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18 ago 2009

La crise pour les «nuls»

La crise pour les «nuls»


De la crise de 1929 aux soubresauts des Bourses et à la faillite des banques, toutes les questions que vous vous posez sans toujours oser le demander

Qui sont les responsables de cette crise ?

Le coupable idéal s'appelle Alan Greenspan (81ans) . Nommé au moment du krach de 1987, il a présidé la banque centrale américaine pendant une vingtaine d'années. Première faute : il a laissé se former la bulle immobilière et financière. Sa priorité étant la croissance à tout prix - «si elle ne crée pas le bonheur, la récession, elle, produit le mécontentement» -, il a donc conduit trop longtemps après le 11 septembre 2001 une politique de taux d'intérêt très bas. Cette stratégie a permis aux Etats-Unis de progresser beaucoup plus vite que l'Europe, mais elle a encouragé les Américains à s'endetter au-delà de leurs moyens : leur taux d'épargne est négatif, alors qu'il s'élève à 15% en France. Seconde erreur : adepte du «laisser-faire», il a mal surveillé le système bancaire «en partant du principe que la plupart du temps le marché se comporte de façon rationnelle, sensée et qu'il s'ajuste automatiquement». En Europe, le crédit est réservé aux banques. Aux Etats-Unis, un simple courtier, sans formation particulière, peut distribuer un prêt immobilier, puis le transférer ensuite à un établissement financier. Le courtier se soucie peu de la capacité de remboursement de l'emprunteur, seule compte sa commission. Résultat : des crédits ont été accordés à des ménages américains non solvables, les fameux subprimes. Enfin, «jugeant que les produits financiers dérivés étaient un instrument utile», il considérait que «ce serait une erreur de les réguler plus profondément». Autres responsables : les «gnomes» des banques de Wall Street, ivres de bonus - 24 milliards d'euros en 2007 - qui ont fabriqué des produits financiers explosifs, vendus au monde entier. Ils se sont comportés en «chasseurs de primes». Richard Fuld, l'ex-patron de Lehman Brothers, en faillite, en est un symbole. Il est soupçonné par les parlementaires américains d'avoir gagné 340 millions d'euros, en trois ans. Il n'en avoue que... 220 millions. Les dirigeants de banque suisses, allemands, etc. ont acheté les yeux fermés ces produits, parce que leur rendement était un peu supérieur à des placements sans risque, sans toujours les comprendre. Ils n'étaient pas les seuls : on raconte qu'au début de l'année, un sous-gouverneur de la Banque d'Angleterre, censé surveiller les banques, a dû se faire expliquer au cours d'un dîner le fonctionnement des structures financières où étaient logés les subprimes.

Un peu tard..

Pourquoi les banques n'ont-elles plus d'argent ?
Comment les banques qui ont dégagé des profits record ces dernières années peuvent-elles en être réduites à quémander le soutien des Etats ? A cause de leur imprudence : la banque est une activité à risque, qui peut vite mal tourner. Leur métier principal consiste à collecter des dépôts à court terme pour prêter aux ménages et aux entreprises, à moyen ou long terme. Cela revient à transformer de l'argent liquide en crédits illiquides. Les banques conservent donc en caisse une petite partie des dépôts pour faire face aux retraits quotidiens de la clientèle. Les prêts étant une activité à risque, on les oblige aussi à avoir des ressources propres proportionnelles à leurs engagements pour absorber des pertes éventuelles. Problème : la somme de ces fonds propres et des dépôts est inférieure au total de leurs placements et de leurs prêts. Pour compléter, elles empruntent des capitaux en Bourse, ou se prêtent de l'argent entre elles, sur le marché interbancaire, pour faire face à leurs besoins. Les banques avec un large réseau d'agences sont en général prêteuses, les autres emprunteuses. Les pertes record de certaines banques sur les subprimes et la faillite de Lehman Brothers ont montré que même les plus grands établissements étaient vulnérables.
Du coup, la confiance a disparu. Si la banque A ne prête plus à la banque B parce qu'elle craint que celle-ci ne fasse faillite, tout le système se grippe. Les banques n'osent plus se prêter de l'argent par peur de ne pas être remboursées ou alors, elles exigent des taux très élevés. C'est ainsi que le taux pour un prêt en euros à trois mois s'élève à 5,4%, contre 3,6% il y a dix-huit mois. Le risque pour l'économie est évident : puisque les ressources des banques leur coûtent beaucoup plus cher, elles vont rationner le crédit ou demander, elles aussi, des taux d'intérêt supérieurs. Face à cette crise de liquidité, les banques centrales comblent les trous.

