SECCION Crisis monetaria: US/EURO, dolar vs otras monedas

Gráfico del tipo de cambio del Dólar Americano al Euro - Desde dic 1, 2008 a dic 31, 2008

Evolucion del dolar contra el euro

US Dollar to Euro Exchange Rate Graph - Jan 7, 2004 to Jan 5, 2009

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5 jul 2008

FRANCE: VIE CHERE, HUMANITE

spécial argent

Les vraies raisons de la vie chère

Le regain d’inflation est d’origine financière. La spéculation sur le pétrole, l’alimentaire ou les matières premières sert aux opérateurs boursiers à « se refaire » après la crise des subprimes.

La voracité en matières premières de pays émergents en plein boom, l’appétit croissant des Chinois pour la viande et l’alimentation « de luxe », la planète à sec d’hydrocarbures. Telles sont, tirées d’un véritable florilège, quelques-unes des raisons avancées par la plupart des commentateurs bien en cour pour expliquer l’actuelle flambée des étiquettes. Le carburant à plus de 1,50 euro le litre, les aliments et autres produits de base qui augmentent de 20 % à 50 % parfois en quelques semaines, et l’inflation mesurée à 4 % en juin dans la zone euro, selon le communiqué d’Eurostat de lundi, tout cela n’aurait qu’une seule origine : une raréfaction inéluctable des matières premières avec laquelle, qu’on se le dise, il va falloir apprendre à vivre.

L’effet zoom est bien commode. Il permet de relever quelques détails du tableau tout en laissant l’essentiel dans le flou. Les dysfonctionnements de l’agriculture mondiale, le besoin de souveraineté alimentaire ou la nécessité de préparer l’après-pétrole sont autant d’enjeux qui émergent aujourd’hui et contribuent aux tensions sur les marchés. Mais ils ne sont pas la vraie raison de l’explosion des prix. Celle-ci est d’abord d’origine spéculative. Elle est une métastase de la financiarisation de l’économie promue, ces dernières années, en modèle par nombre de dirigeants politiques.

Les regains de tensions sur la demande de matières premières devraient déboucher « au pire sur des hausses de cours de 10 % à 20 % », souligne l’économiste états-unien Richard Smith. Or, en un an, le prix du riz a triplé, celui du maïs a augmenté de presque 200 %, le blé de plus de 50 % et le baril de brut de plus de 90 % (pour une demande d’or noir, soit dit au passage, qui n’a crû, elle, que de 1,5 % sur la période). Il s’est ainsi formé de véritables bulles spéculatives sur le pétrole et d’autres produits de base. Une récente enquête, réalisée à la demande de parlementaires états-uniens, montre que plus de 71 % des échanges sur le marché à terme du pétrole de New York (le Nymex) sont d’origine spéculative (1).

Comment en est-on arrivé là ? Le krach financier qui a éclaté durant le courant de l’été 2007 a conduit bon nombre de gros opérateurs boursiers à jeter leur dévolu sur de nouveaux produits pour tenter de se refaire une santé à la hauteur des formidables plus-values réalisées pendant des années en misant sur l’immobilier états-unien et ses dérivés titrisés (transformation des traites des petits accédants à la propriété en titres boursiers échangeables). L’éclatement de la bulle financière accumulée dans ce secteur débouche sur la recherche frénétique de valeurs capables de rapporter très vite, au moins aussi gros, pour pouvoir se renflouer.

Les grandes banques centrales, loin de dissuader la spéculation, l’ont au contraire encouragée. Ce sont elles qui ont fourni aux opérateurs les moyens de « se refaire » sur les matières premières afin d’éponger à bon compte les pertes issues de l’immobilier en crise. Pour sauver les principaux acteurs du système et en particulier les plus gros établissements bancaires de la planète, impliqués à fond dans les subprimes, la Réserve fédérale des États-Unis et la Banque centrale européenne (BCE) ont en effet injecté, depuis août 2007, plus de 1 000 milliards de dollars de liquidités sur les marchés.

Autrement dit : les grands instituts d’émission occidentaux ont fait fonctionner à fond la planche à billets sans que ces crédits nouveaux bon marché ne possèdent d’équivalents en termes de richesses créées par l’économie réelle. Ce qui correspond à une définition parfaite de la machine à produire de l’inflation. Elle est donc bien d’origine financière, cette flambée des prix qui entame si fortement le pouvoir d’achat des salariés, affecte jusqu’aux classes moyennes d’un pays comme le nôtre et provoque des émeutes de la faim dans nombre de pays du Sud.

