité que j'ai présidé, et qui comportait des personnalités venant de tous les horizons, a consisté à lui donner des droits nouveaux, notamment en restreignant ceux du président de la République, afin d'assurer un meilleur équilibre des pouvoirs, et finalement davantage de démocratie. Il fallait aussi répondre à l'évolution des esprits, et donner aux citoyens le moyen de mieux défendre leurs droits ; c'est pourquoi nous avons proposé l'exception d'inconstitutionnalité qui permet aux justiciables de demander au Conseil constitutionnel qu'on ne leur fasse pas application d'une loi contraire à la Constitution.

L'un des enjeux de cette réforme, au départ, c'était l'éventuelle réécriture de l'article 20 : «Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation». Mais il reste inchangé...
E. B. - Les rapports entre le président et le premier ministre, c'est un sujet que M. Rocard et moi connaissons bien. J'aurais souhaité qu'on mette le droit en accord avec la réalité et qu'on précise que c'est le président qui définit la politique de la nation, hors cohabitation, bien entendu. Le gouvernement a estimé qu'il valait mieux laisser les choses en l'état afin de ne pas rendre la cohabitation impossible, puisque, par définition, quand il y a cohabitation, le président a, de fait, infiniment moins de pouvoirs. Telle qu'elle est, c'est une bonne réforme réclamée par les parlementaires de droite et de gauche depuis longtemps et qui n'altère pas l'esprit de nos institutions. Si on la laisse passer sans la saisir, l'occasion ne se représentera pas de sitôt, nous ne sommes pas près de retrouver un président qui propose de réduire ses pouvoirs. Comment expliquerait-on à l'opinion que le Parlement refuse ce qui lui est offert ? J'ajouterai que tant que nous aurons deux autorités ayant chacune leur légitimité, nous sommes dans la Ve République.M. R. - J'espère que le PS sera conscient que l'enjeu de la bataille ne vaut pas des microbatailles partisanes et je pense que cette avancée est positive. Je voudrais néanmoins rappeler que la Constitution gaulliste offre d'énormes pouvoirs au chef de l'État, même si on les érode un peu. Mais il y a plus grave. L'emballement médiatique trouve comme prétexte notre organisation constitutionnelle pour refaire de la France une monarchie élective et le poids médiatique est tel qu'il interfère sur le calendrier électoral. Nous sommes en fait trois ou quatre ans en campagne présidentielle. Les médias interfèrent aussi sur la sélection des candidats, sélection dans laquelle les critères comme l'expérience ou la compétence disparaissent. Tout cela me paraît d'une gravité croissante. J'ai été un défenseur acharné de cette Constitution, contre mon maître Pierre Mendès France. Je crois que j'ai fait une faute et je souhaite que la France mûrisse assez pour être capable de revenir à un régime parlementaire classique. En attendant, et faute de mieux, il est utile de revaloriser les pouvoirs du Parlement.E. B. - Vous remettriez en question l'élection du président au suffrage universel ?M.R. - Oui, j'en suis arrivé à cette conclusion. E. B. - Et vous feriez un référendum sur ce sujet ? Bon courage !M. R. - Il faut le temps de préparer les esprits…

