SECCION Crisis monetaria: US/EURO, dolar vs otras monedas

Gráfico del tipo de cambio del Dólar Americano al Euro - Desde dic 1, 2008 a dic 31, 2008

Evolucion del dolar contra el euro

US Dollar to Euro Exchange Rate Graph - Jan 7, 2004 to Jan 5, 2009

V. SECCION: M. PRIMAS

1. SECCION:materias primas en linea:precios


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16 feb 2009

ACERO:CAE PRODUCCION MUNDIAL

Demanda mundial de acero caería por primera vez en 10 años

11:27 | La producción mundial de acero crudo caería a 1.210 millones de toneladas, 9% menos que en el 2008

Londres/Seúl (Reuters).- La industria mundial del acero registraría este año su primera caída de producción en más de una década, debido en parte a que los consumidores permanecen al margen del mercado, mostró un sondeo de Reuters.

El sondeo realizado la semana pasada entre 10 analistas y expertos de la industria reflejó que la producción mundial de acero crudo caería este año un 9%, a 1.210 millones de toneladas, lo que representaría su primer declive desde 1998.

La demanda global por el acero caería a 1.171 millones de toneladas en el 2009 y se recuperaría levemente a 1.255 millones de toneladas en el 2010, porque la demanda en Asia se reduciría con fuerza por primera vez desde la crisis asiática de 1997.

“Creemos que la producción mundial de acero caerá un 12% en el 2009, debido a que las tasas de utilización de la capacidad permanecerán en niveles bajos ante la débil demanda del mercado”, explicó el analista Jeff Largey de JP Morgan.
La semana pasada, la mayor siderúrgica del mundo, ArcelorMittal, dijo que sus recortes de producción alcanzaban actualmente cerca de un 45%, comparado con el casi 35% de septiembre.

La compañía previó, además, que sus tasas de utilización permanezcan en entre un 55 y un 60% en el primer trimestre, frente al más del 90% que alcanzaron en medio de la fuerte demanda.

SITUACIÓN DEL 2008
Debido a que la desaceleración mundial golpeó el año pasado la demanda en sectores de consumo clave, como el automotor y construcción, los productores a través del planeta se han visto obligados a reducir la producción, eliminar puestos de trabajo y recortar sus planes de inversión.

Un sólido desempeño en el primer semestre limitó la caída de la producción de todo el año a apenas casi un 1%, a un total de 1.330 millones de toneladas, por debajo del récord de 1.350 millones de toneladas del 2007.

Pero en diciembre del 2008, la producción disminuyó cerca de un 24%, mostraron cifras de la Asociación Mundial del Acero, porque se comenzaron a sentir los recortes.


JAPON: -12.7% DERNIER TRIM

"Le Japon ne pourra pas s'en sortir tout seul"

Par Julie de la Brosse, publié le 16/02/2009 18:48 - mis à jour le 16/02/2009 19:46

Dans une rue de Tokyo, le 12 février, un tableau électronique montre les mouvements de la Bourse.

REUTERS

Dans une rue de Tokyo, le 12 février, un tableau électronique montre les mouvements de la Bourse.

Le PIB du Japon a chuté de 12,7% au dernier trimestre 2008. Pourquoi la deuxième économie mondiale est elle entrée aussi rapidement dans la crise? Les explications de Danielle Schweisguth, économiste à l'OFCE.


Le PIB de l'économie japonaise a chuté de 12,7% au dernier trimestre 2008. Comment expliquer ce recul ?

Ces chiffres sont catastrophiques. La Japon vit sa plus grave crise depuis l'après guerre. En cause, l'effondrement des exportations qui ont chuté de 14% au quatrième trimestre. La baisse de la demande mondiale a conduit à une perte de compétitivité des entreprises japonaises. En l'espace d'un an et demi, la monnaie nippone s'est appréciée d'environ 40%. Avec un taux de change si désavantageux, les Toyota sont aujourd'hui invendables quand les écrans plats sont largement concurrencés par les prix coréens. Pour la première fois depuis des années, le Japon est en déficit commercial.

Par ailleurs, l'investissement a aussi considérablement chuté. Les anticipations des entreprises sur la baisse des ventes n'arrange pas la situation économique du pays. Finalement, la Japon a été touché plus tôt que les autres pays par la crise de l'économie réelle.

Pourquoi le taux de change est-il si défavorable ?

Depuis la crise des années 90, les taux d'intérêts au Japon ont toujours été très bas. Partout ailleurs, ils étaient élevés. Les investisseurs empruntaient donc en yen pour placer leur argent ailleurs, ce qui leur permettaient d'obtenir des rendements très intéressants. Mais quand les taux d'intérêts ont baissé à la suite de la crise de l'été 2007, le Japon a assisté à un retour des capitaux. Ce qui a inévitablement poussé la monnaie à la hausse.

Il suffirait alors de dévaluer le yen...

Une des solutions serait en effet de dévaluer la monnaie. Seulement se greffent ici des questions d'ordre diplomatiques. En temps de crise, les économies mondiales tentent d'agir de concert. Si le Japon choisit aujourd'hui de dévaluer le yen, il court le risque de se mettre les grandes économies mondiales sur le dos. Et de perdre sa crédibilité face aux différentes banques centrales. Le problème c'est qu'actuellement, personne n'a intérêt, sauf le Japon, à ce que le yen soit déprécié.

Les plans de relance annoncés depuis août 2008 sont-ils suffisants ?

Actuellement, trois de plans de relance ont été adoptés, d'une valeur totale d'environ 600 milliards d'euros. Mais seulement 80 milliards ont été affecté à la relance du marché intérieur. Pour le reste il s'agit avant tout de garantir des prêts. Ces 80 milliards correspondent à l'addition de mesures dérisoires, comme le soutien à l'investissement des entreprises, la distribution de chèques aux ménages, la baisse des cotisations chômage... En moyenne, elles équivalent seulement à 2% du PIB. Pour avoir l'effet multiplicateur désiré, il faudrait un plan de relance équivalent à 5% du PIB, à l'image de ce qui a pu se décider aux Etats-Unis ou en Chine.

Pourquoi cette frilosité dans l'adoption des plans de relance ?

