SECCION Crisis monetaria: US/EURO, dolar vs otras monedas

Gráfico del tipo de cambio del Dólar Americano al Euro - Desde dic 1, 2008 a dic 31, 2008

Evolucion del dolar contra el euro

US Dollar to Euro Exchange Rate Graph - Jan 7, 2004 to Jan 5, 2009

V. SECCION: M. PRIMAS

1. SECCION:materias primas en linea:precios


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30 may 2008

JAPON;CRISIS EMPEORA

El panorama económico japonés se pinta sombrío a la luz de los datos

7:34 | El desempleo tocó un máximo en 7 meses, mientras que el gasto en los hogares, la producción industrial y la consturcción cayeron

Tokio (Reuters).- El desempleo en Japón tocó un máximo de siete meses, mientras que el gasto de los hogares, la producción industrial y los inicios de construcción cayeron el mes pasado, más datos negativos para una economía en la que la inflación parece encaminarse a un máximo en 10 años.

Los indicadores del viernes reflejaron que la inflación anual se desaceleró a un 0,9 por ciento en abril, gracias a una rebaja temporal en el impuesto a la gasolina.

Pero los economistas advirtieron que era probable que repunte a cerca de un 1,4 por ciento en mayo, aumentando la posibilidad de un período de estanflación, caracterizado por un bajo crecimiento económico y una inflación elevada.

Los mercados, atentos al alza en el costo de vida y a las tasas de interés bajas en Japón, esperan un incremento en el precio del dinero durante el próximo año.

Los analistas temen que la economía japonesa se desacelere contagiada por la crisis económica en Estados Unidos y los altos precios del crudo.

"Los precios están subiendo, pero necesitamos señalar que están golpeando la confianza del consumidor al mismo tiempo", dijo Takeshi Minami, economista jefe de Norinchukin Research Institute.

La sorpresiva alza en la tasa de desempleo a un 4,0 por ciento siguió a fuertes despidos en el sector de la construcción.

La desaceleración en la inflación anual de abril desde una tasa de un 1,2 por ciento en marzo se debió mayormente a una disputa política que estancó la renovación de un impuesto a la gasolina de 25 yenes por litro.

El alza en los precios está dejando su huella entre los consumidores.

El gasto general de los hogares en abril cayó un 2,7 por ciento respecto del mismo mes del año anterior, una caída mucho más grande que la baja del 0,9 por ciento que esperaba el mercado.

El panorama sobre el empleo también es débil. El ratio entre los puestos abiertos y el número de aspirantes fue de 0,93 en marzo, lo que significa que había disponibles 93 empleos por cada 100 solicitantes, un mínimo en tres años.

El panorama para el sector corporativo, que ha liderado el crecimiento de Japón, también está algo volátil, ya que la crisis hipotecaria golpeó las exportaciones del país asiático a Estados Unidos.

La producción industrial de Japón se contrajo un 0,3 por ciento en abril, aunque los manufactureros esperan un alza del 4,7 por ciento en mayo.

Por su parte, los inicios de construcción cayeron un 8,7 por ciento en abril frente al mismo mes del año pasado, en parte debido al impacto de un endurecimiento en las regulaciones implementado en junio pasado.

GONZALO GARCIA: POBREZA, LR

ANÁLISIS

Unas cifras poco verosímiles

Gonzalo García Núñez


Economista, ex miembro del BCR



Dicen que hay tres tipos de mentiras: las buenas, las malas y las estadísticas. En materia de manipulación, siempre hay esa posibilidad. Además, hay un antiguo refrán que dice que en boca del mentiroso, lo cierto se hace dudoso. Por ello, ante los cuestionamientos que hay a la metodología utilizada y a los resultados de esta medición de la pobreza, el presidente de la República debería formar una comisión compuesta por independientes expertos en estadísticas para establecer las líneas de base de la pobreza, para determinar qué es pobreza y qué no es pobreza en nuestro país.

Esta cifra de reducción de la pobreza de más de 5 puntos en un año no es creíble. Si del 2001 al 2006 el INEI publicó que había caído en 6 por ciento aproximadamente las cifras de la pobreza con un crecimiento acumulado de PBI de casi 55 por ciento, una reducción como esta suena inverosímil.