Après le « non » des Français à la Constitution européenne, Nicolas Sarkozy a obtenu dès le début de son mandat le traité simplifié. Est-ce suffisant?
E. B. - Nous n'avons pas fait le choix de conférer à l'Europe une compétence en matière diplomatique et militaire qui l'emporte sur la souveraineté nationale. Personne ne le veut. Aussi longtemps que l'on n'aura pas institué la règle de la majorité qualifiée pour les décisions de politique extérieure, et l'on ne le fera pas de sitôt, nous demeurerons dans un cadre traditionnel. Prenons l'exemple de l'Irak. Accepterions-nous, nous Français, d'aller ou de ne pas aller nous battre en Irak parce que cela aurait été décidé par une majorité des États membres de l'Union européenne ? Peut-on forcer un pays à envoyer ses soldats se battre à l'extérieur contre son gré ? Aujourd'hui, c'est inconcevable. Nous en resterons à la coopération interétatique en matière de défense et de politique étrangère, et l'Europe conservera un rôle essentiellement dans le domaine de l'économie et des libertés.M. R. - Le président Sarkozy a apporté à la politique française un certain nombre de changements. Le principal et le plus positif est qu'il a eu l'audace et le talent de sortir de l'imbroglio institutionnel où nous étions en conduisant une mouture un peu amputée, mais pas trop, du projet de traité constitutionnel européen. Cela dit, vous ne m'enlèverez pas l'idée que l'Europe paie auprès de l'opinion publique le fait d'avoir une compétence limitée à l'intendance. Ce dont l'Europe traite n'est jamais susceptible d'enthousiasme. Elle n'est pas chargée de la politique étrangère ni pour l'essentiel des grandes opérations humanitaires qui restent nationales, même si elles peuvent avoir un label européen. Là où le monde s'entre-tue, souffre et va mal, l'Europe n'est pas compétente. Elle est un club d'États aisés qui gère au mieux les affaires de voisinage pour protéger son niveau de vie. Il faut le faire, ce n'est pas inutile et cela ne marche même pas si mal, mais ce n'est ni poétique ni populaire. Pour revenir à la question du traité, il fallait donc sortir de ce blocage institutionnel et je suis heureux que le président ait réussi à ce sujet. Donc bravo…

Donc, satisfecit à Nicolas Sarkozy ?
M. R. - Non, car je suis beaucoup plus critique en ce qui concerne sa politique à l'encontre des États-Unis. Le candidat Sarkozy avait fait peur à beaucoup de gens, dont moi-même, lors de sa rencontre avec le président Bush au cours de laquelle il avait manifesté son désaccord avec l'orientation donnée par le président Chirac concernant l'Irak. E. B. - Lors de cette rencontre, il n'a pas critiqué le refus de la France de combattre en Irak, mais la forme employée pour le justifier. M. R. - C'est vrai, mais c'est ainsi que cela a été interprété. Cela me paraissait grave parce que je pense que ce pays a fait en Irak une politique folle et dangereuse que nous allons payer durant des décennies. Pour autant, une fois élu, Nicolas Sarkozy n'a pas donné les signes d'une cette orientation proaméricaine. Au contraire, il a maintenu une certaine distance, voire une forme de désapprobation à l'égard de cette intervention. Je crois que la pression sur les États-Unis doit continuer, car le danger qu'ils font courir à l'humanité tout entière est beaucoup trop grand. Mais globalement, j'aurais préféré une politique étrangère orientée vers l'idée de convaincre le reste du monde démocratique qu'il nous faut mettre un terme à cette idée de guerre contre le terrorisme, non qu'il ne faille pas combattre le terrorisme, bien au contraire. Mais le mot de guerre est inapproprié. Il a été choisi pour des raisons symboliques : mobilisation des esprits aux États-Unis et on peut le comprendre. Seulement, le mot guerre a sa connotation. Il suggère un territoire, la mobilisation d'armées entières, et des façons de se battre. Et c'est cela qui ne colle pas. Le terrorisme relève de la police à un niveau mondial, car il n'a pas de territoire particulier.

.

ROCARD&BALLADUR. DEBAT (I)

Balladur-Rocard : l'«an I» sous le signe de la crise financière


05/05/2008 | Mise à jour : 16:13 |
Commentaires 1
.
Édouard Balladur : «Il y a eu rupture. Non seulement dans le style mais aussi dans la prise de conscience de l'urgence qu'il y avait à décider les réformes ; rupture également dans la volonté d'assumer ses convictions et ses idées». Michel Rocard : «La vraie acceptation de l'économie de marché par le PS date de la semaine dernière : j'espère qu'elle sera votée ! Je ne peux pas sous-estimer l'importance de cette réécriture de notre identité»
Édouard Balladur : «Il y a eu rupture. Non seulement dans le style mais aussi dans la prise de conscience de l'urgence qu'il y avait à décider les réformes ; rupture également dans la volonté d'assumer ses convictions et ses idées». Michel Rocard : «La vraie acceptation de l'économie de marché par le PS date de la semaine dernière : j'espère qu'elle sera votée ! Je ne peux pas sous-estimer l'importance de cette réécriture de notre identité»

À l'occasion du premier anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy, Le Figaro publie, au­jourd'hui et demain, un débat entre Édouard Balladur et Michel Rocard. Dans la première partie, les deux anciens premiers ministres évoquent principalement le contexte économique international dans lequel le chef de l'État a engagé sa politique de réformes.

