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20 oct 2009

France: Michel Rocard, le grand emprunt

MICHEL ROCARD 

« Mes quatre priorités pour le grand emprunt »

[ 19/10/09  ]

L'ancien Premier ministre socialiste dévoile les projets privilégiés par la commission qu‘il copréside avec Alain Juppé.  

Cet été, vous avez présidé la commission sur la contribution climat-énergie, vous coprésidez maintenant celle sur le grand emprunt. Comment définiriez-vous votre rôle politique aujourd'hui ?

Les choses sont extrêmement claires : je ne suis pas un rallié, je reste un social-démocrate, j'appartiens toujours à l'opposition. Dans cette commission sur le grand emprunt, par exemple, j'assume la présence et je défends les idées du camp d'en face ! Et je l'assume parfaitement. Sur un certain nombre de sujets, je suis radicalement opposé à la politique du président de la République. Le coeur de l'identité politique, c'est la fiscalité. Eh bien, pour moi, le bouclier fiscal est une erreur sur le fond et une catastrophe quant à son tempo. Mais je vois aussi que Nicolas Sarkozy s'est converti à des idées sociales-
démocrates qui n'étaient pas les siennes au départ. Que disent-elles ? Qu'il faut réguler l'économie qui, par nature, est « méchante ». Qu'il ne faut pas faire seulement confiance au marché. On est en plein dedans ! Et s'y ajoute aujourd'hui le défi du réchauffement climatique.

La gestion de la crise a-t-elle été bonne ?

Elle a été en tout cas volontariste. Mais, ce qui est sûr, c'est que la leçon de la crise n'a pas été comprise par les banquiers. Ils disent aux Etats : « Vous avez fait le boulot, maintenant laissez-nous tranquille. » Le système financier mondial est reparti de plus belle, sans réelle régulation. C'est incroyable.

Nicolas Sarkozy a retenu un prix beaucoup plus bas que celui que vous préconisiez pour la taxe carbone. Ne craignez-vous pas qu'il ne reprenne que 50 % de vos préconisations sur le grand emprunt ?

Je vous rappelle qu'en installant la commission fin août, le président nous a dit de faire attention à ce qu'on allait écrire, parce qu'il avait l'intention de reprendre toutes nos propositions. Pour la taxe carbone, l'essentiel, c'était de la créer, et je salue la décision de Nicolas Sarkozy, qui a été de le faire. Il ne s'agit en aucun cas d'une renonciation. Je savais pertinemment que la taxe serait sans doute « mal formée » au début, ou incomplète. Ce fut la même chose pour la TVA. Quand elle est née, en 1953, moins de 50 % du PIB était concerné. Huit ans après, tous les secteurs de l'économie y étaient passés. Sur le taux de la contribution climat-énergie (CCE), le gouvernement a voulu éviter d'avoir deux prix différents, celui des quotas européens, qui avoisine 17 euros, et celui que nous proposions pour la CCE, de 32 euros pour la même chose, la tonne de gaz carbonique. On peut le regretter mais cela se comprend tout de même fort bien.

Cela justifie les exemptions de taxe carbone pour les routiers ou les agriculteurs…

Il est logique d'épargner les routiers ou les taxis, qui doivent pouvoir continuer d'exercer leur métier. Pour les agriculteurs, c'est un peu différent. Il faut revoir plus globalement les aides dont ils bénéficient et la politique agricole menée au niveau européen.

Pensez-vous vraiment que le gouvernement va augmenter la taxe carbone en 2011, alors qu'elle est mal accueillie par l'opinion ?

Je suis confiant sur le fait qu'elle sera relevée soit en 2011, soit en 2012, selon le premier bilan qui sera dressé. Les travaux d'Alain Quinet montrent qu'il faut atteindre 100 euros la tonne de CO2 d'ici à 2030. Le gouvernement a payé le fait que les gens n'ont pas cru à la compensation intégrale. Le débat a été caricaturé. Mais aujourd'hui les modalités sont claires.

Les entreprises bénéficiant du système européen des quotas vont être privilégiées puisque les quotas sont gratuits d'ici à 2012…

Il faut saisir d'urgence la Commission européenne sur la nécessaire modification du système des quotas, qui présente de sérieuses imperfections à l'usage. C'est un marché ultra­spéculatif. En outre, une corrélation dangereuse avec les prix du pétrole semble s'opérer.

Revenons au grand emprunt. Vous êtes très sollicités, y a-t-il un risque d'aboutir à un catalogue de mesures, comme pour la commission Attali ?

Certainement pas, ce n'est pas souhaitable et l'état de nos finances publiques ne le permettrait pas. Notre souci sera d'éviter le saupoudrage. Si je faisais l'addition des demandes, même avec un emprunt à 100 milliards d'euros, nous serions très loin du compte ! Or nous estimons que l'emprunt ne devra pas être trop supérieur à 30 milliards d'euros. Avec un montant de cet ordre, le programme d'émission de dette de la France ne sera pas chamboulé en 2010, et il n'y aura pas de changement de perception par les marchés de la qualité de notre signature, qui reste la meilleure en Europe avec celle de l'Allemagne.

Vous n'évoquez plus l'hypothèse d'une souscription auprès du grand public…

Les modalités de l'emprunt ne sont pas de notre ressort, la commission a d'elle-même décliné cet aspect. Notre sentiment est néanmoins qu'il faudrait majorer de 1,5 % la rémunération des souscripteurs pour être sûr du succès de l'opération auprès du grand public. Ce n'est pas raisonnable. Nous préférerions un recours traditionnel au marché.

Est-il raisonnable de lancer un grand emprunt quand d'autres pays programment des plans de redressement ?