Le Japon est dans une situation très délicate. Sa dette publique atteint 180% du PIB. A titre d'exemple la dette publique française s'élève à seulement 65% du PIB. La marge de manoeuvre reste donc importante chez nous. Au Japon au contraire, la question de la soutenabilité de la dette est devenue centrale. Dans les années 1990, le pays a lancé d'importants plans de relance qui n'ont pas eu les effets escomptés. Depuis, les Japonais craignent la relance budgétaire car ils en payent encore les conséquences. Or la situation internationale est tellement dégradée que la pari de la relance à perte est très risqué. Surtout lorsqu'en interne on se déchire sur la politique à mener.

Pourquoi l'adoption des plans de relance est-elle si difficile au Japon ?

Le gouvernement en place ne contrôle qu'une seule des deux chambres du Parlement. L'entrée en vigueur des mesures est donc retardée par ces dissensions en interne. L'opposition est en faveur des plans de relance quand la majorité craint la mise en place de mesures massives. Et pour cause, depuis 2000, elle s'efforce de stabiliser le niveau de la dette publique, et souhaiterait davantage augmenter la TVA...

Quelles sont les solutions pour la deuxième économie mondiale ?

Le Japon ne pourra pas s'en sortir tout seul. Avec la meilleure volonté du monde, l'économie est trop basée sur le commerce extérieur pour qu'un plan de relance parvienne seul à sauver l'économie du pays. Sa seule chance serait que l'anticipation sur les taux de change se stabilise à la baisse. Et que l'économie mondiale se porte mieux afin que le Japon puisse à nouveau tirer parti de sa spécialisation dans les nouvelles technologie

COBRE: SIGUE CAYENDO 3%

Cobre cierra con fuerte baja de un 3,97 % en Bolsa de Metales de Londres
Lunes 16 de Febrero de 2009
Fuente :Reuters
"La demanda japonesa de cobre probablemente sea vea golpeada este año porque la economía subyacente se está desacelerando", dijo un analista.
LONDRES.- El precio al contado del cobre cayó un 3,97 por ciento el lunes, a 148,393 centavos de dólar por libra en Londres, informó la Comisión Chilena del Cobre (Cochilco).

El precio del metal cerró a 154,539 centavos de dólar por libra el viernes.La agencia estatal chilena calcula el precio de cierre del cobre en la Bolsa de Metales de Londres (LME por su sigla en inglés) en centavos de dólar por libra, debido a que es el valor de referencia para las finanzas públicas de Chile y de algunas empresas mineras del país.

Además, los futuros para entrega en tres meses cerraron el lunes a 150,820 centavos de dólar la libra. El precio promedio mensual del cobre se ubicó en 151,960 centavos, mientras que el valor promedio en lo que va del año lo hizo en 148,106 centavos de dólar la libra.

El cobre caía cerca de un 3 por ciento, presionado por un mayor deterioro del panorama para la demanda luego de que la economía japonesa registró su mayor contracción en décadas.

En la Bolsa de Metales de Londres, el cobre para entrega en tres meses retrocedió a un mínimo intradiario de 3.326,50 dólares la tonelada y posteriormente operaba a 3.338 dólares a las 1122 GMT, frente a los 3.430 dólares del viernes.

"La demanda japonesa de cobre probablemente sea vea golpeada este año porque la economía subyacente se está desacelerando", dijo el analista Michael Widmer de BNP Paribas.

chile: exportaciones caen 58% Y/Y

Exportaciones chilenas de cobre cayeron el 58% en enero de 2009
Lunes 16 de Febrero de 2009
Fuente :Efe

SANTIAGO.- Las exportaciones chilenas de cobre registraron una caída de un 58 por ciento en el primer mes del año, en comparación con enero del 2008, informó hoy el Banco Central.

Según el análisis del instituto emisor, los envíos del metal rojo durante enero totalizaron 1.490,8 millones de dólares.

La producción de cobre, el mayor producto de exportación chileno, se vio disminuida por una menor producción del mineral y un desplome en los precios internacionales de las materias primas, precisó el Banco Central.

EUROPE:RECESSION

Les pays européens plongés dans une profonde récession

[ 16/02/09 ]

Les pays européens ont subi fin 2008 une aggravation de la récession. Au dernier trimestre, le PIB de la zone euro a reculé de 1,5 % par rapport au précédent, soit un repli plus prononcé qu'aux Etats-Unis. 2009 s'annonce pire que 2008.

La zone euro affiche une forte contraction de son activité.
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L'Europe s'enfonce dans la récession plus lourdement encore que prévu. Les résultats publiés à la veille du week-end montrent non seulement que la dégradation de l'économie s'est accélérée à la fin 2008 mais que 2009 s'annonce tout aussi sombre. La France et l'Allemagne, les deux piliers de la zone euro, ont subi la plus forte contraction de leur croissance depuis près de vingt ans. Tandis que dans l'Hexagone, l'activité s'est repliée de 1,2 % entre octobre et décembre derniers, l'Allemagne a vu son PIB décliner de 2,1 %, un record depuis 1990 et le choc de la réunification. Tous les moteurs de la croissance sont dans le rouge outre-Rhin, selon l'Office fédéral des statistiques, la chute des exportations se conjuguant à un fort ralentissement des investissements et de la consommation. C'est le troisième recul d'affilée du PIB allemand mais les trois derniers mois de l'année marquent une nette aggravation de la situation.

Aucun pays en Europe n'est épargné par la dépression : dans la zone euro, l'Italie a subi sur les trois derniers mois de l'année une chute de 1,8 % de son PIB, après une baisse de 0,6 % au cours des deux précédents. Comme en Allemagne, la dégradation est nette et s'explique par la simultanéité de la chute de son commerce extérieur et de sa demande domestique. L'Espagne et le Portugal sont tous deux entrés en récession au dernier trimestre, avec de très mauvais résultats, tandis que l'Autriche a enregistré pour la première fois un recul de sa croissance (- 0,2 % après une quasi-stagnation depuis le début de l'année).

Au total, la zone euro affiche une forte contraction de son activité avec - 1,5 %, selon Eurostat, sa plus mauvaise performance depuis la création de la monnaie unique, ramenant le chiffre global de la croissance pour 2008 à 0,7 %. « On peut s'attendre à ce que la consommation privée, l'investissement et les exportations aient reculé durant ce trimestre », assure Clemente De Lucia, économiste chez BNP Paribas, même si le détail des résultats ne sera connu qu'au début du mois prochain.