LE FIGARO. - Peut-on dire que l'orientation générale du pays a changé depuis douze mois et peut-on parler de rupture ?

Michel ROCARD. - Il est peu contes­table que l'orientation générale du pays a bougé. D'une façon générale, il y a une ­disponibilité à la réforme et une intention réformatrice du chef de l'État et du gouvernement qui sont peu contestables. Reste à voir dans quel sens !

Édouard BALLADUR. - Il y a eu rupture. Non seulement dans le style mais aussi dans la prise de conscience de l'urgence qu'il y avait à décider les réformes ; rupture également dans la volonté d'assumer ses convictions et ses idées, avec l'accent mis sur l'importance du travail et la nécessité de permettre aux Français, grâce à plus de souplesse, de travailler davantage. C'est toute la base de cette politique nouvelle : produire davantage pour offrir davantage d'emploi et de pouvoir d'achat.

Nicolas Sarkozy doit cependant faire face à une situation qu'il ne pouvait prévoir lorsqu'il a rédigé son programme présidentiel. La crise du subprime, le ralentissement économique, la progression de l'euro et la flambée du prix du pétrole.

M. R. - Ralentissement économique, euro de plus en plus fort et retour de l'inflation. Au retour de l'inflation près, tout le ­reste était parfaitement prévisible et je fais partie de ceux qui annoncent infatigablement cette situation depuis trois ans !

E. B. - Que pouvait-on prévoir ? Supposons que nous soyons au mois d'avril de l'année dernière. On pouvait prévoir que le dollar se porterait mal, donc que l'euro se porterait trop bien, on commençait à ressentir les effets de la hausse des matières premières partout dans le monde, le pétrole commençait à augmenter. Nul ne peut nier qu'il y ait eu dans l'été et l'automne 2007 une aggravation de la situation. Il y a de très nombreuses années que je pense que notre sys­tème monétaire international est anarchique et marche mal, que le flottement généralisé des monnaies génère le désordre et trouble l'économie, qu'il y a une création excessive de crédit qui explique toutes les bulles qui se sont succédé avant d'éclater pour notre plus grand dommage. Pour ma part, dussé-je ­passer pour un mauvais prévisionniste aux yeux de Michel Rocard, je n'avais pas ima­giné que les autorités américaines auraient laissé naître et se développer la crise des subprime sans intervenir plus rapidement, sans édicter des réglementations qui interdisent ces techniques spéculatives, sans que la banque centrale américaine intervienne beaucoup plus rapidement qu'elle ne l'a fait.

Certains considèrent cependant que le pire de la crise des subprime est derrière nous.

E. B. - Qui le sait ? On a injecté beaucoup d'argent dans le système bancaire, en Europe comme aux États-Unis, pour éviter qu'il ne s'effondre ! On a fort bien fait, mais ce n'est pas là régler le problème du désordre monétaire et financier.

M. R. - Je ne voudrais pas prendre le risque de compromettre Édouard Balladur pour lequel j'ai beaucoup d'estime mais je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il vient de dire ! Cela va plus loin qu'on ne croit, car derrière les excès de la pyramide de crédit et un certain nombre de difficultés, il y a une doctrine signée Milton Friedman qui est celle de l'optimalité des marchés. C'est celle qui prétend que l'équilibre de tout marché étant optimal, toute tentative de corriger un équilibre de marché, parce qu'il est socialement ou écologiquement non satisfaisant, aboutit à des perturbations qui font plus de perdants que de gagnants.

La crise ne provoque-t-elle pas un doute de l'opinion publique sur la viabilité du libéralisme et son avenir ?

Parleriez-vous de libéralisme dévoyé ?