C'est pourquoi on annonce tous les jours depuis le début de la crise que la Banque centrale européenne (BCE) met à la disposition des banques des dizaines de milliards d'euros. La BCE avance de l'argent et reçoit en garantie une partie du portefeuille d'actifs de la banque. D'autre part, les banques se sont aussi lancées dans une course effrénée à la recherche de dépôts pour améliorer leur liquidité. En fusionnant, comme BNP Paribas avec Fortis, où alors en appâtant les clients. En France, la meilleure offre pour un compte courant est celle de la britannique Barclays, avec une rémunération de 10% pendant trois mois. En Espagne, la Banesto veut même offrir des voitures aux très gros déposants, pour qu'ils laissent leur argent !
L'argent perdu en Bourse est-il réel ?
La Bourse de Paris s'est effondrée de 40% environ depuis le début de l'année, comme la plupart des autres places financières. La fortune «potentielle» qui a disparu des patrimoines des ménages est donc proprement stupéfiante. Au début de l'année, la valeur cumulée des cinq principaux marchés de New York, Tokyo, Londres, Francfort et Euronext (Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne) atteignait 23 500 milliards d'euros. Le krach a effacé environ 8 000 milliards d'euros, quatre fois le PIB de la France. Et il faut y ajouter des chutes supérieures à 50% sur les Bourses des pays émergents, soit au moins 1000 milliards d'euros de plus : à Moscou, les oligarques ont été plumés.
Ces pertes sont certes «virtuelles», puisque la Bourse représente simplement la valorisation d'une société à un instant donné. Mais ces chutes peuvent devenir réelles lorsque les investisseurs sont obligés de vendre. Or les retraits des clients sont massifs dans les fonds spéculatifs (hedge funds), mais aussi aux Etats-Unis dans les sicav qui sont alors obligées de vendre leurs titres à n'importe quel prix. Ces ventes ont fait chuter les prix de certaines actions à des niveaux ridicules. Mais la baisse s'auto-entretient et déstabilise des sociétés. Ainsi la société de la famille Wendel a investi 6 milliards pour acquérir 20,6% du capital de Saint-Gobain à un cours estimé à 70 euros par titre; l'action ne cote plus que 25 euros. La perte latente est considérable, au point que la notation de la société est désormais classée «pourrie» par une agence américaine. D'autre part, la récession va se traduire par un recul du chiffre d'affaires des entreprises et une chute de leurs profits.
Comment la crise se propage-t-elle à l'«économie réelle» ?
Comme dans un jeu de quilles, où les premières qui tombent entraînent les suivantes, la crise va bousculer l'économie. Les banques sont les premières à avoir été frappées par la crise, or elles sont le pilier du financement de l'économie : le crédit fait la croissance. Elles prêtent de l'argent aux particuliers (crédits à la consommation, automobile, logement...) et aux entreprises. Les banques courant, elles mêmes, après l'argent, elles vont couper les vannes du crédit. Cela a déjà commencé pour l'immobilier (- 10,5% de nouveaux prêts à taux fixe sur un an, à fin août, d'après la Banque de France) . Cela atteint désormais les entreprises. Jean-François Roubaud, président de la CGPME, le syndicat des petites et moyennes entreprises, vient de tirer la sonnette d'alarme : ses adhérents ont de plus en plus de mal à se financer. «Les conséquences ? Une cascade de réactions en chaîne, indique Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE (Observatoire français des Conjonctures économiques) . Les entreprises ne sont pas seulement confrontées à des problèmes de trésorerie, mais risquent aussi de se retrouver en