Réduction des taux

Si l'installation de l'Europe dans la récession ne surprend aucun économiste, c'est l'ampleur de la crise qui étonne parfois. Martin Van Vliet, de la banque ING qualifie ces chiffres d'« effrayants », et le fait qu'ils soient annoncés un vendredi 13 n'enlève rien à son inquiétude, d'autant qu'il note qu'ils sont pires que ceux de l'économie américaine, qui ne s'est contractée « que » de 1 % au dernier trimestre 2008. Les analystes n'ont plus de doutes sur une baisse - d'au moins un demi-point à 1,5 % - des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion début mars. « Le gros de la tempête pourrait être devant nous », indiquait il y a quelques jours le vice-président de la Banque centrale européenne Lucas Papadémos, annonçant un inévitable assouplissement. Certains économistes envisagent désormais une autre réduction des taux dans le courant du deuxième trimestre 2009. Car les perspectives sont loin d'être roses. « L'Europe devrait affronter de nouvelles contractions du PIB au cours de la première partie de 2009, prévoit Martin Van Vliet. Tout ce que l'on peut espérer, c'est que les résultats du quatrième trimestre 2008 constituent le point bas de la récession. » Mais l'ampleur du déstockage observé depuis le début de l'année de la part des entreprises fait pencher la balance du mauvais côté, selon lui. La contraction de la zone euro pourrait atteindre, selon lui, au moins 2,3 % cette année.

CATHERINE CHATIGNOUX

japon: pire crise depuis 74

par Yuzo Saeki
TOKYO (Reuters) - L'économie japonaise s'est contractée de 3,3% au quatrième trimestre 2008, sa plus mauvaise performance depuis le choc pétrolier de 1974, en raison notamment de l'effondrement des exportations, et les économistes ne voient guère d'espoirs d'amélioration à court terme.
La forte dépendance de l'économie nippone vis-à-vis des exportations et l'atonie de la demande intérieure ont accentué l'impact de la crise économique mondiale, alors même que le secteur financier a été relativement épargné par les déboires subis par les banques américaines et européennes.
En rythme annualisé, la baisse du produit intérieur brut (PIB) sur la période octobre-décembre a atteint 12,7%, trois fois le chiffre enregistré simultanément aux Etats-Unis.
Et le début 2009 ne s'annonce guère mieux aux yeux des économistes, les exportateurs continuant de réduire la production et de supprimer des emplois tandis que de nombreux distributeurs font état d'une baisse de leurs ventes.
Sur six économistes interrogés par Reuters lundi, quatre ont dit s'attendre pour le trimestre janvier-mars à une baisse d'environ 10% du PIB en rythme annualisé, un cinquième anticipant même une chute encore plus brutale.
"Les statistiques dressent un tableau sévère de l'économie japonaise et soulignent la faiblesse des exportations", souligne Takeshi Minami, chef économiste de Nrinchukin Research Institute.
"Le trimestre janvier-mars devrait se solder par un nouveau nombre négatif à deux chiffres (en rythme annualisé) ou proche des deux chiffres."
Pour le ministre de l'Economie, Kaoru Yosano, "il ne fait aucun doute qu'il s'agit de la plus grave récession de la période de l'après-guerre".
Le gouvernement doit étudier toutes les solutions permettant de maintenir l'économie à flot, a-t-il ajouté, mais il s'est montré prudent sur la possibilité d'une augmentation marquée des dépenses publiques, déclarant que le pays ne devait pas devenir "dépendant aux antidouleur".
UN TROISIÈME PLAN DE RELANCE EN PRÉPARATION
La Bourse de Tokyo a fini en repli de 0,38% lundi mais cette baisse est surtout liée à l'appréciation du yen, qui a atteint 24% sur octobre-décembre par rapport aux devises des principaux partenaires commerciaux du pays.
La contraction de 3,3% du PIB au quatrième trimestre est pire encore que celle de 3,1% anticipée en moyenne par les économistes.
A titre de comparaison, la zone euro a subi sur la même période une contraction de 1,5% et les Etats-Unis une baisse de leur PIB d'un peu moins de 1% (3,8% en rythme annualisé).
Au Japon, la chute des exportations a été le principal facteur de recul de l'activité économique globale, la demande extérieure amputant le PIB de 3,0 points sur le trimestre.
"Avec la hausse des stocks et la baisse de la demande finale, les ajustements de production vont continuer sur janvier-mars, ouvrant la voie à une nouvelle et forte contraction au premier trimestre", prévoit Tatsushi Shikano, économiste de Mitsubishi UFJ Securities.
"Le plan de relance américain aura un impact sur les exportations japonaises, ce qui permettra à l'économie japonaise de commencer à remonter la pente à partir d'avril-juin mais la reprise sera très lente et la récession se fera durablement sentir. L'économie ne pourra pas éviter une deuxième année de contraction sur l'exercice budgétaire qui débutera en avril."
Le gouvernement nippon a déjà lancé deux plans de relance et la presse rapporte que les partis de la coalition travaillent à un troisième paquet de mesures, qui pourrait porter sur 30.000 milliards de yens (356 milliards d'euros) de dépenses publiques.
De son côté, la Banque du Japon (BoJ) a ramené les taux d'intérêt non loin de zéro et elle s'est engagée dans des mesures de politique monétaires dites "non-conventionnelles", allant jusqu'à racheter des dettes d'entreprises pour assurer leur approvisionnement en liquidités.
Elle a annoncé le mois dernier s'attendre à ce que l'économie se contracte sur l'exercice budgétaire en cours et le suivant, tandis que les prix à la consommation devraient reculer, eux aussi pendant deux années consécutives.
Avec Hideyuki Sano, Tetsushi Kajimoto et Mazayuji Kitano, version française Marc Angrand

obama:plan bailout, wall street dit non

Pour la plupart des Américains, Barack Obama, le nouveau président des Etats-Unis, incarne l'espoir. Pas pour Wall Street. En dépit de son gigantisme (1 000 milliards de dollars), le plan de sauvetage bancaire proposé cette semaine par son secrétaire au Trésor Timothy Geithner a déçu les investisseurs. Enormément déçu. En une semaine le Dow Jones a reculé de 5,20 % pour finir, vendredi 13 février à 7 850,41 points, son niveau de 2002. Dans son sillage les marchés européens ont décliné de 4 % à Paris pour le CAC 40, de 2,38 % pour le Footsie de Londres ou encore de 4,98 % pour le DAX à Francfort.