E. B. - Oui, dévoyé parce qu'il ne respecte pas les principes de base du libéralisme. Pour fonctionner de manière équilibrée, celui-ci doit être ordonné, comporter des règles, qui s'imposent à tous, et un arbitre qui en assure le respect. On a détruit le sys­tème monétaire international il y a bientôt quarante ans. Comme on est incapable de le reconstruire, on fait l'apologie du désordre que constituent le flottement généralisé des monnaies et l'explosion de la création de crédit qui est l'une des causes majeure de la spéculation et des déséquilibres financiers et donc économiques. Le monde doit re­trouver l'équilibre. Par défaut de lucidité, par esprit de facilité, on risque de remettre en cause la liberté comme un élément moteur du progrès. C'est un risque immense de retour en arrière.

Michel Rocard, Édouard Balladur vient de parler de règles, d'un arbitre. Qu'en pensez-vous ?

M. R. - L'arbitre a un pouvoir régulateur, il fixe la règle, il est décisionnel. Pour la social-démocratie comme pour les libéraux non monétaristes, ce rôle ne peut être dé­volu qu'à l'État. Dans tous les cas, le remède aux excès du subprime et de la pyramide du crédit supposera des règles contraignantes. Il faudra un arbitre mondial et un changement de philosophie. Ce que l'on peut reprocher à Nicolas Sarkozy, c'est d'avoir par trop cédé à la mentalité de l'ultra­libéralisme dans sa description de l'État, en oubliant que la crise est devant nous. Car c'est maintenant que nous entrons dans la récession.

E. B. - La notion d'arbitre est capitale. Nous ne sommes plus seuls au monde, si tant est que nous ne l'ayons jamais été, nous sommes dans l'Europe et nous sommes dans le monde. D'où un double effort à faire. Sur le plan européen, il serait souhaitable que la France propose qu'on étudie l'harmonisation entre les 27 des règles s'appliquant aux activités financières, sous toutes leurs formes. Mais ce n'est pas assez : la mondialisation existe, nous ne pouvons y échapper, et il n'y a pas de règles harmonisées entre tous les pays.

Comment les trouver ?

E. B. - Commençons par coopérer plus étroitement avec les États-Unis. Je viens d'écrire un livre dans lequel je propose la création d'une Union occidentale. Le monde s'organisant en grandes régions, il est de notre intérêt en tant qu'Européens de nous organiser avec les Américains, mais sur un pied d'égalité. Ne serait-t-il pas normal qu'il y ait entre le président des États-Unis, assisté du secrétaire au Trésor et du président de la banque centrale américaine, une réunion régulière, tous les trois mois, avec le président l'Union européenne, assisté des responsables de la zone euro et de la BCE ? Ceci pour débattre, par exemple, des ­re­lations entre l'euro et le dollar, ou de l'adoption de règles communes en matière fi­nancière et bancaire. Il est indispensable d'har­­­moniser nos points de vue si nous voulons mettre fin au désordre et retrouver la prospérité et la stabilité. Ensemble nous serions plus forts pour proposer un nouvel ordre financier mondial, soixante ans après Bretton Woods. Certains redoutent que parler de l'Occident aille dans le sens d'une « guerre des civilisations ». Je crois tout le contraire. Il y a une organisation des pays arabes, des pays africains, une organisation dite de Shanghaï, regroupant notamment la Russie, la Chine, d'autres sur le continent américain, au nord ou au sud. Pourquoi l'Europe et les États-Unis, qui ont tant de points communs dans tant de domaines, ne pourraient pas regrouper leurs efforts pour mieux peser sur les affaires du monde ? Ne nous laissons pas impressionner par les ­vaines polémiques.

M. R. - Je suis comme vous lucide sur le fait que des règlements intra-européens ne sont plus suffisants par rapport à une finance mondialisée. Je crois aussi qu'il y a aux États-Unis une réflexion sur le fait qu'on en a trop fait en matière d'absence de règles. J'émets donc le vœu que la France prépare, convoque, une vaste conférence financière mondiale que l'on pourrait appeler Bretton Woods II.

Il faudra convaincre les Américains, tâche compliquée, mais d'abord les Européens. Sont-ils sur la même longueur d'ondes que nous ?

M. R. - Malheureusement, quantité de gouvernements d'Europe ont pour travers antifrançais de se méfier des idées générales et de se vouloir purement pragmatiques !

E. B. - Il y a aussi une méfiance envers le caractère supposé trop peu libéral des propositions françaises. Même quand les Français ont raison et, dans ce cas précis, ils ont raison.