Quand Jean-Claude Trichet annonce, sous couvert de combat contre cette flambée des prix à laquelle il a donc lui-même contribué, un relèvement imminent des taux d’intérêt de la BCE, au risque d’étouffer la croissance européenne déjà déclinante, il ne fait rien d’autre que d’affirmer, envers et contre tout, une volonté de protéger et de laisser prospérer l’enflure financière, quitte à présenter du même coup l’addition de la crise aux salariés. Le gouverneur de la BCE le souligne d’ailleurs presque explicitement quand il fustige, à la moindre occasion, les syndicalistes qui exigent des hausses de salaire conséquentes, prétextant qu’ils agiraient comme d’irresponsables individus prêts à déclencher « un effet de second tour ». Traduisez une spirale inflationniste. Certains assassins transfèrent les responsabilités de leurs crimes sur leurs propres victimes, selon un syndrome bien connu des criminologues. La « Trichet attitude » s’y apparente furieusement.

(1) Enquête publiée en grande partie dans le Wall Street Journal du 22 juin dernier.

Bruno Odent

FRANCE: PRESIDENT SUR TAUX BCE

Le Président de la République met en avant la différence entre le niveau du taux de refinancement européen aux 2% des Américains et dénonce le "dumping monétaire" que subissent les entreprises européennes.

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Nicolas Sarkozy accentue sa critique envers la BCE. Le chef de l'Etat français a critiqué samedi la décision de la Banque centrale européenne de relever ses taux directeurs et a dénoncé le "dumping monétaire" que subissent les entreprises européennes exportatrices. Lors d'un Conseil national de l'UMP consacré à l'Europe, il a dit respecter l'indépendance de la BCE mais s'est demandé s'il était raisonnable de porter les taux européens à 4,25%, comme la banque centrale l'a fait jeudi, "alors que les Américains ont des taux à 2%".

"J'ai été de ceux qui ont voté l'indépendance de la Banque centrale européenne et je ne le regrette pas, j'ai été de ceux qui ont voté la création de l'euro et je ne le regrette pas (...). Les autorités monétaires ont fait un travail remarquable pour mettre en place l'euro", a-t-il dit. Déplorant le "dumping social" auquel l'Europe est confrontée, il s'est demandé si "on doit subir en plus un dumping monétaire qui met à genoux les entreprises européennes qui veulent continuer à exporter". "Cette question là doit être posée de "manière respectueuse et démocratique", a-t-il ajouté.

Vendredi, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait défendu la hausse des taux décidée jeudi par la Banque centrale européenne face aux réserves exprimées par certains responsables politiques du Vieux continent, et notamment Nicolas Sarkozy. "J'aurais trouvé très difficile pour la BCE de ne pas prendre la décision qu'elle a prise", a indiqué M. Barroso lors d'une interview donnée à quelques journalistes. "Cela aurait été surprenant d'un point de vue économique", a-t--il ajouté, soulignant que l'inflation "est vraiment une menace" qui "peut mettre en danger l'économie mondiale".

"Cette politique (de la BCE) est correcte", a-t-il insisté. "Bien sûr, il y a toujours des points de vue différents, mais cette approche est la bonne, et c'est la position de la Commission". "S'agissant de l'inflation, j'ai plus confiance dans les banquiers centraux que dans les responsables politiques, car les banquiers centraux ne sont pas poussés par des pressions politiques à court terme", a-t-il ajouté.

A la veille du début de la présidence française de l'Union, Nicolas Sarkozy, avait estimé lundi sur France 3 que la BCE "devrait se poser la question de la croissance économique" et "pas simplement de l'inflation". "L'inflation d'aujourd'hui est due à l'explosion des matières premières, alors on ne va pas m'expliquer que pour lutter contre l'inflation il faut monter les taux d'intérêt !", a lancé le président de la République. "Parce que si vous indexez les taux d'intérêt européens sur l'évolution du baril de pétrole, vous pouvez monter jusqu'au sommet les taux d'intérêt, vous ne ferez pas baisser pour autant le baril" de pétrole, avait-il jugé, déplorant aussi le niveau élevé de l'euro par rapport aux autres devises.