"Avec Obama on attendait de nouvelles règles pour un changement de monde, un sauvetage durable des banques, et on a des pansements au système financier, on reproduit les mêmes erreurs que celles de l'administration Bush", explique Philippe Waechter, responsable de la recherche chez Natixis AM. "Ce plan n'est pas un plan, seulement un ensemble de principes (...), idéologiques : ne pas nationaliser les banques. Et politiques : ne pas les subventionner trop ouvertement", estime James Saft éditorialiste au Herald Tribune.

Les autorités américaines ont légèrement corrigé le tir vendredi en annonçant de nouvelles mesures pour aider les emprunteurs immobiliers et éviter que des créances encore "saines" ne se transforment en crédits pourris plombant un peu plus les comptes des établissements. Mais pour Wall Street, l'Etat n'en fait toujours pas assez. "Qu'on le veuille ou non, les Etats-Unis devront nationaliser des pans entiers du système bancaire", juge M. Saft. Et, selon lui, plus on attendra plus il faudra payer.

Il y a urgence. Sans une aide radicale au système financier, l'économie réelle ne peut pas repartir. Or, le marché voit les signes de plus en plus manifestes de l'écroulement progressif de l'économie. Aux Etats-Unis comme ailleurs. En zone euro, par exemple, le PIB s'est contracté de 1,5 % au quatrième trimestre. Un recul historique. Aucune entreprise n'échappe au marasme.

Qu'elle vende des écrans plats comme Pioneer, des voitures comme Peugeot (PSA), des billets d'avions comme Air France, toutes voient leurs revenus s'éroder. Même Coca-Cola, et son ennemi Pepsi ont, cette semaine, annoncé respectivement une baisse de leurs profits de 3 % et 9 % en 2008.

Pour réduire leurs coûts les sociétés licencient : 10 000 postes seront supprimés chez Pioneer, 11 000 départs sont programmés chez PSA et 1 000 à 1 200 postes chez Air France, 3 300 chez Pepsi. Ceux qui ne sont pas déjà au chômage ont peur de l'être bientôt. Tous resserrent leur budget, n'achètent plus d'auto, d'écrans plats, boivent moins de soda, et ne partent plus en voyages, ou beaucoup moins loin. Le cercle vicieux de la récession est en marche.

Pour les investisseurs rien ne va plus. Le rachat de Fortis par BNP Paribas tant attendu a échoué. Et si le ministre du budget, Eric Woerth, s'est dit "très très heureux" que le groupe pétrolier Total, "une grande entreprise française", ait réalisé un profit record de 14 milliards d'euros, en 2008, le marché, lui n'a pas réagi. "Les bénéfices ont été réalisés surtout sur la première partie de l'année, maintenant le pétrole baisse", résume Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel BGC.

Même les OPA réussies n'enthousiasment plus les investisseurs. Le titre du groupe minier Rio Tinto a ainsi dégringolé vendredi à la Bourse de Sydney malgré l'annonce d'un rapprochement avec le chinois Chinalco. Ross Denford, analyste chez SAS Global, interrogé par l'agence Dow Jones Newswire, a jugé cet accord "honteux", soulignant que Rio avait rejeté une OPA de son concurrent anglo-australien BHP Billiton plus "rassurante" pour les actionnaires.

Les investisseurs sont dépités. Les analystes de Credit suisse conseillent à leurs clients d'"éviter d'investir sur le marché d'actions". Une solution radicale mais prudente. "Le CAC 40 peut chuter jusqu'à 2 400 points", prédit Alexandre Le Drogoff, analyste graphique chez Aurel BGC. Quant au Dow Jones, il pourrait, "rapidement", tomber jusqu'à 6 500 points, indique-t-il. C'est-à-dire baisser de plus de 20 %.

Reste un espoir, celui de gagner de l'argent dans les pays émergents. Depuis le début de l'année, les Bourses des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) progressent, s'envolent presque. A Shanghaï notamment, l'indice CSI a pris plus de 27 % depuis le mois de janvier. Mais les investisseurs redoutent qu'il ne s'agisse d'un feu de paille. "Pour jouer, il faut attendre", conseillent ainsi les analystes de Deutsche Bank.

Claire Gatinois

spain: crisis fiscal adportas

Bruselas expedientará a España por tener un déficit excesivo

El déficit de España se situó en el 3,4% del PIB en 2008 y se disparará hasta el 6,2% este año debido a la caída de ingresos fiscales, el aumento de las prestaciones por desempleo

15/02/2009 | Actualizada a las 11:45h | Economía

BRUSELAS. (EUROPA PRESS).- La Comisión Europea lanzará por primera vez el próximo miércoles un procedimiento sancionador contra España por superar el límite del 3% de déficit público respecto al PIB previsto en el Pacto de Estabilidad y Crecimiento (PEC). El déficit de España se situó en el 3,4% del PIB en 2008 y se disparará hasta el 6,2% este año debido a la caída de ingresos fiscales, el aumento de las prestaciones por desempleo y las medidas de estímulo para combatir la crisis, según las previsiones de Bruselas.

España no será el único país expedientado, ya que los procedimientos por déficit excesivo afectarán a media docena de países de la eurozona, según ha anunciado el comisario de Asuntos Económicos, Joaquín Almunia. La apertura de los expedientes se decidirá en el marco de la evaluación de los programas de estabilidad y convergencia actualizados de los Estados miembros. En todos los países se prevé un mayor déficit que hace unos meses por los planes de estímulo.

Los países que serán examinados el miércoles, además de España, son Alemania, Bulgaria, Dinamarca, Estonia, Finlandia, Francia, Grecia, Hungría, Irlanda, Letonia, Malta, Países Bajos, Polonia, República Checa, Reino Unido y Suecia.