situation de faillite, avec, à la clé, des fournisseurs non payés et des salariés licenciés.» D'autant que les clients se font plutôt porter pâles. Moins de prêts, cela signifie aussi pour les particuliers moins d'argent pour consommer. «Les premiers secteurs touchés sont ceux qui dépendent le plus du crédit, analyse Nicolas Bouzou, du cabinet Asterès. Comme la construction, l'immobilier, et dans une moindre mesure, l'automobile.» Les prévisions font effectivement froid dans le dos : Alain Dinin, patron du constructeur immobilier Nexity, estime ainsi qu'il y aura cette année 90 000 mises en chantier de moins et 180 000 salariés menacés de chômage. Ajoutez à cela l'effondrement de la Bourse qui provoque une baisse du patrimoine des particuliers, les incitant à moins consommer, et voilà la récession qui s'installe. Le FMI table ainsi sur une croissance quasi nulle de 0,5% pour les pays développés en 2009. Avec un chômage qui repartira à la hausse. Ce qui entraînera une baisse de la consommation et de nouvelles difficultés pour les entreprises. La boucle est bouclée...
Cette crise est-elle aussi grave que celle de 1929 ?
Ce krach est entré dans les manuels d'histoire, comme la Grande Dépression. Son nom seul suffit à évoquer le «jeudi noir» du 24 octobre 1929 à Wall Street, les hordes de miséreux qui faisaient la queue pour un bol de soupe, les spéculateurs ruinés qui se jetaient du haut des buildings. Près d'un siècle plus tard, la rumeur, jamais vérifiée, court encore : on raconte que les réceptionnistes des hôtels de New York demandaient aux clients s'ils souhaitaient une chambre pour dormir ou pour sauter... Lorsque la banque Lehman Brothers a fait faillite, le 15 septembre, la référence était déjà sur toutes les lèvres. «Nous sommes dans la pire crise financière depuis 1929» (Barack Obama). «C'est un choc financier équivalent» (François Fillon) . Si on continue de faire «la comparaison avec les années 1930, on va finir par l'obtenir» (Valéry Giscard d'Estaing). C'est que les analogies donnent le vertige. Et d'abord, la panique qui semble avoir saisi tout le monde. «En 1929, les gens avaient l'impression que le sol se dérobait sous leurs pieds, que la secousse pouvait se déplacer n'importe où, n'importe quand, explique Bernard Gazier, professeur d'économie à la Sorbonne et auteur d'un «Que sais- je ?» sur la crise de 1929. On observe aujourd'hui la même volatilité, la même imprévisibilité, la même perte de confiance. C'est un feuilleton qui apporte chaque jour son lot de larmes, de sang et de faillites.» La crise de 1929 avait aussi poussé sur le champ fertile d'une finance toute-puissante. Il était possible de spéculer en Bourse, en achetant des actions avec 10% seulement de cash et le reste à crédit, une folie qui n'a rien à envier aux subprimes. Quant au crédit à la consommation, il était aussi généreux. Un exemple : huit phonographes sur dix - la grande modernité, à l'époque - étaient achetés par emprunt. On peut espérer que le parallèle s'arrêtera là. Car, dans la foulée du krach boursier, l'effondrement avait fait plonger l'économie mondiale, les Etats-Unis en tête, avec une chute de la production industrielle de 46% en trois ans. «En 1929, la spéculation monétaire, les dévaluations et les réflexes protectionnistes avaient renforcé la contraction», indique Bernard Gazier. Cette fois, l'heure est à la coopération, au sein du G8 pour éviter le même enchaînement où le réflexe du chacun pour soi avait amplifié la récession et conduit à un repli de 25% du commerce mondial.

Thierry Philippon, Claude Soula, Nathalie Funès
Le Nouvel Observateur

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