Dimanche, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'était déclarée "pas convaincue de l'opportunité" de voir se creuser encore l'écart entre les taux d'intérêt américains et européens. "Ce qui est important ce sont les équilibres; aujourd'hui on a un gros déséquilibre entre la politique monétaire américaine avec un taux qui est à 2% et la politique monétaire européenne", avec un taux directeur de la BCE à 4%, avait souligné Mme Lagarde. Pour le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, si l'écart de taux grandissait encore entre les taux américains et européens, "il y aurait effectivement un risque pour la croissance, que nous devrions prendre en considération".

En Espagne, dont la croissance ralentit rapidement, des responsables politiques ont également émis des doutes sur la pertinence de remonter les taux. Fait plus rare, le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, aurait lui aussi exprimé des réserves, selon le magazine Der Spiegel. Le taux d'inflation a grimpé à un record de 3,7% en un an en mai dans la zone euro, toujours poussé par le pétrole cher et l'envolée des prix des aliments. (source AFP)

UE: BCE ET SALAIRES, MONNAIE, HUMANITE

International - Article paru
le 4 juillet 2008

europe

Trichet, chef de guerre contre les hausses de salaires

Monnaie . La décision de l’institut d’émission d’augmenter les taux de l’euro d’un quart de point hier vise à dissuader toute velléité de hausses salariales au risque d’asphyxier croissance et emploi.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé hier de relever son principal taux directeur d’un quart de point à 4,25 %. Ce tour de vis monétaire a été présenté, sans surprise, par Jean-Claude Trichet comme le moyen de juguler une inflation qui a atteint le seuil des 4 % en juin. À plusieurs reprises, le gouverneur de la BCE avait laissé clairement entendre qu’il agirait dans ce sens ce 3 juillet compte tenu que la hausse des prix dépasse largement les 2 % autorisés par les normes de l’institut d’émission.

durcissement de la politique monétaire

Cette décision intervient en dépit des recommandations inquiètes durant toute la semaine de plusieurs dirigeants politiques européens. De l’Espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, à la ministre française de l’Économie, Christine Lagarde, jusqu’au ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, tous ont mis en garde, à un moment ou à un autre, contre un durcissement de la politique monétaire qui pourrait plomber encore un peu plus une croissance européenne déjà passablement poussive. Mais rien n’y a fait. Jean-Claude Trichet et ses collègues sont donc restés inflexibles. Et forts des pouvoirs exorbitants que leur confère le statut d’indépendance de l’institut d’émission, ils se sont assis sans état d’âme sur ces remarques, concédant tout au plus qu’il n’y aurait pas forcément d’autres augmentations des taux d’intérêt « dans un avenir rapproché ».

Leur seule boussole est la lutte contre l’inflation, un critère inspiré très directement par les marchés financiers qui craignent par-dessus tout une érosion de la valeur des rentes en cas de trop forte envolée des prix. En fait, la décision de la BCE conduit à faire payer aux salariés les conséquences de la crise économique multiforme qui explose littéralement aujourd’hui dans la foulée du krach financier né, il y a un an, de l’écroulement du fameux système des subprimes (crédits à risque) aux États-Unis. Postes lourds de la facture : l’emploi et le pouvoir d’achat.

La hausse des taux va en effet accentuer encore les tendances à la restriction du crédit, ce qui va accroître le phénomène de contraction du crédit pour les investissements productifs. Au pire moment. Tous les instituts de conjoncture des grands pays européens tablent sur un très fort ralentissement de l’activité dans la seconde moitié de cette année. Et l’indice composite PMI de la zone euro, qui mesure l’activité des secteurs manufacturiers et des services, affiche d’ores et déjà des résultats encore moins bons que prévu en juin, selon les chiffres communiqués hier. Ils signalent ainsi, et pour la première fois depuis cinq ans, une contraction sensible de la croissance dans la zone.

rendre le crédit sélectif

Les dangers pour l’activité et l’emploi sont d’autant plus importants que la BCE vise d’abord l’austérité salariale. Sous couvert de juguler l’inflation, Jean-Claude Trichet a pointé une nouvelle fois hier très explicitement la « nécessité de prévenir les risques d’effets de second tour ». En clair, il s’agit d’une véritable déclaration de combat contre tous les salariés qui exigent aujourd’hui avec leurs syndicats de vraies hausses de salaires pour compenser les fortes pertes de pouvoir d’achat enregistrées dans la dernière période. Et cela bien que l’actuel regain d’inflation soit essentiellement le produit de la crise financière de ces derniers mois et qu’elle ait été alimentée en grande partie par… les interventions de la BCE elle-même.