Nota del blog: Ingeniero, UNI, 1968


FRANCE:CRISE,Natixis va supprimer 850 emplois,LF

Natixis va supprimer 850 emplois

Lefigaro.fr
29/05/2008 | Mise à jour : 19:46 |
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Fortement touchée par la crise des «subprimes», la banque d'affaires s'apprête à supprimer 850 emplois. Un chiffre qui pourrait être multiplié par deux selon les syndicats.

La direction de Natixis a indiqué jeudi, dans un communiqué, être sur le point de supprimer 850 emplois, sur un effectif total de 22.000. Toutefois, d'après les syndicats, le nombre total de suppression d'emplois avoisinerait les 1700 en prenant en compte les fermetures de postes chez les prestataires extérieurs.

Cette annonce intervient après que la banque ait dévoilé mi-mai un plan d'économies combinant «une réduction importante du recours aux prestataires externes et une baisse des effectifs internes», en vue d'économiser 400 millions d'euros d'ici 2009. Ce plan prévoyait déjà mais ne chiffrait pas des suppressions d'emplois dans certains métiers durablement touchés par la crise.

La crise financière avait durement frappée la banque d'affaires, en lui coûtant quelque 1,8 milliard d'euros en 2007.

BRASIL:MENOS POBRE, MAS DESIGUAL, LF

Le Brésil moins pauvre, mais toujours aussi inégalitaire

A Rio de Janeiro, Lamia Oualalou
27/05/2008 | Mise à jour : 08:00 |
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Le village de Carbet au Brésil, créé par des orpailleurs.
Le village de Carbet au Brésil, créé par des orpailleurs. Crédits photo : Philip POUPIN/Redux-REA

10 % de la population concentre les trois quarts de la richesse du pays.

C'est avec un grand sourire que Marina montre son gros ventre : son premier enfant devrait naître le mois prochain, et la jeune femme est fière d'annoncer qu'il aura sa propre chambre. Son mari, Roberto, vient de terminer les travaux dans leur minuscule maison en banlieue de Rio de Janeiro. «La vie n'est pas toujours facile, mais ça va beaucoup mieux pour nous», raconte la petite brune. Maçon, Roberto passe de chantier en chantier, profitant du boom de la construction, et Marina n'a plus à envoyer d'argent à sa famille restée dans le Nordeste : le gouvernement leur verse tous les mois une petite allocation, destinée aux plus pauvres.

Comme des millions de Brésiliens, Marina parvient à sortir de la misère, bénéficiant d'un contexte économique exceptionnel : plus de 5 % de croissance l'année dernière, près de 2 millions de créations d'emplois formels, et des programmes sociaux pour les plus défavorisés. Un cocktail expliquant le taux de popularité record du président da Silva, près de 70 %, à l'issue de six ans à la tête de l'État.

Le Brésil de Lula est moins pauvre, il n'en est pas pour autant devenu plus juste. L'Institut national de recherches économiques (Ipea, équivalent de l'Insee français) vient de tirer la sonnette d'alarme : les 10 % les plus riches de la population concentrent aujourd'hui 75,4 % des richesses, une proportion similaire à celle de la fin du XVIIIe siècle, quand le pays était encore une colonie portugaise. L'indice Gini, qui mesure l'inégalité, s'est même dégradé au cours du dernier demi-siècle. Il était de 0,5 en 1960, il atteint 0,56 aujourd'hui l'indice est compris entre 0 (égalité absolue) et 1 (inégalité maximale). «Un pays dont le Gini dépasse 0,4 témoigne d'une inégalité brutale», résume Marcio Pochmann, directeur de l'Ipea.

Réforme fiscale

La principale raison du fossé est la politique fiscale. Alors que les prélèvements atteignent 22,7 % du revenu des 10 % les plus riches, ils amputent 32,8 % de celui des 10 % les plus pauvres. Cette anomalie s'explique par le fait qu'au Brésil, les principaux impôts sont indirects à l'exemple de la TVA française touchant les biens de consommation. Les plus pauvres consommant l'essentiel de leur revenu, ils payent proportionnellement plus que les plus favorisées. Cette distorsion n'est pas corrigée par l'impôt sur les revenus, peu progressif puisqu'il n'existe que deux tranches, (15 % et 27,5 %). L'injustice est également visible au niveau des impôts locaux. La taxe d'habitation des plus pauvres représente 1,8 % de leurs revenus, contre 1,4 % pour les plus riches. «La taxe sur les palais est proportionnellement moins élevée que celle des favelas», ironise Marcio Pochmann.