El primer paso en la apertura de un expediente es un informe elaborado por el Ejecutivo comunitario en el que se constata la existencia de un déficit excesivo. A continuación, los ministros de Economía de los Veintisiete tienen que aprobar el lanzamiento del procedimiento. En una segunda etapa, probablemente en marzo o abril, Bruselas fija un plazo para la corrección del déficit y realiza una serie de recomendaciones.

El vicepresidente segundo del Gobierno y ministro de Economía y Hacienda, Pedro Solbes, ya anunció el pasado martes que la Comisión dará a España hasta 2011 para situar de nuevo el déficit por debajo del 3%. Solbes no garantizó que se pueda cumplir con esta exigencia. El programa de estabilidad de España prevé para 2011 un déficit del 3,9%.

Si un Estado miembro no sigue las recomendaciones de la UE y no rebaja su déficit en los plazos acordados, el procedimiento puede concluir con la imposición de multas. No obstante, el Ejecutivo comunitario ya ha anunciado que aplicará el Pacto con la máxima flexibilidad posible teniendo en cuenta que la actual crisis no tiene precedentes.

En contraste con lo que ocurrirá este año, en la evaluación que hizo Bruselas del plan de estabilidad de España hace doce meses elogiaba el superávit, que en 2007 superó el 2%. En esta evaluación se pedía además al Gobierno que prosiga las reformas del sistema de pensiones para contener el efecto del envejecimiento de la población en el aumento del gasto público y que aumente las inversiones en I+D para impulsar la productividad y favorecer así un "ajuste suave de la economía".

SPAIN: DIVIDENDOS Y SALARIOS,

CC.OO. denuncia que los dividendos de las empresas aumentaron más de un 20% en el primer semestre de 2008

En el primer semestre de 2008, "a pesar de la contracción y de las malas perspectivas económicas", los dividendos ascendieron a 11.518 millones de euros

15/02/2009 | Actualizada a las 11:06h | Economía

MADRID. (EUROPA PRESS).- CC.OO. denunció hoy que los dividendos atribuidos de las compañías aumentaron más de un 20% en el primer semestre de 2008, hasta los 11.518 millones de euros, "a pesar de la contracción y de las malas perspectivas económicas".

Según un informe del Gabinete Técnico del sindicato sobre 'Crisis: Dividendos vs inversión y empleo', realizado a partir de los datos que proporciona la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV) sobre la evolución reciente de algunas variables económicas -estudiando los datos de 176 empresas con una plantilla de 1,7 millones de trabajadores y trabajadoras-, señala que "en los seis primeros meses de 2008 estas grandes empresas han ganado 33.777 millones de euros, con una ligera caída (-1,5%) respecto al mismo semestre del año anterior".

Así, los 11.518 millones repartidos como dividendos en solo seis meses (en su mayoría con cargo a los beneficios del año 2007) suponen más de un tercio (porcentaje que sería mayor si se excluye a las cajas de ahorro, dado que no reparten dividendos) de los beneficios declarados por estas empresas durante el primer semestre de 2008, indicó el sindicato.

CC.OO. considera que este volumen de dividendos distribuidos entre los accionistas "hubiera reforzado la teórica apuesta de los gestores y accionistas por la viabilidad futura de sus empresas, si no se hubieran repartido y se hubiesen destinado a mejorar la solvencia y fortaleza financiera de las empresas, así como su capacidad de inversión y empleo".

En su lugar, destacó el sindicato, los accionistas "han primado la rentabilidad a corto plazo de su inversión como socios capitalistas, incrementando sustancialmente el dividendo percibido, aun a riesgo de comprometer en algunos casos la viabilidad futura de la empresa".

Además, CC.OO. indicó que los sectores más vinculados al auge del modelo de endeudamiento y especulación inmobiliaria y por tanto más afectados en la actualidad por su derrumbamiento (entidades financieras, construcción e inmobiliario) "han seguido aumentando sus dividendos durante el primer semestre de 2008, a pesar de que la crisis ya ha impactado en sus resultados, especialmente en los sectores de construcción e inmobiliario".

Machu Picchu

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PERU: REPORTE SEMANAL ECONOMICO SCOTIA

SLIM;NEW YORK TIMES II

Carlos Slim Helú: The Reticent Media Baron

CARLOS SLIM II

“Going down in history as an evil monopolist who fleeced Mexican consumers is not an image of himself that he likes, but it’s a true image,” she said. “The possibility that he would throw his weight around itself acts as a gag.”

But as Mexico’s recession deepens, Mr. Slim’s critics are multiplying. Last week, he forecast grim times for Mexico and received a barely disguised rebuke from President Felipe Calderón, who prefers upbeat assessments, and said, “Those who have received the most from this great nation” are obligated to help.

Mr. Slim bristles at suggestions that he is not doing his part for Mexico. “I think it’s perverse to believe that there shouldn’t be strong companies in poor countries,” he told the journalists who attended the media lunch last fall.

Behind the scenes, though, he deploys a team of lawyers to fight efforts by the government to enforce antitrust laws against him.

The country’s Federal Competition Commission is looking into Mr. Slim’s companies. But the agency is outspent and outmanned by Mr. Slim. His companies “spend more on a single case than our entire annual budget,” said an official at the commission, who insisted on anonymity because he was not authorized to speak publicly about agency matters.

Even though Mr. Slim sees moneymaking opportunities in the media, Raúl Trejo, a journalism professor at the National Autonomous University of Mexico, said Mr. Slim is not an aspiring media tycoon who dictates news coverage.

At a dinner in London in December, after Mr. Slim bought his initial Times Company stock, a group of British newspaper editors expressed astonishment at the large size of the Times newsroom, which has roughly 1,300 reporters and editors. “He gave no indication whether he knew the size of the staff,” said a participant, who spoke on the condition of anonymity because the meeting was private.

Mr. Elias said recently that Mr. Slim considered his latest investment in The Times — $250 million, for which he will receive a 14 percent interest rate and warrants that are convertible into Times Company shares — as a business deal.

He already owns 6.9 percent of the company and has lost tens of millions on that investment. Under the new financial arrangement, that stake could grow to 17 percent, though he will receive no representation on the company’s board and no shares with special voting rights.