L'état des finances publiques est très grave, c'est sûr, et la commission va y consacrer un chapitre dans son rapport. Mais il n'y a pas de raison pour autant d'organiser la panique. Comparons-nous avec les autres. Les Etats-Unis constituent un cas particulier puisque leur endettement global, public et privé, est astronomique mais ils s'en moquent : ils sont protégés par le dollar. Dans la zone euro, la dette augmente partout de façon invraisemblable, en Irlande, en Grande-Bretagne, en Espagne, etc. De nombreux pays voient leur signature menacée. La situation de la France est mauvaise en valeur absolue, mais elle est parmi les moins mauvaises des pays développés. Cela justifie le grand emprunt. D'autant plus que cela fait des années que les investissements publics d'avenir sont sacrifiés. On ne touche pas au salaire des fonctionnaires et c'est logique, l'Etat a du mal à ne pas satisfaire aux demandes du corps médical, des agriculteurs, etc. Les dépenses d'avenir, elles, ­passent à la trappe. La recherche et l'enseignement supérieur en paient aujourd'hui les conséquences. Une fois de temps en temps, ce n'est pas trop grave, mais quinze ans de suite, c'est le naufrage.

Ne faudrait-il tout de même pas gager l'emprunt sur la baisse de dépenses de fonctionnement ?

Lesquelles ? Comment faites-vous ? Un Premier ministre n'a souvent que deux ans devant lui. Il ne peut faire que peu de choses. Je suis antigaspillage et ce gouvernement paraît plus rigide, plus sérieux que pas mal de ses prédécesseurs. Mais il me semble que l'on est arrivé au bout des économies que l'on peut réaliser sans créer trop de tensions. La règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite pénalise des ­secteurs où il serait nécessaire de remplacer tout le monde.

Quelles priorités commencent à émerger au sein de la commission ?

Nous avons quatre thématiques fortes : la ­recherche, l'université, le haut débit, la croissance verte. Il s'agit d'abord de maintenir ou d'obtenir un très haut niveau de recherche fondamentale et appliquée en France. Faut-il consolider nos points forts ou rattraper notre retard dans certains domaines ? Je penche plutôt pour la première option. Exemple : la France et l'Europe sont en pointe dans le domaine spatial, mais les Etats-Unis se ­réveillent et la Chine est offensive. Donner un coup de main à la mise au point d'Ariane 6 s'impose. De même, EADS a commencé des travaux sur l'avion du futur, qui devra être moins lourd pour moins consommer et donc utiliser de nouveaux matériaux. Il y a des besoins considérables d'études, d'expérimentations, il faudra un démonstrateur… Avant que l'industrie ne se lance, la recherche a toute sa place.

Le vieillissement est-il dans votre champ d'investigation ?

Le social n'est pas vraiment de notre ressort. Il ne nous appartient pas de bâtir le cinquième risque de Sécurité sociale pour la dépendance des personnes âgées. Le grand emprunt peut en revanche faciliter la recherche sur la domotique, les médicaments, etc.

Allez-vous développer des programmes publics très ambitieux comme dans les années 1960 et 1970 ?

Le plan Messmer a fait passer la part du nucléaire dans l'électricité produite de 2 % à près de 80 % aujourd'hui. C'était un plan ­ultramassif ! Nous n'avons rien de pareil en tête et la commission n'a pas une grande sensibilité pour les investissements sur les infrastructures.

Quid du haut débit ?

Il s'agit d'un investissement nécessaire qui peut avoir un impact rapide en termes de croissance et de valeur ajoutée. Mais il n'y a pas non plus besoin de fibre optique sur l'ensemble du territoire.

Ce sera un investissement public pour des bénéfices privés…

Nous sommes très attentifs à cela, car c'est un peu l'état d'esprit de certains lobbys. Il n'est absolument pas question de tomber dans ce travers. Le secteur public n'est pas là pour être racketté ! C'est le credo d'une partie de la pensée capitaliste, foncièrement ­malhonnête. Il va falloir encore d'autres ­crises avant que cette culture du mépris de la puissance publique, cette mode monétariste, ne disparaisse.

Que pensez-vous de la situation du Parti socialiste ?

Le PS est un grand malade. Quand on est dans la chambre d'un malade, il est recommandé de ne pas crier. Dans ses meilleures années, il avait 150.000 adhérents. Tous les partis « frères » à l'étranger - en Allemagne, en Autriche, en Suède - ont un nombre ­d'adhérents bien supérieur. En fait, le PS est une bizarrerie, dès sa naissance.

Il semble que la rénovation soit en cours. Est-il désormais sur la bonne voie ?

Je ne sais pas. Le PS est toujours mal à l'aise avec l'économie de marché. Certains rêvent encore d'économie administrée. Le PS n'a plus de pensée collective depuis très longtemps. François Mitterrand, déjà, avait ­aggravé cette situation. Le vrai problème de ce parti réside aussi dans l'obligation que se donnent ses dirigeants de parler à l'unanimité. C'est ce qu'a souhaité faire il y a une dizaine de jours Martine Aubry en intégrant tous les grands responsables à sa direction. C'est aussi ce qu'avait réalisé François Hollande, que je soutenais, lors du congrès du Mans. Notre motion associée à deux plus petites avait obtenu 53 %. Nous reconnaissions l'économie de marché et l'urgence de l'Europe. Mais François Hollande a effectué une « synthèse » et remis tout le monde dans le même sac. Depuis, le PS en est toujours là : à essayer de réaliser l'improbable synthèse.
PROPOS RECUEILLIS PAR  RENAUD CZARNES,  ETIENNE LEFEBVRE  ET DOMINIQUE SEUX, Les Ech

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