L’institut d’émission européen tout comme la FED, son homologue états-unien, ont déversé en effet, depuis l’an dernier, des centaines de milliards d’euros de liquidités sur les marchés pour venir au secours des banques, des fonds de pension et autres fonds spéculatifs touchés par la crise des subprimes. Ces crédits bon marché leur ont fourni les moyens de se « remplumer » rapidement en jetant leur dévolu sur le pétrole et les matières premières. Ce qui a produit l’effet chic et choc que l’on connaît sur les cours. Et l’actuelle flambée des prix apparaît ainsi pour ce qu’elle est : la conséquence très directe d’un recyclage, via les banques centrales, de la bulle spéculative qui s’est accumulée depuis le début des années 2000 sur l’immobilier des États-Unis et de nombreux autres pays, vers les matières premières.

À dire vrai cependant un maintien ou une baisse des taux n’auraient sans doute, dans les circonstances actuelles, guère d’effet plus positif pour l’économie européenne, un éventuel crédit moins cher bénéficiant vraisemblablement d’abord aux opérations spéculatives bien d’avantage qu’à l’investissement productif. Les moyens de régulation monétaire classiques apparaissent ainsi bien désarmés : une augmentation des taux est catastrophique mais une baisse du loyer de l’argent pourrait avoir des effets tout aussi terribles.

D’où la nécessité d’avancer une logique monétaire radicalement différente qui permette de commencer à faire reculer la tumeur financière qui mine la santé économique de la planète tout en fournissant aux entreprises les moyens d’accéder à des crédits nouveaux pour toutes leurs activités vraiment utiles à la société (emploi, formation, recherche). Cette idée d’un crédit sélectif, très bon marché, quand il favorise les investissements productifs, et dissuasif, quand il sert au contraire à des opérations purement financières, est avancée de longue date par les économistes communistes.

La mise en oeuvre d’une innovation de ce type apparaît plus urgente que jamais. En dernier ressort ce sont les salariés eux-mêmes, ces « cochons de payants » à qui la BCE présente la facture de la crise financière, qui peuvent avoir le dernier mot, en s’emparant de ce dossier crucial dans leurs luttes pour le développement de l’emploi ou l’amélioration du pouvoir d’achat.

Bruno Odent

USA: DESEMPLEO 5.5%

EE.UU. destruye 438.000 empleos en el primer semestre y mantiene la tasa de paro en el 5,5%

El sector de la construcción volvió a dar muestras de debilidad, al reducir 43.000 puestos de trabajo

03/07/2008 | Actualizada a las 18:04h

Washington. (EUROPA PRESS).- La economía de EE.UU. destruyó 62.000 empleos en junio, lo que eleva a 438.000 los puestos de trabajo suprimidos en los seis primeros meses del año, mientras que mantuvo la tasa de paro en el 5,5%, según los datos del Departamento de Empleo.

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En concreto, el sector de la construcción volvió a dar muestras de debilidad, al reducir 43.000 empleos, con lo que acumula la destrucción de 528.000 puestos de trabajo desde sus máximos de septiembre de 2006.

Por su parte, el sector manufacturero restó 33.000 empleos en junio y eleva la destrucción de empleo en los últimos doce meses a 353.000 puestos de trabajo.

UE: BCE RAISED INTEREST RATE, NYT

Fighting Inflation, Europeans Raise Rate

Published: July 4, 2008

FRANKFURT — For the European Central Bank, dedicated to slaying the dragon of inflation, the moment of truth arrived Thursday. The bank raised its benchmark interest rate a quarter of a percentage point to 4.25 percent, making good on a promise last month that it would act to curb food and fuel prices.


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But with Europe’s economy slowing, the bank stopped well short of signaling the beginning of a new round of rate increases, as a lot of bank watchers had expected. “Starting from here, I have no bias,” the bank’s president, Jean-Claude Trichet, declared at a news conference here.

Mr. Trichet’s measured words soothed markets, helped halt a slide in the dollar against the euro, and may have mollified European leaders worrying that higher exchange rates could choke their weakening economy.

The bank’s decision to tighten credit has been watched, and debated, as much as any in its 10-year history because it comes just as economic growth appears to be deteriorating in Europe. It also widens the gulf in monetary policy between Europe and the United States, where the number of jobs declined for the sixth straight month in June.

The Federal Reserve, with interest rates half those in Europe, has so far not raised them, though it has indicated that inflation is a growing concern. Other central banks, from Scandinavia to Southeast Asia, lifted rates this week to combat a global wave of inflation.