L'Ipea recommande au gouvernement une refonte de l'impôt sur le revenu, et la mise en place d'un impôt sur les grandes fortunes et sur les héritages, ainsi qu'une exonération de taxes sur les produits de base farine, lait, riz. «Aucun pays n'est parvenu à en finir avec les inégalités sociales sans refonte de la fiscalité», conclut son directeur. Lula vient d'envoyer au Parlement un projet de réforme fiscale. Sans ces propositions.

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BLANCHARD SUR LA CRISE, LF

  • Le futur économiste en chef du FMI optimiste


    29/05/2008 | Mise à jour : 09:15
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    Pour Olivier Blanchard, la crise pétrolière n'aura que des «conséquences limitées».
    Pour Olivier Blanchard, la crise pétrolière n'aura que des «conséquences limitées». Crédits photo : AFP

    Le Français Olivier Blanchard ne croit pas à un «replay» des années 1970.

    Le futur économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), le Français Olivier Blanchard, estime qu'il faut être «relativement optimiste» pour l'économie mondiale, malgré la crise financière et la flambée du pétrole.

    «J'ai l'impression que l'on comprend à peu près les problèmes auxquels on est confronté», a-t-il dit dans un entretien accordé à l'Agence France Presse, citant l'éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis, la crise financière et la flambée des matières premières.

    Et cet universitaire de 59 ans né à Amiens, qui a toujours travaillé aux États-Unis et qui prendra ses fonctions le 1er septembre, d'ajouter : «Après la phase initiale qui a duré pendant la deuxième partie de l'année dernière, au cours de laquelle on a été un peu perdu […], je crois qu'ont été mises en place des politiques à peu près adaptées.»

    Un ralentissement aura lieu

    En ce qui concerne l'effondrement du marché immobilier américain, il juge que «c'est une des crises les plus standards que l'on puisse avoir». Quant à la flambée des prix du pétrole, il considère qu'elle aura des «conséquences limitées».

    Apparemment peu intéressé par le débat sur l'éventualité d'une récession aux États-Unis, Olivier Blanchard se contente de confirmer qu'un ralentissement aura lieu. Quant à son ampleur, il précise qu'il n'en a «pas la moindre idée», mais il ne «pense pas que ça va être pire que ce que l'on prévoit à l'heure actuelle».

    Il reconnaît que la situation n'est «pas très agréable», mais «on ne va pas avoir un replay des années 1970», affirme-t-il.

USA;croissance américaine, LF

La croissance américaine
du 1er trimestre réhaussée


30/05/2008 | Mise à jour : 09:15 |
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La perspective d'une récession profonde semble s'éloigner.

La croissance américaine a été révisée à la hausse, à 0,9 % au premier trimestre (en rythme annuel) au lieu de 0,6 % annoncé lors de la première estimation, a indiqué jeudi le département du Commerce. Le spectre d'une récession profonde s'éloigne. Au trimestre précédent, le produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 0,6 % seulement.

La révision de la croissance s'explique notamment par des investissements plus robustes que prévu dans les entreprises, un signe de relative confiance dans l'avenir, et par une balance commerciale meilleure qu'attendu à l'heure du dollar faible. La balance commerciale a d'ailleurs été le principal moteur de la croissance, lui apportant l'équivalent de 0,80 point de PIB, du fait d'une hausse de 2,8 % des exportations couplée à une baisse de 2,6 % des importations. La consommation des ménages est restée morose, progressant de 1 % seulement (chiffre non révisé), ce qui est la performance la plus mauvaise depuis la précédente récession, en 2001.

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EURO. DIX ANNEES, LF

Christian Noyer: «La zone euro, un havre de stabilité»


29/05/2008 | Mise à jour : 19:00 |
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Christian Noyer à Paris, en février 2006.
Christian Noyer à Paris, en février 2006. Crédits photo : Le Figaro

INTERVIEW - Le gouverneur de la Banque de France est le témoin privilégié de l'euro.

LE FIGARO. Vous étiez vice-président de la BCE au moment de sa création le 1er juin 1998, sept mois avant le lancement de l'euro. Pouvait-on alors imaginer que le projet puisse capoter?
Christian Noyer - Rétrospectivement cela apparaît comme un pari un peu fou. Des économistes américains réputés affirmaient que le projet ne pourrait jamais se réaliser et qu'il y avait des risques d'éclatement ! Nous savions que nous n'avions pas le droit à l'erreur et que nous ne pouvions nous permettre d'être en retard. Il n'y avait pas de scénario B. Techniquement, le fait de créer un marché monétaire et une monnaie unique venant remplacer les onze monnaies nationales d'une population de 300 millions n'avait pas de précédent historique. Notre objectif premier était d'assurer dès le départ la crédibilité de la nouvelle monnaie, tant auprès des marchés que du grand public.