Bankers representing The Times approached Mr. Slim with the investment opportunity, Slim advisers say. Those bankers, at the firm SunTrust Robinson Humphrey, had first approached The Times with the idea of a deal with Mr. Slim, said a Times spokeswoman, Catherine Mathis.

Besides the financial benefits, those who know Mr. Slim also see in the deal an effort to bolster his reputation by linking himself with a well-known brand.

Stung by suggestions that he is a some kind of robber baron — a label used by Eduardo Porter, a Times editorial writer, in a 2007 op-ed article — Mr. Slim has granted more interviews in recent years and expanded his philanthropic work.

“Unlike a great number of business guys who are only focused on the latest numbers, he has a variety of interests and is focusing more and more on using his wealth to improve the world,” said Alvin Toffler, the futurist author, who is a friend of Mr. Slim’s.

It is not merely Mr. Slim’s resources that help swing coverage his way, Mexican journalists say. Rather, they say, Mr. Slim, a widowed father of six, has an unassuming, avuncular persona.

He often shuffles into events alone, his bodyguards well out of sight. Addressing the press, Mr. Slim can appear ill at ease, resembling at times a small business owner rather than Mexico’s richest man.

And even when newspapers ran columns criticizing him for his recent negative comments about the Mexican economy, the front pages of leading papers in Mexico City all ran reports on Thursday of a rumored romance between Mr. Slim and Queen Noor of Jordan — speculation that was quickly quashed by Mr. Elias.

“We journalists cover so many bad guys here in Mexico, so many big egos, that Slim, despite all his faults, doesn’t appear all that bad,” said Mr. Riva Palacio, the Mexico City journalist.

usa: john b. taylor, crisis financiera

CÓMO EL GOBIERNO DE EE.UU. CREÓ LA CRISIS FINANCIERA

Por John B. Taylor

Muchos están pidiendo una comisión como la del 11 de septiembre de 2001 para
investigar la crisis financiera. Cualquier investigación como esta no debería
descartar al mismo gobierno como un gran culpable. Mi investigación muestra que
las acciones e intervenciones del gobierno —no una falla inherente o la
inestabilidad de la economía privada— causaron, prolongaron y drásticamente
empeoraron la crisis.

La clásica explicación de las crisis financieras es que son causadas por excesos
—con frecuencia excesos monetarios— que llevan a un auge y un inevitable
colapso. Esta crisis no fue diferente: un boom de la vivienda seguido por un
desplome provocó cesaciones de pagos, la implosión de hipotecas y valores
relacionados a hipotecas de instituciones financieras, y la resultante agitación
financiera.

Los excesos monetarios fueron la principal causa del auge. La Reserva Federal de
Estados Unidos mantuvo su meta para la tasa de interés, especialmente en
2003-2005, muy por debajo de las conocidas normas monetarias que señalan que una
buena política debería estar basada en experiencia histórica. Mantener las tasas
de interés en el camino en el que funcionaron bien en las últimas dos décadas,
en lugar de mantenerlas tan bajas, habría prevenido el auge y el colapso.
Investigadores de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico
han presentado evidencia corroborativa de otros países: mientras más alto el
grado de exceso monetario en un país, mayor fue el boom de la vivienda.

Los efectos del auge y el colapso fueron amplificados por varios factores,
incluyendo el uso de hipotecas subprime (o de alto riesgo) y de tasas variables,
que provocaron la toma excesiva de riesgos. También hay evidencia de que la
excesiva toma de riesgos fue estimulada por tasas de interés excesivamente
bajas. Las tasas de impagos y ejecuciones hipotecarias están inversamente
relacionadas a la inflación del precio de las viviendas. Estas tasas cayeron
rápido durante los años en los que los precios de las viviendas subieron rápido,
probablemente descarrilando muchos programas de suscripción de hipotecas y
engañaron a mucha gente.

Las hipotecas subprime, de tasas variables y de otras clases fueron atados en
muy complejos valores respaldados por hipotecas. Las agencias calificadoras
subestimaron el riesgo de estos valores, ya sea por falta de competencia,
irresponsabilidad o más probablemente la inherente dificultad de evaluar el
riesgo debido a la complejidad.

Otras acciones del gobierno también estuvieron en juego: las empresas
patrocinadas por el gobierno Fannie Mae y Freddie Mac fueron alentadas a
expandirse y comprar valores respaldados por hipotecas, incluyendo aquellas
armadas con riesgosas hipotecas subprime.

La acción del gobierno también contribuyó a prolongar la crisis. Considere que
la crisis financiera se agudizó el 9 y 10 de agosto de 2007, cuando las tasas de
interés del mercado de dinero subieron pronunciadamente. Los spreads de tasas de
interés, como la diferencia entre préstamos interbancarios a tres meses y a un
día, se dispararon a niveles sin precedentes.

Diagnosticar la razón de este repentino aumento era esencial para determinar qué
tipo de respuesta política era necesaria. Si la liquidez era el problema,
entonces proveer más liquidez facilitando préstamos en la ventanilla de
descuento de la Reserva Federal (Fed), o abriendo nuevas ventanillas o líneas de
crédito, sería lo apropiado. Pero si el riesgo de contraparte estaba detrás del
repentino aumento en las tasas de interés del mercado de dinero, entonces sería
apropiado un enfoque directo en la calidad y la transparencia del balance del banco.

Al principio, las autoridades diagnosticaron mal la crisis como una de liquidez
y recetaron el tratamiento equivocado.

Para proveer más liquidez, la Fed creó la Línea de Crédito de Subastas a Plazo
(TAF por sus siglas en inglés) en diciembre de 2007. Su principal objetivo era
reducir los spreads de tasas de interés en los mercados de dinero y aumentar el
flujo de crédito. El TAF, no obstante, no pareció hacer mucha diferencia. Si la
razón del spread era el riesgo de contraparte, a diferencia de la liquidez, esto
no es una sorpresa.

Otra pronta respuesta política fue el Acta de Estímulo Económico de 2008,
aprobado en febrero. El principal objetivo de este paquete era enviar US$100.000
millones en efectivo a individuos y familias para que tuvieran más para gastar,
y de esta manera impulsar el consumo y la economía. Sin embargo, la gente gastó
poco o nada del descuento temporal (como predijo la teoría de ingresos
permanentes de Milton Friedman, la cual sostiene que los aumentos temporales en
los ingresos, a diferencia de los permanentes, no provocan incrementos
significativos en el consumo). El consumo no fue impulsado.