Dans ce contexte, que pensez-vous de la progression de l'euro, qui complique aussi la politique de Nicolas Sarkozy, et de l'attitude la Banque centrale européenne ?

E. B. - Je suis partisan d'un euro solide, mais celui-ci est géré dans un système de fluctuation des monnaies dans lequel les repères sont mouvants : est-on réellement fort, ou simplement moins faible que l'autre ? C'est le problème de la relation avec le dollar. Il serait temps que les responsables de la Banque ­centrale européenne réfléchissent au fait que, depuis plusieurs années, l'euro a des taux d'intérêt élevés et que cela n'a pas empêché l'inflation d'augmenter pour des raisons externes à la zone euro, du fait de l'augmentation des prix des matières premières et du pétrole. La question se pose : est-ce que le maintien de taux d'intérêt comparativement élevés permet de lutter contre une inflation dont les causes sont ­largement extérieures à la zone euro ? Le raisonnement qui consiste à dire que, si nous ne pouvons rien contre l'augmentation du prix du pétrole, nous évitons, en élevant les taux d'intérêt, d'en aggraver les conséquences sur le plan interne, est à mon avis sujet à réflexion. En tout cas, je constate que le niveau d'inflation en Europe est, malgré des taux élevés, à peu près le double de la limite que s'était fixée la BCE. Je souhaiterais qu'on renouvelle la réflexion sur le lien qu'il y a entre le niveau des taux d'intérêt de l'euro et le niveau des prix en Europe. J'approuve évidemment la lutte contre l'inflation, mais n'oublions pas que la monnaie doit être au service de l'économie.

M. R. - Je suis d'accord sur le diagnostic mais j'en tire des conclusions institution­nelles différentes. Une banque centrale, ce n'est pas un épiphénomène venu de la planète Mars. Elle a un mandat et des statuts. Sa différence majeure avec la Fed américaine, c'est qu'elle n'a pas pour mission de s'occuper de la croissance et de l'emploi. Sa mission exclusive est d'assurer la stabilité des prix. C'est un problème d'écriture de traité - il faut rectifier le statut - et de prise de conscience dans la zone euro. Le Conseil des ministres de la zone euro devrait provoquer la réflexion sur ce sujet.

Revenons à la France. Le PS vient d'adopter une « déclaration de principes » dans lequel il se dit « réformiste » et plaide pour « une économie de marché régulée »…

E. B. - Je m'en réjouis, mais j'attends qu'elle soit appliquée dans les faits ! J'attends avec intérêt le programme de gouvernement que le PS élaborera avant de juger.

M. R. - Moi aussi ! Je suis social-démocrate et j'appartiens à un courant politique mondial. Nous sommes victimes du vol de notre nom. On appelle trop souvent socia­listes des conceptions communistes qui nous ravissent notre identité. Je rappelle que l'Internatio­nale socialiste a condamné l'autoritarisme dès 1920 et que l'Internationale social-démocrate, reconstruite en 1945, a fait le choix d'une économie de marché que le PS français a eu plus de mal que d'autres à accepter. La vraie acceptation de l'économie de marché par le PS date de la semaine dernière : j'espère qu'elle sera votée ! Je ne peux pas sous-estimer l'importance de cette réécriture de notre identité. Le Parti socialiste français a longtemps subi la fascination du PCF qui nous a dominés si longtemps. Avec la déclaration de principes du PS, pour la première fois depuis cent deux ans, nous reconnaissons que nous sommes réformistes. Le mot de révolution n'apparaît plus. Tout n'est pas réglé mais il est clair que ce texte est une forme de condamnation de l'ultragauche du parti.

Fin de la première partie

PERU: PRESIDENTE PROMETE GAS A CHILE,P21

"García se abre a enviar gas natural a Chile"

El presidente Alan García se mostró a favor de la posibilidad de hacer inversiones para enviar gas natural de Camisea a Chile y de alentar inversiones en esa dirección, según publicó ayer el diario La Tercera, de ese país.