“The E.C.B. is the only major central bank that is joining the smaller central banks in raising rates,” said Thomas Mayer, the chief European economist at Deutsche Bank in London. “The others are talking tough but the E.C.B. is the only one that is putting action to words.”

This has put the bank in an awkward position. Politicians in France and Germany urged it not to raise rates at such a fragile moment. Even within the bank’s 21-member governing council, there was a raging debate about whether to act now or hold off, to avoid jeopardizing growth.

The latest statistics, which showed inflation in Europe spiking to 4 percent in June — twice the upper limit set by the bank — seems to have settled the debate for the moment, according to economists. Mr. Trichet said the vote to raise rates a quarter point was unanimous.

Underlining the argument that the move was more of a one-time gesture than the beginning of a trend, he repeated a warning to unions not to use inflation as a pretext to demand steep wage increases. The bank frets as much about so-called second-round effects as it does about inflation itself, according to economists.

“They’ve really gotten everyone’s attention,” said Holger Schmieding, chief European economist at Bank of America. “Trade unions, governments, and others know the bank is dead serious.”

Politicians were muted about the rate increase, after days of noisy public pressure on the bank from President Nicolas Sarkozy of France, the German finance minister, Peer Steinbrück, and other leaders.

But unions reacted sourly, disputing that inflation could start a wage-price spiral. “The E.C.B. should realize we are no longer living in the ’70s,” the European Trade Union Federation said in a statement.

While Mr. Trichet reiterated that the central bank’s overriding mandate was to manage expectations about inflation, he also acknowledged that the economic picture in Europe was worsening.

Manufacturing activity in the 15 countries that use the euro shrank in June for the first time in three years, according to a survey of European purchasing managers. In Spain and Ireland, where a collapse in housing prices has magnified the problems, there is real risk of a recession.

Europe’s growth this year, Mr. Trichet conceded, would be “not at all flattering,” though he disputed suggestions that it faces stagflation similar to what occurred after the oil shock of the 1970s.

With Europe likely to slow further in coming months, however, economists said that the inflation hawks on the bank’s governing council — led by Axel Weber, the president of Germany’s Bundesbank — would find it difficult to round up votes for more than one additional rate increase this year.

“We still think there is a need to hike further,” said Elga Bartsch, senior European economist at Morgan Stanley in London. “But given what I heard today, there won’t be any rush to do it.”

On a day when oil prices surged to a record above $145 a barrel, Mr. Trichet devoted a lot of attention to energy markets. He said European consumers needed to accept the reality of higher fuel prices, but he also issued a warning to the Organization of the Petroleum Exporting Countries not to hoard supplies.

“If we have a supplier-driven artificial scarcity, then it is very grave,” Mr. Trichet said. “To the extent that part of the present prices are coming from a cartel, this is very, very abnormal.”

Wading into a subject that is politically contentious in the United States, Mr. Trichet also urged industrialized countries not to hinder drilling and other types of exploration for oil. He declined to name the countries he had in mind, saying this was an issue in several of them.

The Bush administration has pushed for offshore drilling, as has the presumptive Republican presidential nominee, Senator John McCain. Mr. Trichet met on Tuesday with the Treasury secretary, Henry M. Paulson Jr., prompting speculation that the issue might have come up in that session.

Mr. Trichet dwelled on oil in part because it allowed him to make a historical point about the need to fight inflation.

Europe’s failure to respond more quickly to the spiraling prices that followed the first oil shock of 1973, he said, sapped the Continent of its economic vitality and ability to create jobs for years afterward.

USA: NROUBINI: WORST STAGFLATION,RGE

Shock severe...

BOLIVIA BBC

Prefectos aceptan referendum revocatorio...

BETANCOURT: VIDEO+VERSIONES, BBC

Comienzan a escucharse varias versiones...

ARGENTINA: EXPORTADOR DE CAPITALES, LN

El conflicto con el campo acentuó la desconfianzaEl país vuelve a expulsar capitales: US$ 9000 millones

Es el mayor egreso en tres meses, desde la purga generada por el fin de la convertibilidad

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NR.: Director, no presidente ---------------------------------------------- Bruno Seminario 1 ------------------------- Bruno Seminario 2 -------------------- FELIX JIMENEZ 1 FELIZ JIMENEZ 2 FELIX JIMENEZ 3, 28 MAYO OSCAR DANCOURT,ex presidente BCR ------------------- Waldo Mendoza, Decano PUCP economia ---------------------- Ingeniero Rafael Vasquez, parlamentario 24 set recordando la crisis, ver entrevista en diario

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