Considérez vous que l'euro est un succès total?
Pour moi, c'est un grand succès. Notre but était que les performances de l'euro reflètent et même améliorent les performances des meilleurs monnaies nationales, le mark, le florin et le franc français, et que les taux d'intérêt soient le plus bas possibles et non pas la moyenne des monnaies préexistantes. Cet objectif a été atteint, l'euro inspire confiance, à l'intérieur de l'Europe et à l'étranger. Par ailleurs la zone euro constitue un havre de stabilité sans précédent, à l'abri des mouvements de changes, par définition, mais également sur les taux d'intérêt. Les entreprises et les ménages n'ont plus à craindre de brutales et dommageables tensions sur les taux comme c'était le cas auparavant lors des crises financières. Depuis 10 ans, le marché monétaire unique fonctionne parfaitement, comme nous en avons apporté de nouveau la démonstration lors de la crise bancaire de l'été dernier.

L'opinion publique éprouve un sentiment de déception en matière de croissance...
Il y a là un grave malentendu. Tout d'abord les performances sont bien meilleures qu'on ne le prétend généralement. En dix ans, la zone euro a créé 16 millions d'emplois, ce qui est infiniment plus que durant les dix années précédentes, et bien supérieur aux résultats américains sur la même période. Certes la croissance peut apparaître moins flamboyante que certains ne l'avaient rêvée. Mais la raison ne tient pas à l'euro mais aux réticences de certains pays de procéder aux réformes structurelles nécessaires pour améliorer la croissance potentielle. La preuve en est que les économies qui les ont réalisées ont enregistré de meilleures performances que les autres. C'est le cas de la Finlande, dont la croissance n'a rien à envier à sa voisine la Suède - qui elle est restée en dehors de l'euro - mais également de l'Allemagne sur les années récentes. Les Allemands, qui étaient entrés dans l'euro avec un handicap de compétitivité l'ont aujourd'hui complètement résorbé. Ne tombons pas dans la tentation de faire de l'euro un bouc émissaire.

L'euro a été considéré comme un fauteur d'inflation au moment de l'introduction des billets et des pièces en 2002...
Il ne faut pas exagérer l'ampleur du phénomène qui n'a représenté en 2002 qu'une hausse supplémentaire de 0,2?% de l'ensemble des prix à la consommation. Cette hausse était il est vrai d'autant plus visible qu'elle se concentrait sur quelques produits achetés quotidiennement. En revanche l'euro s'est accompagné d'une plus grande concurrence au sein de l'Europe et cela pèse sur le niveau des prix à l'avantage des consommateurs. Par ailleurs même aujourd'hui où les risques inflationnistes au niveau mondial n'ont jamais été aussi grandes depuis des décennies avec la flambée des matières premières, les Européens peuvent avoir le sentiment, grâce à l'euro, que ce défi sera relevé.

La France se porterait-elle mieux si elle avait gardé le franc?

Il suffit de se souvenir de tous les chocs que nous avons traversés depuis dix ans, le 11 septembre 2001 bien sur, mais moins tragiquement les crises financières telles que l'éclatement de la bulle boursière internet, les très fortes fluctuations du dollar, la crise du subprime... Peut-on réellement croire que nous aurions été plus forts pour affronter ces événements sans l'euro, qui constitue une protection pour les emprunteurs, les épargnants et les entreprises contre les risques de change et les tensions sur les taux ? L'euro offre en outre un cadre et une incitation à débattre des réformes nécessaires pour s'adapter à la nouvelle donne de l'économie mondiale, même si en France on reste plutôt en retard à cet égard par rapport à nos voisins.

FRANCE;FONCTION PUBLIQUE PROTESTATIONS,LF

La fonction publique à nouveau en grève le 10 juin

E.A. (lefigaro.fr) avec AFP et AP.
29/05/2008 | Mise à jour : 18:54 |
Commentaires 57
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Etudiants et fonctionnaires défilant dans les rues de Lyon le 15 mai 2008 pour protester contre la réduction d'effectifs annoncée par le gouvernement.
Etudiants et fonctionnaires défilant dans les rues de Lyon le 15 mai 2008 pour protester contre la réduction d'effectifs annoncée par le gouvernement. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Trois syndicats, représentant plus de 40 % des agents de la fonction publique, appellent à manifester contre les réductions d'effectifs. Une grève reconductible est envisagée à la SNCF.

