a France qui prendra, le 1er juillet, la tête de l'Union européenne est engagée dans une course contre la montre pour boucler l'organisation d'un dispositif complexe.
Le 30 juin, à 23 heures, la tour Eiffel s'illuminera aux couleurs de l'Europe pour donner le coup d'envoi de la présidence française de l'Union européenne, la PFUE comme l'appellent les diplomates qui œuvrent depuis des mois à sa préparation. Pour eux, l'exercice est d'une ampleur inédite : en 2000, lorsque la France avait pris la présidence de l'UE, la dernière fois, les Européens n'étaient que quinze. Le défi est certes politique, mais avant tout logistique : du fastueux dîner du 14 juillet à l'Élysée avec les 27 chefs d'État et de gouvernement, jusqu'à la réunion des filières ovines, en passant par dix sommets entre l'UE et des pays tiers, deux douzaines de réunions ministérielles, des dizaines de colloques et autres assises, au total plus de 400 manifestations devront être organisées entre le 1er juillet et le 31 décembre, à Paris et dans les grandes villes de France. Soit plusieurs rencontres chaque jour ! Pas moins de dix sommets entre l'UE et des pays tiers (de l'Afrique du Sud, en juillet, au Brésil, en décembre) se tiendront le semestre prochain. Temps fort d'une liste impressionnante de grands rendez-vous, le sommet de l'Union pour la Méditerranée, le 13 juillet. La scénographie de l'événement, avec un décor d'inspiration «orientaliste» et des palmiers s'élevant sous les voûtes du Grand Palais, est en cours d'élaboration. ..( pour savoir plus, cliquez le titre,,)