El rotativo -que cita fuentes chilenas- refiere que el jefe de Estado participó en una reunión, en Palacio de Gobierno, el pasado 7 de abril, con una delegación empresarial chilena. Acudieron, entre otros, Hernán Somerville, Sven von Appen y Lázaro Calderón. "Según asistentes a la cita, el abogado Eduardo Rodrigo Guarachi planteó a García que, bajo la idea de no martirizar las relaciones, tras la demanda de La Haya, capitales de ambos países podrían asociarse para instalar una planta en Perú que, aprovechando el gas de Camisea, provea electricidad a Chile", indica La Tercera.Agrega que el mandatario "dio un fuerte respaldo a la idea" con la frase: "Debemos hacerlo. Tarde o temprano, debemos hacerlo". Incluso, el medio chileno asegura que el presidente García hizo notar que tiene una postura diferente a la de su propio ministro de Energía y Minas (Juan Valdivia).En efecto, el 9 de marzo último, Valdivia afirmó: "Tenemos todavía un problema limítrofe con Chile que deberíamos resolver primero (antes de venderle gas) porque, si no, siempre habrá una fractura entre nuestras relaciones políticas y comerciales"

EEUU-ECONOMIA Presidente FED urge al Congreso más medidas para la crisis inmobiliaria

Washington, 6 may (EFE).- El presidente de la Reserva Federal (FED), Ben Bernanke, urgió hoy al Congreso a tomar medidas adicionales para afrontar la crisis provocada por la ola de embargos que presenta riesgos considerables para la economía de EEUU."Las elevadas tasas de morosidad y ejecuciones pueden tener un contagio considerable sobre el mercado inmobiliario, los mercados financieros y el conjunto de la economía", dijo Bernanke durante un discurso pronunciado esta noche en una cena en la Universidad de Negocios de Columbia (Nueva York). EFE tb/cg

ENTREVISTAS TV CRISIS GLOBAL

NR.: Director, no presidente ---------------------------------------------- Bruno Seminario 1 ------------------------- Bruno Seminario 2 -------------------- FELIX JIMENEZ 1 FELIZ JIMENEZ 2 FELIX JIMENEZ 3, 28 MAYO OSCAR DANCOURT,ex presidente BCR ------------------- Waldo Mendoza, Decano PUCP economia ---------------------- Ingeniero Rafael Vasquez, parlamentario 24 set recordando la crisis, ver entrevista en diario

Etiquetas

Peru:crisis impacto regional arequipa,raul mauro

Temas CRISIS FINANCIERA GLOBAL

QUIEN SOY?
claves para pensar la crisis

MATERIAS PRIMAS
-Metales
-Cobre
- plata
- oro
- zinc
- plomo
- niquel
- petroleo

-Tipo de cambio

- LA CRISIS

- BOLSA VALORES
- BANCOS
- PBI PAISES
- USA: DEFICIT GEMELOS
- UE: RIEN NE VA PLUS

CONTAGIO: CANALES

- PERU: DIAGRAMA DE CONTAGIO
- PERU: IMPACTO EN BOLSA
- MEXICO: HAY CRISIS?

LA PRENSA
COMENTARIO DE HOY

- DIARIOS DE HOY
NLACES

Coyuntura
Bancos centrales
Paginas Recomendadas

BLOGS

economiques
Interes

VIDEO

- Economia videos
- Crisis financiera global

TRICONTINENTAL

- AFRICA: daniel
- EUROPA: helene
- ASIA:
- AMERICA

COLUMNAS AMIGAS

Chachi Sanseviero

ETIQUETAS
por frecuencia de temas
por alfabetico

EVENTOS

FOTOS DEL PERU

GONZALO EN LA RED

JOBS
VOZ ME CONVERTIDOR
CLIMA
SUDOKU
PICADURAS

LOGO

LIBRO de GONZALO

La exclusion en el Peru

-Presentacion

- introduccion

- contexo economico

- crisis de la politica

- excluidos de las urbes

- excluidos andinos

- contratapa

VIDEOS ECONOMICOS
Crisis Enero 2009
Krugman
Globalizacion 1
Globalizacion 2
Crisis Brasil
Crisis bancaire
Karl marx revient

TODOS LOS DERECHOS RESERVADOS

GOOGLE INFORMA


PRESS CLIPPINGS-RECORTES PRENSA-PRESSE..

ETIQUETAS alfabetico