Les fortes mobilisations de mai n'auront pas suffi : «le mouvement massif de grève et de manifestations du 15 mai n'a reçu aucune réponse si ce n'est l'annonce d'une inacceptable remise en cause du droit de grève dans l'Education et dans la Fonction publique», déplorent jeudi la CGT, FSU, et Sud-Solidaires dans un communiqué commun.

Les trois syndicats, qui représentent 40 % des agents de la fonction publique, appellent à «une semaine d'actions» entre les 9 et 13 juin pour protester contre la réduction d'effectifs, avec la ferme intention de «faire du 10 juin un nouveau temps fort de mobilisation par une journée puissante de grèves et de manifestations». De son côté, la CGT cheminots a proposé aux autres syndicats de la SNCF, à partir du même jour, une grève reconductible contre le volet social de la réforme du fret.

En ligne de mire des organisations syndicales, la révision générale des politiques publiques (RGPP), qui «se met en œuvre sans débat public» et représente à leurs yeux «un outil de casse sans précédent pour l'ensemble de la Fonction Publique». «L'objectif essentiel de la RGPP est de faciliter les suppressions massives de postes dans la Fonction publique (35.000 à 40.000 emplois par an)», accusent-ils. Le gouvernement, qui cherche à rendre la fonction publique plus productive et efficace, certifie pourtant que la loi ouvrira davantage de possibilités de carrière aux agents et facilitera les réorganisations. Les syndicats, au contraire, y voient une précarisation de leurs statuts.

D'autres motifs de mécontentement sont à l'origine de cette nouvelle mobilisation. Les organisations syndicales exigent notamment l'ouverture d'un dialogue sur les rémunérations : «aucune négociation salariale n'est aujourd'hui engagée en dépit des promesses gouvernementales, pas plus sur la revalorisation des métiers». Elles s'alarment aussi de la baisse du pouvoir d'achat, résultant du relèvement du Smic combiné à une insuffisante revalorisation du point d'indice et de la remise en cause des 35 heures.

Autre sujet de contestation, le projet de loi sur la mobilité des fonctionnaires, qui sera examiné à l'Assemblée nationale les 11 et 12 juin et comporte des «dispositions lourdes de conséquences pour les personnels, leur statut et le service public», regrettent les syndicats. En outre, ces derniers s'opposent à la réforme des retraites qui prévoit l'allongement à 41 ans de la durée de cotisation, nécessaire pour toucher une retraite à taux plein.

HAMBRE;RIESGO GLOBAL, FAO

La OCDE y la FAO auguran repuntes de hasta el 80% en los alimentos básicos en diez años

Esto provocará hambruna en los países en desarrollo | Proponen replantear el uso de biocarburantes y usar productos modificados genéticamente

29/05/2008 | Actualizada a las 13:27h

París. (EFECOM).- Los precios agrícolas no se van a mantener en sus niveles récord actuales. Subirán hasta 2017 entre un 20 y un 80%. Esta es la principal conclusión del informe anual de Perspectivas Agrícolas publicado por la OCDE y la FAO, que esperan que de aquí a 2017 el aumento de la productividad permita responder al incremento de la demanda, y eso contendrá los precios, aunque reconocen de que hay múltiples incertidumbres que pueden pesar.


La Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) y la Organización de Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación (FAO) admiten que los precios elevados, aunque beneficiarán a muchos agricultores con acceso a los mercados internacionales, agravará la situación de las poblaciones pobres que viven en las áreas urbanas de los países en desarrollo. "En muchos países de bajos ingresos, la alimentación representa de media más del 50% del presupuesto, y el alto nivel de precios (...) abocará a más gente a la malnutrición", advierten. Ante esas proyecciones de "una mayor vulnerabilidad" alimentaria en los países menos avanzados, apuestan para ellos por "desarrollar sus capacidades de aprovisionamiento interior" con su agricultura. "Se impone un aumento de la ayuda humanitaria para reducir las incidencias negativas de los altos niveles de precios sobre los más desfavorecidos", algo que hay que hacer -subrayan- sin medidas que tengan un impacto de distorsión de los mercados.