La tercera respuesta política fue la gran reducción en la meta para la tasa de
interés de fondos federales a 2% en abril de 2008, de 5,25% en agosto de 2007.
Esta fue más drástica de lo que prescribirían normas monetarias como mi propia
Regla Taylor. El efecto más evidente de este recorte de tasa fue una pronunciada
depreciación del dólar y un gran aumento del precio del petróleo. Después del
comienzo de la crisis, el precio del crudo se duplicó a más de US$140 en julio
de 2008, antes de desplomarse a medida que disminuían las expectativas de
crecimiento económico mundial. Para entonces, sin embargo, el daño del alto
precio del petróleo ya estaba hecho.

Después de un año de tales erróneas prescripciones, la crisis empeoró
repentinamente en septiembre y octubre de 2008. Presenciamos una seria
restricción del crédito, que seriamente debilitó una economía que ya estaba
sufriendo por el persistente impacto del aumento del precio del petróleo y la
crisis inmobiliaria.

Muchos han argumentado que la razón de este mal paso fue la decisión del
gobierno de no prevenir la bancarrota de Lehman Brothers durante el fin de
semana del 13 y 14 de septiembre. Un estudio de este evento sugiere que la
respuesta es más complicada y estaba en otra parte.

Aunque los spreads de tasas de interés aumentaron ligeramente el lunes 15 de
septiembre, se mantuvieron en el rango observado durante el año previo y
permanecieron allí el resto de la semana. El viernes 19 de septiembre, el
Departamento del Tesoro anunció un paquete de rescate, aunque no reveló su
tamaño o los detalles. Durante el fin de semana se armó el paquete, y el martes
23 de septiembre, el presidente de la Fed, Ben Bernanke, y el secretario del
Tesoro, Henry Paulson, testificaron ante el Comité de Banca del Senado. Los
funcionarios presentaron el Programa de Alivio de Activos en Problemas (TARP por
sus siglas en inglés), indicando que sería de US$700.000 millones.
Proporcionaron un corto borrador de legislación, sin ninguna mención de la
supervisión y con pocas restricciones sobre el uso de los fondos.

Los dos hombres fueron indagados intensamente y la reacción fue bastante
negativa, juzgando por el gran volumen de correo negativo que recibieron muchos
miembros del Congreso. Fue después de este testimonio que uno realmente empieza
a ver que se profundiza la crisis y los spreads de tasas de interés se amplían.

El conocimiento por parte del público de que la intervención del gobierno no
había sido considerada en detalle y la historia oficial de que la economía se
estaba desplomando probablemente provocaron el pánico visto en las siguientes
semanas. Y esto probablemente fue amplificado por las improvisadas decisiones de
respaldar a algunas instituciones financieras y no a otras y por explicaciones
poco claras, que parecían basadas en el miedo, de los programas para tratar la
crisis. ¿En qué se basó la decisión de intervenir en Bear Stearns, luego no en
Lehman y luego sí otra vez en AIG? ¿Qué guiaría las operaciones del TARP?

No tenía que haber sido de esta manera. Para prevenir medidas equivocadas en el
futuro, es urgente que volvamos a principios de política monetaria sólidos,
basando las intervenciones gubernamentales en diagnósticos claramente
establecidos y marcos predecibles para las acciones del gobierno.

Respuestas enormes con pocas explicaciones probablemente empeorarán la
situación. Hasta ahora, esa es la lección de esta crisis.

Taylor, un profesor de economía de la Universidad de Stanford y académico de la
Institución Hoover, es el autor de Getting Off Track: How Government Actions and
Interventions Caused, Prolonged and Worsened the Financial Crisis (algo como
Desviándose del camino: cómo las acciones e intervenciones del gobierno
causaron, prolongaron y empeoraron la crisis financiera), que será publicada a
fines de febrero por Hoover Press.

usa:crisis obliga cierre 4 bancos, van 38

El Gobierno de Estados Unidos clausuró cuatro bancos

La Corporación Federal de Seguros de Depósito ordenó el cierre del banco Sherman County (Nebraska), Corn Belt Bank and Trust (Illinois) Riverside Bank of the Gulf Coast (Florida) y Pinnacle Bank (Oregon) por el retiro masivo de sus fondos.

Estados Unidos clausuró cuatro bancos y elevó a 38 la cifra de instituciones quebradas desde el comienzo de la crisis en setiembre, informó este sábado la Corporación Federal de Seguros de Depósito (FDIC, por sus siglas en inglés).

La agencia ordenó en la víspera la clausura del banco Sherman County, de Nebraska; Corn Belt Bank and Trust, en Illinois; Riverside Bank of the Gulf Coast, en Florida, y Pinnacle Bank, de Oregon.

Según la FDIC, en Nebraska no había habido una quiebra de banco desde 1990, pero el Riverside Bank sigue los pasos en Florida del Ocala National Bank, cerrado el 30 de enero. Antes de la quiebra del Corn Belt Bank, el último banco en deblaque de Illinois había sido el National Bank of Commerce, cerrado el 16 de enero.

La FDIC, creada durante la Gran Depresión para evitar el pánico de ahorradores y depositantes y las retiradas masivas de fondos de los bancos, garantiza normalmente hasta 125.000 dólares de los depósitos bancarios.

Sin embargo, en setiembre pasado luego de que el Gobierno se abstuvo de salvar a la firma financiera Lehman Brothers y hubo gigantescos retiros de fondos de los bancos, la FDIC elevó su garantía a 250 mil dólares.