La OCDE y la FAO calculan que, respecto al periodo de 1998 a 2007, en el decenio siguiente los aceites vegetales tendrán un precio medio un 80% superior, y los granos oleaginosos y la mantequilla estarán por encima del 60%. Detrás de ese salto se calcula que el consumo será del 50% durante esos diez años para los cultivos oleaginosos, sobre todo para usos alimentarios, pero también para la producción de biocarburantes, que se ha disparado y seguirá la misma senda.

Si la cantidad de etanol se triplicó entre 2000 y 2007, hasta 2017 se duplicará para alcanzar 125.000 millones de litros, mientras que la de biodiesel progresará a un ritmo todavía superior, después de haberse multiplicado por 11 entre esos mismos años hasta cerca de 11.000 millones de litros.

Las dos organizaciones señalan que los biocarburantes explican "en gran parte el aumento de los precios de los productos agrícolas" y que la evolución futura de estas producciones dependerán de si se mantiene elevado el barril de petróleo y las subvenciones públicas. El trigo, el maíz y la leche en polvo se va a encarecer entre el 40 y el 60% en el periodo de la previsión respecto al de referencia.

En el caso del maíz, esto se vincula a la explosión de los biocombustibles, sobre todo en Estados Unidos, donde un 40% de su producción se podría dedicar a la fabricación de etanol en 2017.

Los autores del informe estiman que, dado el bajo volumen de reservas y los altos precios incitarán a los agricultores a dedicar más tierras a los cereales, en particular con la demanda creciente sobre todo del sureste asiático, Nigeria, Egipto o Arabia Saudí.

En cabeza de los países exportadores estarán Estados Unidos y Australia, pero cada vez tendrán más peso grandes potencias emergentes del sector agrícola como Ucrania y Argentina.

Para la leche, la evolución vendrá marcada por la obtención de productos transformados con mayor valor añadido y una demanda que estimulará la oferta, sobre todo por parte de los países en desarrollo y, de forma particular, de la India y China, que sin embargo no serán autosuficientes.

En el caso de la carne, se prevé una subida del consumo del 2% anual, con marcadas diferencias entre los Estados de la OCDE (+0,5%) y los países en desarrollo (+2,5%), algo que beneficiará a los grandes exportadores: Estados Unidos, Canadá, Argentina, Australia y Brasil.

La OCDE y la FAO prevén un aumento en la producción mundial de arroz del orden del 10% para 2017, que debe venir de un incremento de los rendimientos que compense la disminución de la superficie cultivada.

En términos de consumo, lo más relevante es que mientras el consumo por persona en Asia disminuirá en favor de otros alimentos debido a una mejora en su nivel de vida, en África aumentará en diez años de 22 a 24 kilos por habitante.

PETROLEO;BRENT BAJA A 126

El barril de Brent sigue bajando, hasta los 126,34 dólares

Este crudo bajaba 0,55 dolares con respecto al cierre de la jornada de ayer

30/05/2008 | Actualizada a las 08:34h

Londres. (EFECOM).- El barril de crudo Brent, de referencia en Europa, para entrega en julio cotizaba en la apertura a 126,34 dólares a las 06.22 GMT en el Intercontinental Exchange Futures (ICE), 0,55 dólares menos que al cierre del jueves.

ESPAÑA:INFLACION SUBE, PETROLEO BAJA

La inflación se dispara en mayo por el alza del crudo y alcanza el 4,7%, la tasa más alta en once años

El IPC armonizado vuelve a crecer, cinco décimas, tras el descenso registrado el mes pasado, que vino precedido de siete meses seguidos de subidas

29/05/2008| Actualizada a las 18:08h

Madrid. (EFECOM).- El elevado precio de la energía en los mercados internacionales ha situado la tasa de inflación armonizada de mayo en el 4,7 por ciento, la más alta desde hace once años, en 1997, cuando comenzó a elaborarse la serie histórica.

Así, según el indicador adelantado del Índice de Precios de Consumo Armonizado (IPCA), difundido por el Instituto Nacional de Estadística (INE), la inflación armonizada interanual aumentó cinco décimas en mayo, hasta el 4,7 por ciento.

Este aumento se produce tras el descenso de cuatro décimas registrado en abril -el primero tras siete meses de subidas- que situó la inflación armonizada -que mide los precios de forma armonizada con el resto de países de la zona euro- en el 4,2 por ciento.

Tras conocer este datos, tanto el Ministerio de Economía como los expertos consultados por EFE coincidieron en responsabilizar de casi toda la subida del IPC al encarecimiento registrado en los últimos doce meses por los precios internacionales de los carburantes y los combustibles.

Fuentes del Departamento que dirige Pedro Solbes recordaron que el precio del petróleo ha aumentado un 82 por ciento entre mayo de 2007 y de 2008. Así, el barril Brent costaba entonces a 67 dólares y este mes se sitúa en un precio medio de 122 dólares.

Desde el Ministerio insistieron en que otros países europeos han sufrido subidas semejantes debido al mismo motivo, lo que hace que el diferencial de precios con la UEM "se mantenga y no empeore", según apuntó el ministro de Industria, Turismo y Comercio, Miguel Sebastián.

Hasta que no se recopilen los datos del IPCA de todos los países de la zona euro no se conocerá el diferencial de precios en el mes de mayo, que en abril fue de nueve décimas.

Los expertos macroeconómicos consultados por EFE fueron más pesimistas e indicaron que la subida de la inflación frenará aún más el consumo de los hogares, ya deteriorado por la situación económica y la pérdida de poder adquisitivo de los últimos meses.

Carlos Maravall, de Analistas Financieros Internacionales, esperaba esta tasa y confía en que sea el techo del año. Menos optimista se mostró Gregorio Izquierdo, director del Servicio de Estudios del Instituto de Estudios Económicos (IEE), para quien el alza de los precios es muy preocupante porque coincide con una debilidad ya fuerte del consumo privado, que no tiene visos de recuperarse.

Fuentes del servicio de estudios de Caja Madrid advirtieron de que el aumento de la inflación, no sólo en España, sino en el resto de la zona euro, aleja más la posibilidad de que el Banco Central Europeo baje los tipos de interés.

Según, el Instituto Flores de Lemus, de la Universidad Carlos III de Madrid, la tasa de inflación puede superar el 5 por ciento este verano si se revisan las tarifas eléctricas.

Ahora hay que esperar hasta el próximo 11 de junio a que el INE difunda el dato definitivo del IPCA y el IPC general -datos que no suelen variar más de una o dos décimas-.

La portavoz del PP en el Congreso de los Diputados, Soraya Sáenz de Santamaría, aseveró que la subida de los precios forma parte de un goteo incesante de malos datos y acusó al Gobierno de no hacer nada.

Desde el PNV, su portavoz económico en el Congreso, Pedro Azpiazu, aseguró que el IPC armonizado pone de manifiesto "que podemos estar a las puertas de una crisis más de fondo de lo que se pensaba".

Para el portavoz de Economía del Grupo Parlamentario Catalán (CiU), Josep Sánchez Llibre, advirtió que, si el Ejecutivo no adopta reformas estructurales, no se resolverá la situación e incidirá negativamente sobre el ahorro familiar y el tejido productivo. Izquierda Unida advirtió de que al alta tasa de inflación puede "dar al traste" con la paz social y la "paciencia" de los trabajadores que pagan estas subidas.

Por su parte, CCOO insistió en la necesidad de establecer la "inclusión obligada" de las cláusulas de garantía salarial en los convenios colectivos, mientras que UGT dijo que la inflación es un problema estructural "acentuado por las debilidades de la economía" como la fuerte dependencia energética.

USA:MISHKIN RENUNCIA A LA FED, BLOOMBERG

Mishkin to Leave Fed in August, Return to Columbia (Update3)

By Scott Lanman



May 28 (Bloomberg) -- Federal Reserve Governor Frederic Mishkin, a central-banking scholar and advocate of the longest run of interest-rate cuts since 2001, resigned to return to Columbia University.

Mishkin, 57, on a leave of absence from the New York school, will step down as of Aug. 31, the Fed said in a statement today, also releasing his letter of resignation to President George W. Bush.

The departure may create an unprecedented third vacancy on the seven-member Fed Board of Governors this year as the central bank tries to ease the credit crisis. The vacancies mean that a new U.S. president to be inaugurated in January may have an opportunity to influence monetary and regulatory policy by nominating new members to the board.

``He was a pretty important supporter of the move toward aggressive rate-cutting this year,'' said Michael Feroli, an economist at JPMorgan Chase & Co. in New York, who used to work at the Fed.

Senate Banking Committee Chairman Christopher Dodd, a Democrat from Connecticut, has already delayed a confirmation vote for three board nominees for more than a year. After gaining support from the committee, the nominations would go to the full Senate for a vote of final approval.