En lo que va de 2009 han cerrado sus operaciones 13 bancos en Estados Unidos.

argentina:crisis cae venta autos usados

En enero
Caen 17% las ventas de autos usados

Se vendieron 109.300 unidades

lanacion.com | Economía | Lunes 16 de febrero de 2009

argentina: crisis afecta turismo

Consumo / Se revaloriza a los clientes locales
Con menos turistas, el comercio sufre

La menor demanda de los extranjeros se siente en restaurantes, hoteles, marroquinerías e inmobiliarias

lanacion.com | Economía | Lunes 16 de febrero de 2009

argentina:crisis afecta cadena de pagos

La marcha de la economía / Crece el número de cheques sin fondos
La crisis afectó la cadena de pagos de empresas y comercios

Admiten que se estiraron de 60 a 90 días los plazos para cobrar; se prevén más dificultades

> Ir a la nota lanacion.com | Economía | Lunes 16 de febrero de 2009

chile:efecto crisis internacional

Efecto de la crisis internacional, según una estimación realizada por Santander GBM:
10 grupos económicos pierden en valor el equivalente a los fondos soberanos chilenos

A febrero de 2008, el retroceso patrimonial alcanzaba los US$ 23.800 millones, aunque se recuperaron del peor momento en noviembre.

Alejandro Sáez Rojas

No todos los grupos empresariales han sufrido igual con las dificultades mundiales. Basta ver el efecto de la compra de Wal-Mart sobre la familia Ibáñez para darse cuenta de que a veces el cliché de que las crisis abren oportunidades resulta bastante cierto.

Los Ibáñez han sido golpeados por el vendaval del que habla incluso el Gobierno, pero en menor magnitud que el resto de las principales compañías del país. Si en promedio, el valor de las inversiones de los diez grupos más grandes cayó 38%, las de los Ibáñez lo hicieron sólo en 18%, al considerar lo que pagó la estadounidense en la OPA.

Obviamente, todos tienen un fuerte signo a la baja porque en esta lluvia nadie se salva de mojarse: desde los trabajadores con sus fondos de pensiones hasta los empresarios con el valor de sus compañías.

De acuerdo con un análisis efectuado por Santander GBM, diez de los principales conglomerados de empresas del país han perdido la friolera de US$ 23.800 millones desde diciembre de 2007 a la fecha. Y si bien se han recuperado del punto más bajo, que fue octubre y noviembre, aún están muy lejos de los altos niveles alcanzados hasta antes de que explotara con todo la crisis financiera internacional.

Tan fuerte es el golpe, que la pérdida de patrimonio de los principales grupos es un poco superior a todo el ahorro que Chile tiene en los fondos soberanos, que al cierre de 2008 alcanzaron los US$ 22.500 millones.

Con el terremoto proveniente del exterior, muchas compañías dejaron de estar en la selecta lista de los US$ 10 mil millones, para replegarse y caer muy por debajo de ese monto. "Los grupos ligados al sector comercio y a las materias primas se han visto fuertemente afectados", comenta el analista de Santander GBM, Juan Cristóbal Mora. "Pero también destacamos que hacia fines de 2008 y comienzos de 2009 se ha revertido relativamente la tendencia negativa, con un aumento de 21,5%", subraya.

Cada consorcio

La participación del grupo Angelini en Copec descendió desde los US$ 14 mil millones en diciembre de 2007 hasta los US$ 7.800 a precio del 10 de febrero de 2009, el día de cierre de este análisis. ¿Lo han hecho mal los Angelini?

No es lo que cree la clasificadora Feller-Rate. Antarchile, que es la matriz del conglomerado, "posee una fuerte posición financiera y una gran calidad de sus inversiones". Copec mantuvo sus ingresos pese a la presión por el alto precio del petróleo. Arauco, filial también de los Angelini, se ha resentido por la caída de los precios de la celulosa, pero sigue siendo uno de los productores de más bajo costo a nivel mundial de este insumo para el papel, según Feller-Rate.

De hecho, la celulosa -otro de los principales productos de exportación locales- afecta fuerte también a la CMPC, una de las principales empresas del grupo Matte. Felipe Mercado, analista senior de Banchile inversiones, proyectó que el precio de esta materia prima "podría caer otro 20% este año".

Los Matte, sin embargo, tienen otra perla que ya ha comenzado a darles dividendos: Colbún, luego de un par de años en que fue una firma venida a menos. La hidrología, más lluvias, ayudaron a Colbún a mostrar una mejora sustantiva en sus resultados y que le permite continuar con un plan de inversiones robusto, como expresó su gerente general, Bernardo Larraín Matte. Colbún trabaja en la actualidad en la termoeléctrica Coronel (en obras), la termoeléctrica San Pedro (aprobado ambientalmente) y Angostura (en trámite).

La baja en otro producto estrella, el cobre, afectó con fuerza el valor en bolsa de Antofagasta Minerals, la matriz minera del Grupo Luksic. Su valor desde diciembre de 2007 a la fecha se desplomó en 51%. Antofagasta transa sus acciones en la Bolsa de Londres.

La paralización de las obras de construcción del Costanera Center se convirtió en uno de los símbolos de la crisis por la que atraviesa el país y el grupo que la lleva adelante, Cencosud controlado por Host Paulmann, ha experimentado un retroceso en su valor en bolsa de 52%. A nivel de retail, sólo es superado por Ripley, de la familia Calderón, cuyo precio disminuyó 55%.

No obstante, ya a fines de 2008 los grupos han mejorado sustantivamente: desde noviembre, han recuperado un patrimonio de US$ 5.822 millones.

Cómo se realizó el cálculo

Cuantificar el patrimonio de los grupos no es tarea fácil. Una opción es tomar el valor completo de las compañías, pero eso incluye también las acciones que están en manos de los accionistas minoritarios.

Otra alternativa es valorizar los holdings controladores, pero ese análisis se complica debido a las sociedades y cascadas de ellas que existen para controlar una compañía.

El camino alternativo que se usó para este reportaje, y que elaboró Santander GBM, es asignar la participación de las familias en cada una de las firmas y estimar su valor en bolsa.

ENTREVISTAS TV CRISIS GLOBAL

NR.: Director, no presidente ---------------------------------------------- Bruno Seminario 1 ------------------------- Bruno Seminario 2 -------------------- FELIX JIMENEZ 1 FELIZ JIMENEZ 2 FELIX JIMENEZ 3, 28 MAYO OSCAR DANCOURT,ex presidente BCR ------------------- Waldo Mendoza, Decano PUCP economia ---------------------- Ingeniero Rafael Vasquez, parlamentario 24 set recordando la crisis, ver entrevista en diario

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