Duke, Klane

Bush asked the Senate last May to confirm to the board Elizabeth Duke, chief operating officer of Virginia-based TowneBank, Larry Klane, former president of global financial services at Capital One Financial Corp. and Randall Kroszner, a Fed governor whose term expired on Jan. 31. Kroszner has continued to serve while awaiting confirmation.

``It leaves the board in a challenging condition, with only four governors, one of which is unconfirmed,'' said Brian Sack, senior economist at Macroeconomic Advisers LLC in Washington and a former Fed research manager.

Democrats hope to win the White House in November, gaining power to change leadership at the central bank and federal agencies.

Bush may select a fourth nominee to fill Mishkin's seat. Should the Senate fail to approve a replacement or not allow Bush to appoint a temporary substitute, the Fed would have fewer than five governors in office for the first time since establishment of the bank's current structure in 1936.

Mishkin, who has been on an unpaid leave of absence from Columbia, his employer since 1983, joined the Fed in September 2006.

Barometer for Bernanke

Investors and economists view Mishkin's speeches as a barometer for Chairman Ben S. Bernanke's opinions and the direction of Fed policy. Two talks by Mishkin in September, for example, proved to be among the best predictors of the Fed's surprise half-point rate cut that month.

Mishkin presented a paper at the Kansas City Fed's annual symposium in Jackson Hole, Wyoming, saying the Fed can be more successful by lowering rates ``aggressively'' in response to a deep slump in home prices. In another speech he said the financial turmoil posed an ``important downside risk to economic activity'' beyond housing.

Most recently, on March 4, Mishkin said in a speech on the outlook for the economy that he saw ``significant'' risks to a forecast that already called for ``sluggish'' growth for 2008. The Fed on March 18 lowered its main interest rate by 0.75 percentage point.

Mishkin has voted with the Fed majority on every decision since taking office. While Bernanke has had unanimous support from the Board of Governors on all published votes, some presidents of the 12 district banks have dissented from decisions on interest rates.

Inflation Targeting

Mishkin has studied central banking for three decades and worked as the chief of research at the New York Fed from 1994 until 1997. His ties with Bernanke date to graduate school at the Massachusetts Institute of Technology in the 1970s. The two have collaborated on research to show the benefits of inflation targeting, or setting interest rates to achieve a numerical inflation objective.

The cigar-smoking grandson of Russian immigrants brought an air of informality to the Fed, joining researchers for dinner when they hosted visiting economists, seeking to boost give-and- take with staffers and peppering his talks with humor and anecdotes.

``He obviously had pretty high stature academically,'' Feroli said. At the same time, ``you still have quite a number of pretty strong academic stars that I think any central bank in the world would be happy to have,'' he said.

Pay Cut

While Mishkin's term doesn't expire until 2014, few governors remain at the Fed that long. He makes asides in speeches about being apart from his wife in New York, and like most recent Fed governors, Mishkin took a pay cut to join the central bank. His salary is $172,200 this year, compared with $300,000 at Columbia in 2005.

Mishkin also earned $434,000 in royalties from Pearson Plc in the 18 months ending June 2007, according to a financial- disclosure filing last year. Pearson publishes Mishkin's best- selling textbook, ``The Economics of Money, Banking and Financial Markets,'' now in its eighth edition.

In the same filing, Mishkin said he received a $75,000 ``advance and grant'' from Pearson for a not-yet-written textbook.

A quorum of four governors may complicate the Fed's ability to function during a crisis.

Emergency decisions to authorize lending to nonbanks require the unanimous vote of five governors, according to the Federal Reserve Act. If fewer than five are in office or available at the time of the vote, the Fed must submit a report to the chairmen of the House Financial Services and Senate Banking committees.

Bear Stearns Rescue

Such a situation occurred as the Fed voted March 14 to rescue Bear Stearns Cos. with a $13 billion loan. Mishkin didn't participate in the vote that day because he was returning to the U.S. from Finland.

A separate Fed regulation says five or more governors must vote to authorize a loan to a nonbank if the collateral consists of securities other than Treasuries or those from government agencies.

The board approved an amendment to its Rules of Organization in 2003 defining a quorum as a majority of members in office. Four governors are considered a quorum when five are in office.

A four-governor board may also increase each member's administrative workload. The board has five committees, each comprised of up to three governors, to divide up duties such as supervision of Fed district banks and the research departments.

To contact the reporter on this story: Scott Lanman in Washington at slanman@bloomberg.net

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